La majorité des populations utilisent l’assainissement autonome. Un système d’assainissement peu rentable pour les opérateurs privés qui s’y prêtent. Pour parvenir à un système plus rentable avec de la valeur ajoutée tirée des boues de vidanges. L’association africaine de l’eau a lancé, ce lundi, à Dakar, le projet de renforcement du partenariat entre les structures d’assainissements dans le cadre de l’assainissement autonome. Cet atelier de partage va permettre aux pays de la sous-région de partager de l’expérience de l’Onas. « Ce projet consiste à organiser le secteur de l’assainissement, organiser les vidangeurs et surtout essayer de créer de la valeur ajoutée par la création de sous-produits dans l’assainissement autonome des boues de vidanges, mais aussi à valoriser ces sous-produits », a soutenu le Directeur général de l’Onas. A l'en croire, « l’Onas est devenu une référence dans ce secteur dans la sous-région, compte tenu des résultats obtenus suite à la réalisation de plusieurs stations pour les boues de vidanges et des produits issus de ces stations sont valorisés ». D’ailleurs, ajoute-t-il, l’Onas, en partenariat avec la Fondation Bill et Belinda Gates, a installé « un appareil qui produit de l’eau distillée, mais aussi des cendres que l’on utilise pour l’engrais fertilisant dans le cadre de l’agriculture ».
En effet, selon le Directeur exécutif de l’Aae, Sylvain Ucher, cet atelier va permettre aux participants de reconnaitre la chaine de l’assainissement comme une activité qui puisse rapporter de l’argent à l’opérateur privé qui s’y prête. Car, soutient-il, dans nos capitales africaines, les vidangeurs déversent les boues dans les rivières d’à côté surtout dans un espace vide alors que tout cela n’est pas propice pour préserver la santé des enfants. Il propose d’organiser le système pour que les déchets puissent être vidangés de façon seine et faire de ces déchets de l’engrais, de la biomasse, de l’électricité.
En effet, selon le Directeur exécutif de l’Aae, Sylvain Ucher, cet atelier va permettre aux participants de reconnaitre la chaine de l’assainissement comme une activité qui puisse rapporter de l’argent à l’opérateur privé qui s’y prête. Car, soutient-il, dans nos capitales africaines, les vidangeurs déversent les boues dans les rivières d’à côté surtout dans un espace vide alors que tout cela n’est pas propice pour préserver la santé des enfants. Il propose d’organiser le système pour que les déchets puissent être vidangés de façon seine et faire de ces déchets de l’engrais, de la biomasse, de l’électricité.