Le Mali dénonce la non-exécution des décisions de la Cour de l’UEMOA
Dans un communiqué rendu public, le gouvernement malien a tenu à dénoncer le non levé des sanctions prononcées par la Conférence des Chefs d’ Etat et de Gouvernement de l’UEMOA. En effet, comme rappelle ledit communiqué, le 24 mars 2022, la Cour de Justice de l’UEMOA avait ordonné le « sursis à exécution des sanctions » suite à une bataille judiciaire engagée par les avocats du Mali. Le constat est que depuis que cette décision a été rendue, les instances de l’Union tardent à s’exécuter malgré la double notification faite à la fois par la Cour et le gouvernement malien. Le pays de Assimi Goita continue ainsi de subir ces sanctions que le gouvernement malien considère comme une violation des « règles communautaires notamment les dispositions garantissant l’indépendance de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest » précise-t-on.
Allant plus loin, le gouvernement malien craint une volonté « d’asphyxie du peuple malien » et une mainmise de la CEDEAO qui ne disposant d’instrument nécessaire à l’exécution de ses sanctions financières et économique se serait, rapporte le communiqué, « appuyée sur les outils de l’UEMOA ». En tout état de cause, le Mali considère qu’à « partir du moment où la décision de l’UEMOA est remise en cause, la CEDEAO devrait suspendre l’exécution des sanctions prononcées ». Il prend ainsi « à témoin la communauté nationale et internationale face au non-respect de l’UEMOA de ses propres textes et aux dangers que cela constitue pour la crédibilité et la fiabilité de cette institution ». La transition appelle aussi « la CEDEAO, l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unies à s’engager activement afin que l’UEMOA se conforme à la légalité internationale et aux décisions de son propre organe de contrôle juridictionnel » tout en réaffirmant son ouverture au dialogue.
A noter que depuis un moment, le débat sur la sortie du Mali des espaces d'intégration ouest-africaine est posé.
Dans un communiqué rendu public, le gouvernement malien a tenu à dénoncer le non levé des sanctions prononcées par la Conférence des Chefs d’ Etat et de Gouvernement de l’UEMOA. En effet, comme rappelle ledit communiqué, le 24 mars 2022, la Cour de Justice de l’UEMOA avait ordonné le « sursis à exécution des sanctions » suite à une bataille judiciaire engagée par les avocats du Mali. Le constat est que depuis que cette décision a été rendue, les instances de l’Union tardent à s’exécuter malgré la double notification faite à la fois par la Cour et le gouvernement malien. Le pays de Assimi Goita continue ainsi de subir ces sanctions que le gouvernement malien considère comme une violation des « règles communautaires notamment les dispositions garantissant l’indépendance de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest » précise-t-on.
Allant plus loin, le gouvernement malien craint une volonté « d’asphyxie du peuple malien » et une mainmise de la CEDEAO qui ne disposant d’instrument nécessaire à l’exécution de ses sanctions financières et économique se serait, rapporte le communiqué, « appuyée sur les outils de l’UEMOA ». En tout état de cause, le Mali considère qu’à « partir du moment où la décision de l’UEMOA est remise en cause, la CEDEAO devrait suspendre l’exécution des sanctions prononcées ». Il prend ainsi « à témoin la communauté nationale et internationale face au non-respect de l’UEMOA de ses propres textes et aux dangers que cela constitue pour la crédibilité et la fiabilité de cette institution ». La transition appelle aussi « la CEDEAO, l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unies à s’engager activement afin que l’UEMOA se conforme à la légalité internationale et aux décisions de son propre organe de contrôle juridictionnel » tout en réaffirmant son ouverture au dialogue.
A noter que depuis un moment, le débat sur la sortie du Mali des espaces d'intégration ouest-africaine est posé.