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Le colonel Kébé enseignant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis – Un danger pour les étudiants !


Rédigé le Vendredi 11 Septembre 2020 à 00:34 | Lu 220 fois | 0 commentaire(s)




Le colonel Kébé enseignant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis – Un danger pour les étudiants !

C’est comme qui dirait le loup entré dans la bergerie le colonel Kébé, ce “rewmiste” qui a déserté les rangs du parti d’Idrissa Seck est réputé pour ses penchants homosexuels, son grand appétit sexuel pour les jeunes. Cette propension est avérée puisqu’elle lui vaudra de lourdes sanctions dans l’armée alors qu’il était encore capitaine.
Récemment, il avait été arrêté par la gendarmerie pour avoir appelé une “révolte populaire” sur facebook.

Inculpé par le doyen des juges, il bénéficie d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. Cet homme est dangereux pour les jeunes car il traîne des tares quasi congénitales.

Jugez-en plutôt :
En effet, le colonel Kébé a été mis en cause dans des scandales d’harcèlement sexuel, d’attentats à la pudeur… entre 1985 et 1995.
En 1985, plusieurs soldats avaient porté plainte contre lui pour des histoires de mœurs. Il était à l’époque Commandant de la 11e compagnie des Fusiliers-voltigeurs (Cfv) et Commandant de la Place d’Armes de Kédougou.
Le chef de cabinet du Chef d’Etat-major général des Armées (Cemga) d’alors, regrettait dans un rapport que les faits reprochés à l’officier n’aient pas été bien sanctionnés.
Il ne savait pas si bien dire, car le capitaine Kébé va commettre les mêmes actes en 1994 dans une chambre d’hôtel Niji, en marge de la manœuvre Ndiambour VII de Tambacounda où il avait tenté de violer un jeune soldat qui le dénoncera.
Ces faits ajoutés à d’autres relatés par un autre soldat, coûtent à Kébé 45 jours de d’arrêt de rigueur de la part du Cemga.
Les sanctions seront corsées, car la punition prononcée par le Cemga avait pour conséquence l’ajournement du capitaine Kébé pour le bénéfice de l’avancement à l’ancienneté.
Le rapport n°892/Emat du 2 décembre 1996, évoquait les turpitudes de cet officier et, en 1997, il sera ajourné pour le grade de commandant alors qu’il totalisait au 31 décembre 1996 près de 8 ans dans le grade de capitaine.
Il restera encore longtemps sans une promotion, car en 1997, le général Lamine Cissé alors Cemga, lui refuse un autre avancement.
Malgré ces sanctions, il récidive mais, cette fois, c’est sa propre épouse qui le surprend en flagrant délit dans son salon avec un jeune garçon qu’il hébergeait. Celle-ci le dénonce à la Prévôté.
Une situation qui pousse le Directeur de la sécurité militaire, à la date du 7 août 1997, à proposer son «élimination de l’Armée active, afin de préserver la bonne réputation de l’institution militaire».
L’affaire inscrite au rôle du Tribunal militaire lors de l’audience du 24 août 1999, est vidée après délibération le 24 août 1999. Il a été condamné 15 mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
Dans une note transmise au colonel, le chef d’Etat-major de l’Armée de terre et, partant du procès-verbal n°00026 du 21 janvier 1197, le Général Lamine Cissé, Cemga d’alors, avait proposé la traduction du capitaine Abdourahim Kébé devant un Conseil d’enquête en vue de sa radiation des cadres. En vain.
Ce qui ne l’a pas  empêché, plus tard d’être promu colonel par on ne sait quelle magie.
« Creusant » dakarposte a pu se procurer le fameux rapport dont la note qui porte l’estampille du Général Lamine Cissé.  Ce qu’écrit noir sur blanc, ce dernier est tout simplement inouï.
Dans ce rapport, le Général révèle que Kébé use de son ascendance sur des soldats placés sous ses ordres pour leur imposer des relations sexuelles contre nature. « En effet, commandant la 11oC.F.V sise à Kedougou, en 1985, le capitaine Abdourahim Kébé a fait l’objet d’une plainte de la part du soldat de 1ère classe Ét. B. et des soldats de 1ère classe J. B. S. matricule 6 7… et de J. M. G. tous de la même unité. L’audition de l’adjudant A. S. et des soldats de 1ère classe en question avait confirmé la véracité des faits que le soldat de 1ere classe E. B. reprochait à son commandant d’unité. Le capitaine Kébé a récidivé en 1994 en exerçant des harcèlements sexuels sur le soldat M. S. de la DIRPA ».
Plus  choquant,  il est mentionné dans ce rapport:   qu’en « 1997, son goût très prononcé de l’alcool et sa passion très marquée des relations sexuelles contre nature l’ont encore poussé à exercer des harcèlements sexuels  violents et répétés sur la personne du soldat de 1ère classe Mb. MB. matricule 04…. du GABOM. En plus de ce comportement scandaleux au sein de l’institution militaire, le capitaine Kébé perpétue ces pratiques contre nature avec un garçon nommé Ou. S. qu’il a hébergé chez lui. D’ailleurs, le 08 novembre 1996 vers 4 heures du matin, Mme Kébé née S. ND. l’a surpris dans le salon entrain de forniquer ce garçon qu’il déclare préférer à sa femme et a déjà porté plainte au niveau de la Brigade Prévôtale. Compte tenu de tout ce qui précéde, la Sécurité Militaire estime que le comportement du capitaine Abdourahim Kébé n’est pas compatible avec son statut d’officier ».
D’ailleurs, dans le document dit Avis de Punition signé par le cabinet de l’État-Major, il est écrit : « une punition de quarante-cinq jours de rigueur, avec avertissement, est infligée au Capitaine Abdourahim Kébé  du Bataillon Hors Rang, par ordre du Général de Division, Chef d’Etat-Major Général des Armées ». Motif ? Atteinte aux bonnes mœurs.
Quid des circonstances « Selon les comptes rendus parvenus à l’Etat-Major Général et le rapport de la Sécurité Militaire, a exercé récemment des pressions morales et physiques sur des Hommes de Troupe en vue de pratiques contraires à l’éthique militaire, au respect de la discipline et à l’exercice du Commandement. Le compte rendu de punition dûment établi sera adressé à l’Etat-Major Général des Armées /Cabinet par voie hiérarchique au plus tard le 20 février 1995. »
Comment, après toutes ces atteintes aux bonnes mœurs, à l’intégrité de jeunes garçons cet homme a pu se retrouver comme enseignant dans une université ? Son statut est celui d’un danger public laissé en liberté. Sa place n’est-elle pas dans une prison ?




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