Avec pas moins de 3 pays (Niger, Burkina Faso, Mali) classés sous « ligne rouge » par les pays occidentaux, qui demeurent en grande partie les gros pourvoyeurs de touristes, la zone UEMOA a bien du mal à décoller.
Un constat amer qui laisse également paraître des disparités entre les 8 pays de la zone (Benin, Burkina Faso, Côte d’ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) en matière de politique touristique.
Pourtant, se souvient-on, en 2008 lors d’une réunion de concertation des ministres en charge de ce secteur tenue à Niamey, une décision de politique commune avait été prise afin de booster le tourisme en zone UEMOA. Depuis lors, quasiment rien d’existant en terme de politique commune, reléguant ainsi les pays de l’Union Économique Monétaire Ouest Africaine parmi les destinations, à fort potentiel, les moins sollicitées. Toutefois dans cette hécatombe du tourisme en zone UEMOA, deux pays sortent du lot, et représentent à eux seuls près des 2 tiers l’activité touristique dans la zone. Il s’agit de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Selon les rapports présentés par la société Jumia Travel, spécialisée dans le voyage en Afrique, ces deux pays ont connu en 2015 et 2017 une amélioration significative en dépit du contexte globale dans la zone.
« La Côte d’Ivoire et le Sénégal sont deux pays qui ont connu ces deux dernières années une amélioration du secteur touristique. Pour le compte du Sénégal, le pays a atteint à nouveau la barre de 1,5 million de touristes alors qu’on avait plus connu cela depuis 2012. Pour la Côte d’Ivoire, le retour à la stabilité politique et économique a donné un nouveau souffle à ce secteur, malgré l’attentat terroriste de Grand Bassam la Côte d’Ivoire est toujours parmi les destinations les plus prisées, même si on note une baisse d’activité à hauteur de 0.9% en 2016 » , explique Guillaume Pepin, directeur Afrique de l’Ouest de ladite structure.
Les « locomotives » du tourisme en zone UEMOA
En l’absence d’une Politique commune du tourisme qui aurait pour objectif de faire de l’Union un pôle majeur de développement touristique en Afrique avec le développement d’une offre touristique de qualité dans l’espace communautaire, et l’amélioration de la visibilité et de la compétitivité des destinations de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, les deux plus grandes économies de la zone et plus expérimentés en matière de politique touristique, pourraient fort bien se positionner en locomotives de ce secteur, si ce n’est déjà naturellement le cas.
En prenant ainsi le lead sur le devenir de ce secteur dans la zone, ils pourraient contribuer à « réveiller » le potentiel des autres pays et montrer la voie. Le partage d’expériences et des acquis serait dès lors indispensable pour une harmonisation des efforts.
Le tourisme dans l’espace communautaire présente un potentiel important et des richesses distinctives sur le plan naturel, culturel, historique, architectural, etc… Il convient cependant de noter qu’une large part des richesses touristiques de l’UEMOA reste non valorisée et méconnue du grand public.
Un constat amer qui laisse également paraître des disparités entre les 8 pays de la zone (Benin, Burkina Faso, Côte d’ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) en matière de politique touristique.
Pourtant, se souvient-on, en 2008 lors d’une réunion de concertation des ministres en charge de ce secteur tenue à Niamey, une décision de politique commune avait été prise afin de booster le tourisme en zone UEMOA. Depuis lors, quasiment rien d’existant en terme de politique commune, reléguant ainsi les pays de l’Union Économique Monétaire Ouest Africaine parmi les destinations, à fort potentiel, les moins sollicitées. Toutefois dans cette hécatombe du tourisme en zone UEMOA, deux pays sortent du lot, et représentent à eux seuls près des 2 tiers l’activité touristique dans la zone. Il s’agit de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Selon les rapports présentés par la société Jumia Travel, spécialisée dans le voyage en Afrique, ces deux pays ont connu en 2015 et 2017 une amélioration significative en dépit du contexte globale dans la zone.
« La Côte d’Ivoire et le Sénégal sont deux pays qui ont connu ces deux dernières années une amélioration du secteur touristique. Pour le compte du Sénégal, le pays a atteint à nouveau la barre de 1,5 million de touristes alors qu’on avait plus connu cela depuis 2012. Pour la Côte d’Ivoire, le retour à la stabilité politique et économique a donné un nouveau souffle à ce secteur, malgré l’attentat terroriste de Grand Bassam la Côte d’Ivoire est toujours parmi les destinations les plus prisées, même si on note une baisse d’activité à hauteur de 0.9% en 2016 » , explique Guillaume Pepin, directeur Afrique de l’Ouest de ladite structure.
Les « locomotives » du tourisme en zone UEMOA
En l’absence d’une Politique commune du tourisme qui aurait pour objectif de faire de l’Union un pôle majeur de développement touristique en Afrique avec le développement d’une offre touristique de qualité dans l’espace communautaire, et l’amélioration de la visibilité et de la compétitivité des destinations de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, les deux plus grandes économies de la zone et plus expérimentés en matière de politique touristique, pourraient fort bien se positionner en locomotives de ce secteur, si ce n’est déjà naturellement le cas.
En prenant ainsi le lead sur le devenir de ce secteur dans la zone, ils pourraient contribuer à « réveiller » le potentiel des autres pays et montrer la voie. Le partage d’expériences et des acquis serait dès lors indispensable pour une harmonisation des efforts.
Le tourisme dans l’espace communautaire présente un potentiel important et des richesses distinctives sur le plan naturel, culturel, historique, architectural, etc… Il convient cependant de noter qu’une large part des richesses touristiques de l’UEMOA reste non valorisée et méconnue du grand public.