Le début de la production des premiers barils de pétrole, qui était prévue au cours de cette année 2023, est finalement reporté en 2024, a annoncé l’opérateur Woodside, détenteur de 82% du gisement pétrolier de Sangomar, découvert en 2014. La production du premier baril de pétrole commercialisable de ce champ pétrolier situé à 100 km au sud de Dakar, avait été annoncée pour 2021, avant d’être repoussée à 2022, puis au dernier trimestre de 2023.
Le ministre des Finances et du Budget note que l’impact attendu de la production pétrogazière du Sénégal « est beaucoup plus vaste que les recettes tirées d’un budget », faisant remarquer que « les 90% des recettes issues des hydrocarbures sont affectées au budget général ».
« Dix pour cent » vont revenir au Fonds intergénérationnel, un compte spécial du Trésor qui n’est pas lié au budget général de l’État, a relevé Mamadou Moustapha Ba, selon qui « il est important de communiquer sur ces aspects ». « On fera un Conseil des ministres spécial sur ces questions.
Après, le ministre du Pétrole et des Énergies va rencontrer le public pour expliquer aux gens l’impact de cette production parce que, parfois, des gens font des commentaires inexacts », a-t-il fait savoir. « On attendait 51,8 milliards FCFA de recettes du pétrole en 2023, mais dans le budget général, les recettes issues des hydrocarbures normalement mobilisées par la direction générale des impôts et des domaines tournaient autour des 19 milliards francs CFA », a ajouté le ministre des Finances.
« Sur les 51,8 milliards, les 14 sont des recettes non fiscales recouvrées par le Trésor public », a précisé M. Ba. Il relève que « même en ne recevant pas les 14 milliards de FCFA, le Trésor public ne connaîtra pas de moins-value parce que les dividendes qu’ont reçues des entreprises où l’État a des actions, a augmenté ».
Le Grand Panel
Le ministre des Finances et du Budget note que l’impact attendu de la production pétrogazière du Sénégal « est beaucoup plus vaste que les recettes tirées d’un budget », faisant remarquer que « les 90% des recettes issues des hydrocarbures sont affectées au budget général ».
« Dix pour cent » vont revenir au Fonds intergénérationnel, un compte spécial du Trésor qui n’est pas lié au budget général de l’État, a relevé Mamadou Moustapha Ba, selon qui « il est important de communiquer sur ces aspects ». « On fera un Conseil des ministres spécial sur ces questions.
Après, le ministre du Pétrole et des Énergies va rencontrer le public pour expliquer aux gens l’impact de cette production parce que, parfois, des gens font des commentaires inexacts », a-t-il fait savoir. « On attendait 51,8 milliards FCFA de recettes du pétrole en 2023, mais dans le budget général, les recettes issues des hydrocarbures normalement mobilisées par la direction générale des impôts et des domaines tournaient autour des 19 milliards francs CFA », a ajouté le ministre des Finances.
« Sur les 51,8 milliards, les 14 sont des recettes non fiscales recouvrées par le Trésor public », a précisé M. Ba. Il relève que « même en ne recevant pas les 14 milliards de FCFA, le Trésor public ne connaîtra pas de moins-value parce que les dividendes qu’ont reçues des entreprises où l’État a des actions, a augmenté ».
Le Grand Panel