Aujourd’hui, demain encore pareil !
Alors que les ministres n’en finissent de passer à tour de passe, les discours toujours réchauffés et des Hommes étrangers au secteur, recyclés à chaque remaniement, comme à l’image « de la rupture et de l’émergence à la sénégalaise », qui constituent les référentiels en termes de gestion politique du secteur du tourisme.
Le tourisme agonise, certains diront NON parce que l’ASPT a organisé un workshop et des spots de publicités sont envoyés aux médias, que la SAPCO est entrain de faire des travaux sur Saly. Quelle ambition et quel manque de connaissances des mécanismes de mise en tourisme d’une destination !
Le gouvernement n’a ni la volonté, ni les moyens et ne s’appuie pas, sur la philosophie politique, culturelle sociale et économique du tourisme. Pire, notre pays n’a pas encore de plan, ni de vision prospective sur le tourisme, qui même si il en existe plusieurs (PSDT, LPST, Volet tourisme du PSE) manque de cohérence, de substances, de statistiques et d’études financières. Ces « plans » qui sont des programmes très limités ont été préparés sans une base de réflexion profonde et d’analyse et de prospective sur la vision d’une politique touristique. Ce qui a motivé ces études avec le concours de la JICA, ou de l’Union Européenne, ou de la banque mondiale est à rechercher plutôt dans des doléances, des revendications, des demandes d’aide au secours récurent d’un secteur sinistré depuis fort longtemps.
Le tourisme est dans une crise profonde. Plus profonde que nous le pensons. Et ça va affecter pendant longtemps encore l’économie de notre pays, tant le mal est profond et qu’il faut rebâtir les fondamentaux sur lesquels doit reposer le fonctionnement et le développement du tourisme. Il faut savoir que l’’état a pris de mauvaises habitudes dans le secteur du tourisme. Un laisser-aller, une anarchie un secteur privé qui ne dit pas son nom et qu’il faut corriger.
Saviez-vous que Le tourisme est la première industrie au monde, très loin devant le pétrole, le gaz, l’armement, le nucléaire, l’aéronautique, l’or, le diamant etc. Il est cette industrie pluri sectoriels, établie dans un business caractérisée par une interdépendance entre plusieurs secteurs d’activités et d’acteurs, dont les loisirs, la culture et l’artisanat occupent une place importante, (bien que les deux secteurs culture/loisirs et artisanat) soient distincts. Le tourisme est coincé entre le marteau de différents moyens de transports (aérien, fluvial, routier, ferroviaire), et l’enclume de nombreux systèmes d’hébergements (hôtel, clubs, résidences, campements, maison d’hôte, chez l’habitant etc.
En réalité, les professionnels sénégalais, pendant longtemps, n’ont pas appréhendé les sciences des loisirs et de la culture dans une approche événementielle très lucrative, qui a pour base une activité économique, qui crée de la valeur ajoutée, à travers d’autres composants du tourisme, tels que : l’artisanat traditionnel, l’artisanat d’art, la haute couture, la gastronomie etc. De même que associer notre culture d’habitation à une formule d’hôtels, de clubs et de résidences, dont la finalité est bien entendue de développer le tourisme par nos valeurs d’une part, et par la même occasion développer l’économie du territoire, à travers notre savoir faire d’autre part, par le marketing territorial, qui a pour effet de renforcer l’attractivité territoriale par la mise en exergue de son identité culturelle, folklorique et artistique. Cette identité propre le distingue des territoires concurrents, auprès des touristes, mais également auprès des entreprises et des investisseurs.
Le tourisme, est donc cette activité économique qui se trouve au carrefour de nos cultures et de plusieurs secteurs, où des professionnels intervenant sur toute la chaine, en amont comme en avale, doivent se parler, se former, s’informer, mutualiser en partageant la vision, la valeur, les principes et l’intérêt du tourisme. D’ailleurs, le volume des arrivées de touristes internationaux a augmenté de 4,4 % en 2014, pour atteindre un total de 1,135 milliards d’arrivées, contre 1,87 milliards en 2013. Tandis que les recettes du tourisme international ont augmenté de 48 milliards d’USD en 2014 pour atteindre un niveau record, à 1 245 milliards d’USD. Qu’est ce qui est derrière ces résultats ! La nature, des hommes et des entreprises.
Ainsi, l’entreprise touristique de nos jours est d’abord une initiative, un esprit d’entreprendre qui donne naissance à des projets et à une volonté de les réaliser. Avec comme ambition, de créer de la richesse. Elle est également une succession d’actions dans une organisation technique structurée de mise en œuvre, d’une production de qualité. Une telle organisation pour assurer son fonctionnement doit se baser sur des connaissances et un savoir-faire dans les domaines de la commercialisation du voyage, de l’hébergement, de la production, de la tarification, de la réservation, des techniques de vente, de la logistique, du financement, du marketing spécifique, de la promotion et .de la gestion de carrières et des profils et de mise aux normes régulières des installations et infrastructures aux standards internationaux.
Dans ce contexte, le tourisme me paraît plus concerné que nuls autres secteurs avec le management stratégique et le marketing des destinations qui offrent une définition du concept de « territorialité » en tant que terme fondamental de la géographie et de la science touristique, à travers le développement de plusieurs pôles d’attractions, dont la destination sous forme de produits touristiques, fait appelle à d’importants investissements et de projets fédérateurs.
Il est nécessaire aujourd’hui de parler de la Destination en termes de «projets ». D’après l’approche relationnelle, la destination touristique est un système de gestion intégré, c’est-à -dire une combinaison d’éléments sectoriels et géographiques qui prend en compte la composante « population ».
Il est donc nécessaire d’assurer une parfaite coordination entre composantes de type sectoriel et territorial, mais également la dimension sociale : Revenus des travailleurs, l’environnement des entreprises touristiques et la responsabilité sociétale des entreprises « la RSE » les infrastructures et équipements, le transport, les services d’animations, les ressources naturelles et culturelles et enfin les institutions politiques pour aboutir a une logique d’économie globale de création de richesse dont le Sénégal tarde à trouver le chemin.
Hier déjà et plus aujourd’hui, le secteur touristique international vit au rythme d’une concurrence acharnée, multiforme et globalisée, ou la clientèle est devenue beaucoup plus exigeante en termes d’expériences et de qualité de services, qui désormais répondent à des besoins spécifiques et variés, qu’on se doit de satisfaire au risque de disparaître.
Pour le Sénégal, c’est périr ou s’adapter à ce contexte, pour pouvoir tirer pleinement profit du tourisme. Elle doit être résolument engagée dans la voie de la compétitivité des destinations et celle-ci ne pourra se faire, sans des industries de transformation et de production fortes, des ressources humaines de qualités, formées à bonne écoles. Il faut noter que le manque de compétitivité constitue non seulement un frein à la valorisation de nos territoires à des fins touristiques, mais également à la création de richesses, tant pour les entreprises que les communautés d’accueil et l’Etat.
Partant de l’intérêt de cette définition/analyse de la philosophie du tourisme, qui tient de la nécessité de placer la compétitivité et le développement local au cœur des politiques de planification touristique, il convient alors de produire et de développer en veille touristique des données statistiques, descriptives, et analytiques, susceptibles de renforcer la connaissance et la compréhension des différents acteurs, tant privés que publics sur les problématiques du tourisme. Celles ci basées sur des statistiques régulières et fiables, ainsi que des décideurs avertis et très réactifs, sur les indicateurs d’évaluation, permettront de proposer des recommandations stratégiques et de mesures spécifiques, pour asseoir une destination compétitive et porteuse de croissance.
Comme dans tous les secteurs, le monde du tourisme est en mutation permanente, depuis l’arrivée et l’utilisation des Nouvelles Technologies de l’information et de la communication (NTIC). Les NTIC ont un rôle central dans le tourisme d’aujourd’hui, avec la création de sites web, de web mobiles, d’applications Smartphones ou de bornes digitales. (E-tourisme et m-tourisme, il suffit d’un simple clic pour accéder à une infinité d’informations à exploiter sur les destinations touristiques quelque soit l’endroit ou l’on se trouve). Pour ce faire, les pays africains doivent être à la hauteur des enjeux du marché et de la communication touristique en particulier et de la promotion en général.
D'ailleurs, c'est grâce à une vision exacte, de ce que doit être a la fois l’aménagement des pôles touristiques, l’hôtellerie, le transport aérien, et les activités de services que le tourisme de la sous région pourra se développer. Encore que, de tous les continents, c’est particulièrement en Afrique que le développement de demain va se poursuivre, à travers, l’enseignement, la formation professionnelle, les voyages, les infrastructures, le numérique, l’aviation, l’hôtellerie et les industries de services qui ont le plus grand potentiel à contribuer davantage au développement économique et social du monde.
Justement le transport aérien, une des plus grandes faiblesses du Sénégal, se doit à travers un model économique viable, qui prend en compte la composante « agences de voyages » bien qu’elle tend à disparaitre faute de restructuration adaptée qu’elles soient en ligne (OTA - Online Travel Agency), ou des (CPL comparateurs de prix en ligne), ou même classique, devra orienter ce secteur stratégique à impulser le tourisme domestique et international.
Le Sénégal doit apprendre de ses erreurs et de la réussite de ses concurrents pour s’offrir une visibilité accès sur une gestion de l’e-tourisme et du open sky. Le développement du tourisme en ligne a modifié la chaîne de valeur traditionnelle qui séparait d’un côté les producteurs de voyage (compagnies aériennes, hôteliers, loueurs de voitures...) et de l’autre les distributeurs / assembleurs de produits de voyage (réseaux d’agences de voyage, tour-opérateurs,...).
En facilitant la distribution en ligne, Internet a permis aux producteurs de développer leur propre distribution directe et de diversifier ainsi leurs canaux de distribution au détriment des agences de voyages classique. L’enjeu pour nos dirigeants, est de faire en sorte que les politiques publiques, soient conçues de telle manière et de telle façon, à tirer le meilleur profit de la capacité unique et diverse des réserves touristiques de l’Afrique, à être un catalyseur de la croissance économique mondiale au profit des Africains.
Voila ma contribution à la définition du tourisme, qui, au-delà de cette vision du marketing territorial, est cette compréhension de l’e-tourisme, au travers duquel le secteur privé Sénégalais et les autorités en charge de la formation professionnelle doivent prendre conscience, plus particulièrement dans la formation diplômant des futurs acteurs, qui seront appelés à conduire les changements, tant dans la politique de la promotion et du marketing numérique, que dans la transformation de l’activité touristique. Non pas que le commerce soit devenu dématérialisé, mais il ne peut plus se concevoir sans intégrer les moyens numériques par lesquels le client touriste doit passer pour faire ses choix dans la variété de propositions disponibles à travers le web.
Mouhamed Faouzou DEME
faouzou@hotmail.com
Alors que les ministres n’en finissent de passer à tour de passe, les discours toujours réchauffés et des Hommes étrangers au secteur, recyclés à chaque remaniement, comme à l’image « de la rupture et de l’émergence à la sénégalaise », qui constituent les référentiels en termes de gestion politique du secteur du tourisme.
Le tourisme agonise, certains diront NON parce que l’ASPT a organisé un workshop et des spots de publicités sont envoyés aux médias, que la SAPCO est entrain de faire des travaux sur Saly. Quelle ambition et quel manque de connaissances des mécanismes de mise en tourisme d’une destination !
Le gouvernement n’a ni la volonté, ni les moyens et ne s’appuie pas, sur la philosophie politique, culturelle sociale et économique du tourisme. Pire, notre pays n’a pas encore de plan, ni de vision prospective sur le tourisme, qui même si il en existe plusieurs (PSDT, LPST, Volet tourisme du PSE) manque de cohérence, de substances, de statistiques et d’études financières. Ces « plans » qui sont des programmes très limités ont été préparés sans une base de réflexion profonde et d’analyse et de prospective sur la vision d’une politique touristique. Ce qui a motivé ces études avec le concours de la JICA, ou de l’Union Européenne, ou de la banque mondiale est à rechercher plutôt dans des doléances, des revendications, des demandes d’aide au secours récurent d’un secteur sinistré depuis fort longtemps.
Le tourisme est dans une crise profonde. Plus profonde que nous le pensons. Et ça va affecter pendant longtemps encore l’économie de notre pays, tant le mal est profond et qu’il faut rebâtir les fondamentaux sur lesquels doit reposer le fonctionnement et le développement du tourisme. Il faut savoir que l’’état a pris de mauvaises habitudes dans le secteur du tourisme. Un laisser-aller, une anarchie un secteur privé qui ne dit pas son nom et qu’il faut corriger.
Saviez-vous que Le tourisme est la première industrie au monde, très loin devant le pétrole, le gaz, l’armement, le nucléaire, l’aéronautique, l’or, le diamant etc. Il est cette industrie pluri sectoriels, établie dans un business caractérisée par une interdépendance entre plusieurs secteurs d’activités et d’acteurs, dont les loisirs, la culture et l’artisanat occupent une place importante, (bien que les deux secteurs culture/loisirs et artisanat) soient distincts. Le tourisme est coincé entre le marteau de différents moyens de transports (aérien, fluvial, routier, ferroviaire), et l’enclume de nombreux systèmes d’hébergements (hôtel, clubs, résidences, campements, maison d’hôte, chez l’habitant etc.
En réalité, les professionnels sénégalais, pendant longtemps, n’ont pas appréhendé les sciences des loisirs et de la culture dans une approche événementielle très lucrative, qui a pour base une activité économique, qui crée de la valeur ajoutée, à travers d’autres composants du tourisme, tels que : l’artisanat traditionnel, l’artisanat d’art, la haute couture, la gastronomie etc. De même que associer notre culture d’habitation à une formule d’hôtels, de clubs et de résidences, dont la finalité est bien entendue de développer le tourisme par nos valeurs d’une part, et par la même occasion développer l’économie du territoire, à travers notre savoir faire d’autre part, par le marketing territorial, qui a pour effet de renforcer l’attractivité territoriale par la mise en exergue de son identité culturelle, folklorique et artistique. Cette identité propre le distingue des territoires concurrents, auprès des touristes, mais également auprès des entreprises et des investisseurs.
Le tourisme, est donc cette activité économique qui se trouve au carrefour de nos cultures et de plusieurs secteurs, où des professionnels intervenant sur toute la chaine, en amont comme en avale, doivent se parler, se former, s’informer, mutualiser en partageant la vision, la valeur, les principes et l’intérêt du tourisme. D’ailleurs, le volume des arrivées de touristes internationaux a augmenté de 4,4 % en 2014, pour atteindre un total de 1,135 milliards d’arrivées, contre 1,87 milliards en 2013. Tandis que les recettes du tourisme international ont augmenté de 48 milliards d’USD en 2014 pour atteindre un niveau record, à 1 245 milliards d’USD. Qu’est ce qui est derrière ces résultats ! La nature, des hommes et des entreprises.
Ainsi, l’entreprise touristique de nos jours est d’abord une initiative, un esprit d’entreprendre qui donne naissance à des projets et à une volonté de les réaliser. Avec comme ambition, de créer de la richesse. Elle est également une succession d’actions dans une organisation technique structurée de mise en œuvre, d’une production de qualité. Une telle organisation pour assurer son fonctionnement doit se baser sur des connaissances et un savoir-faire dans les domaines de la commercialisation du voyage, de l’hébergement, de la production, de la tarification, de la réservation, des techniques de vente, de la logistique, du financement, du marketing spécifique, de la promotion et .de la gestion de carrières et des profils et de mise aux normes régulières des installations et infrastructures aux standards internationaux.
Dans ce contexte, le tourisme me paraît plus concerné que nuls autres secteurs avec le management stratégique et le marketing des destinations qui offrent une définition du concept de « territorialité » en tant que terme fondamental de la géographie et de la science touristique, à travers le développement de plusieurs pôles d’attractions, dont la destination sous forme de produits touristiques, fait appelle à d’importants investissements et de projets fédérateurs.
Il est nécessaire aujourd’hui de parler de la Destination en termes de «projets ». D’après l’approche relationnelle, la destination touristique est un système de gestion intégré, c’est-à -dire une combinaison d’éléments sectoriels et géographiques qui prend en compte la composante « population ».
Il est donc nécessaire d’assurer une parfaite coordination entre composantes de type sectoriel et territorial, mais également la dimension sociale : Revenus des travailleurs, l’environnement des entreprises touristiques et la responsabilité sociétale des entreprises « la RSE » les infrastructures et équipements, le transport, les services d’animations, les ressources naturelles et culturelles et enfin les institutions politiques pour aboutir a une logique d’économie globale de création de richesse dont le Sénégal tarde à trouver le chemin.
Hier déjà et plus aujourd’hui, le secteur touristique international vit au rythme d’une concurrence acharnée, multiforme et globalisée, ou la clientèle est devenue beaucoup plus exigeante en termes d’expériences et de qualité de services, qui désormais répondent à des besoins spécifiques et variés, qu’on se doit de satisfaire au risque de disparaître.
Pour le Sénégal, c’est périr ou s’adapter à ce contexte, pour pouvoir tirer pleinement profit du tourisme. Elle doit être résolument engagée dans la voie de la compétitivité des destinations et celle-ci ne pourra se faire, sans des industries de transformation et de production fortes, des ressources humaines de qualités, formées à bonne écoles. Il faut noter que le manque de compétitivité constitue non seulement un frein à la valorisation de nos territoires à des fins touristiques, mais également à la création de richesses, tant pour les entreprises que les communautés d’accueil et l’Etat.
Partant de l’intérêt de cette définition/analyse de la philosophie du tourisme, qui tient de la nécessité de placer la compétitivité et le développement local au cœur des politiques de planification touristique, il convient alors de produire et de développer en veille touristique des données statistiques, descriptives, et analytiques, susceptibles de renforcer la connaissance et la compréhension des différents acteurs, tant privés que publics sur les problématiques du tourisme. Celles ci basées sur des statistiques régulières et fiables, ainsi que des décideurs avertis et très réactifs, sur les indicateurs d’évaluation, permettront de proposer des recommandations stratégiques et de mesures spécifiques, pour asseoir une destination compétitive et porteuse de croissance.
Comme dans tous les secteurs, le monde du tourisme est en mutation permanente, depuis l’arrivée et l’utilisation des Nouvelles Technologies de l’information et de la communication (NTIC). Les NTIC ont un rôle central dans le tourisme d’aujourd’hui, avec la création de sites web, de web mobiles, d’applications Smartphones ou de bornes digitales. (E-tourisme et m-tourisme, il suffit d’un simple clic pour accéder à une infinité d’informations à exploiter sur les destinations touristiques quelque soit l’endroit ou l’on se trouve). Pour ce faire, les pays africains doivent être à la hauteur des enjeux du marché et de la communication touristique en particulier et de la promotion en général.
D'ailleurs, c'est grâce à une vision exacte, de ce que doit être a la fois l’aménagement des pôles touristiques, l’hôtellerie, le transport aérien, et les activités de services que le tourisme de la sous région pourra se développer. Encore que, de tous les continents, c’est particulièrement en Afrique que le développement de demain va se poursuivre, à travers, l’enseignement, la formation professionnelle, les voyages, les infrastructures, le numérique, l’aviation, l’hôtellerie et les industries de services qui ont le plus grand potentiel à contribuer davantage au développement économique et social du monde.
Justement le transport aérien, une des plus grandes faiblesses du Sénégal, se doit à travers un model économique viable, qui prend en compte la composante « agences de voyages » bien qu’elle tend à disparaitre faute de restructuration adaptée qu’elles soient en ligne (OTA - Online Travel Agency), ou des (CPL comparateurs de prix en ligne), ou même classique, devra orienter ce secteur stratégique à impulser le tourisme domestique et international.
Le Sénégal doit apprendre de ses erreurs et de la réussite de ses concurrents pour s’offrir une visibilité accès sur une gestion de l’e-tourisme et du open sky. Le développement du tourisme en ligne a modifié la chaîne de valeur traditionnelle qui séparait d’un côté les producteurs de voyage (compagnies aériennes, hôteliers, loueurs de voitures...) et de l’autre les distributeurs / assembleurs de produits de voyage (réseaux d’agences de voyage, tour-opérateurs,...).
En facilitant la distribution en ligne, Internet a permis aux producteurs de développer leur propre distribution directe et de diversifier ainsi leurs canaux de distribution au détriment des agences de voyages classique. L’enjeu pour nos dirigeants, est de faire en sorte que les politiques publiques, soient conçues de telle manière et de telle façon, à tirer le meilleur profit de la capacité unique et diverse des réserves touristiques de l’Afrique, à être un catalyseur de la croissance économique mondiale au profit des Africains.
Voila ma contribution à la définition du tourisme, qui, au-delà de cette vision du marketing territorial, est cette compréhension de l’e-tourisme, au travers duquel le secteur privé Sénégalais et les autorités en charge de la formation professionnelle doivent prendre conscience, plus particulièrement dans la formation diplômant des futurs acteurs, qui seront appelés à conduire les changements, tant dans la politique de la promotion et du marketing numérique, que dans la transformation de l’activité touristique. Non pas que le commerce soit devenu dématérialisé, mais il ne peut plus se concevoir sans intégrer les moyens numériques par lesquels le client touriste doit passer pour faire ses choix dans la variété de propositions disponibles à travers le web.
Mouhamed Faouzou DEME
faouzou@hotmail.com