«En 2019, à la proclamation des résultats, j’ai regroupé tous les candidats de l’opposition, notamment Ousmane Sonko, Madické Niang et Cheikh Issa Sall. Je leur ai dit que celui qui a l’ambition de diriger un pays doit éviter d’y mettre le feu et le réduire en cendres». Ainsi s’exprimait, ce mercredi le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, qui s’est rendu au domicile du maire de Thiès, Dr Babacar Diop, à Sampathé, pour lui présenter ses condoléances, suite au décès de son père Cheikh Mbacké Diop.
Idrissa Seck a fait comprendre que «le maire Babacar Diop fait partie de mes jeunes frères pour qui j’ai de l’affection et du respect pour son savoir et ses valeurs. Aujourd’hui, il occupe le poste de maire de la ville de Thiès. J’ai été aussi maire de Thiès. Toutefois, en tant que maire de la ville, je suis son administré. C’est quelqu’un que j’ai toujours estimé, du fait que les étudiants n’ont jamais manqué de lui témoigner leur confiance pour diriger leur amicale».
Et de poursuivre : «En 2019, c’est son parti qui m’a investi comme candidat à la Présidentielle, à l’issue d’un Congrès. A la proclamation des résultats, certains nous ont attribué la victoire confisquée par le pouvoir. J’ai regroupé tous les candidats de l’opposition, notamment Ousmane Sonko, Madické Niang et Cheikh Issa Sall. Je leur ai dit que celui qui a l’ambition de diriger un pays doit éviter d’y mettre le feu et le réduire en cendres. Les jeunes nous invitent à descendre dans les rues pour manifester. Mais ce n’est pas la solution. J’ai donc refusé de descendre dans la rue. Je me suis gardé d’introduire un recours auprès du Conseil constitutionnel».
Quelques mois plus tard, fait savoir le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), «le président de la République a initié un dialogue national. Au sein de l’opposition, nous étions tous d’accord pour discuter des problématiques qui intéressent la vie de notre Nation. Déthié Fall, qui était mon proche collaborateur, avait représenté l’opposition au dialogue national, sous la conduite du défunt général Niang. A l’issue des concertations, la classe politique s’est entendue sur 25 points d’accord. Peut-être qu’il y avait deux à trois points de désaccord. Le plus important point de divergence, c’était de désigner le chef de l’opposition. Le président de la République Macky Sall et la majorité ont pensé que le chef de l’opposition devait être celui qui est arrivé deuxième à la Présidentielle de 2019, surtout qu’il a été élu au suffrage universel direct. Les opposants n’étaient pas d’accord avec le président de la République. L’ancien président Abdoulaye Wade a révélé que le chef de l’opposition devait être issu du Parti démocratique sénégalais (PDS), parti politique de l’opposition disposant du plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale, après la coalition de la majorité présidentielle. Ousmane Sonko a soutenu que ce débat ne l’intéressait guère. Les autres (Khalifa Sall et compagnie) ont salué l’idée du président de la République, mais ont dit que ce débat devrait être tranché après la Présidentielle de 2024. En vérité, les opposants ne voulaient pas que je sois le chef de l’opposition qui devait bénéficier d’un budget de 2 à 4 milliards F CFA. Le statut du chef de l’opposition était donc le point de désaccord principal entre le pouvoir et l’opposition».
Idrissa Seck poursuit pour souligner : «Quand la pandémie de Covid-19 a frappé notre pays, le président de la République a appelé tous les chefs de parti, du pouvoir comme ceux de l’opposition. Le président de la République m’a tendu la main pour faire face à la Covid-19. Sa requête a rencontré mon agrément. J’ai mis de côté mon intérêt personnel pour me mettre au service de la communauté, afin de permettre au chef de l’État à faire face à la pandémie. J’avais pensé à Babacar Diop, proposé comme ministre pour m’engager sur ce chantier avec Macky Sall. Il a décliné mon offre (d’être ministre). Nos points de vue n’ont pas convergé par rapport à mon entrisme dans le gouvernement. Sinon, nous avons gardé les meilleurs rapports.»
Il a prié pour que Babacar réussisse sa mission à la tête de l’institution municipale, avant de remarquer : «Quand je suis arrivé nuitamment dans la ville, j’ai été subjugué par l’éclairage public. Il a su réhabiliter le réseau électrique que j’avais installé en 2004.»
Pour sa part, le maire Babacar Diop dit avoir toujours «eu beaucoup d’estime pour le président Idrissa Seck». C’est pourquoi, poursuit-il, «j’avais pris la responsabilité de vous investir lors de la Présidentielle de 2019. Tous les Thiesseois sont conscients de votre engagement pour la ville. Ce qui vous a valu votre emprisonnement sous le régime de Me Wade. Des gens ont tenu des propos malveillants sur vous. Quand je suis devenu maire, j’ai plus eu conscience de ce que vous avez fait pour votre ville. Thiès vous doit beaucoup. J’ai lu des dossiers confidentiels que les Thiessois n’ont pas vus. J’ai lu des courriers de l’ancien président Wade adressés à l’ancien ministre des Finances Abdoulaye Diop en faveur de la ville. Toutes ces lettres témoignent de votre attachement pour la ville. Vous êtes un symbole pour cette ville».
Idrissa Seck a fait comprendre que «le maire Babacar Diop fait partie de mes jeunes frères pour qui j’ai de l’affection et du respect pour son savoir et ses valeurs. Aujourd’hui, il occupe le poste de maire de la ville de Thiès. J’ai été aussi maire de Thiès. Toutefois, en tant que maire de la ville, je suis son administré. C’est quelqu’un que j’ai toujours estimé, du fait que les étudiants n’ont jamais manqué de lui témoigner leur confiance pour diriger leur amicale».
Et de poursuivre : «En 2019, c’est son parti qui m’a investi comme candidat à la Présidentielle, à l’issue d’un Congrès. A la proclamation des résultats, certains nous ont attribué la victoire confisquée par le pouvoir. J’ai regroupé tous les candidats de l’opposition, notamment Ousmane Sonko, Madické Niang et Cheikh Issa Sall. Je leur ai dit que celui qui a l’ambition de diriger un pays doit éviter d’y mettre le feu et le réduire en cendres. Les jeunes nous invitent à descendre dans les rues pour manifester. Mais ce n’est pas la solution. J’ai donc refusé de descendre dans la rue. Je me suis gardé d’introduire un recours auprès du Conseil constitutionnel».
Quelques mois plus tard, fait savoir le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), «le président de la République a initié un dialogue national. Au sein de l’opposition, nous étions tous d’accord pour discuter des problématiques qui intéressent la vie de notre Nation. Déthié Fall, qui était mon proche collaborateur, avait représenté l’opposition au dialogue national, sous la conduite du défunt général Niang. A l’issue des concertations, la classe politique s’est entendue sur 25 points d’accord. Peut-être qu’il y avait deux à trois points de désaccord. Le plus important point de divergence, c’était de désigner le chef de l’opposition. Le président de la République Macky Sall et la majorité ont pensé que le chef de l’opposition devait être celui qui est arrivé deuxième à la Présidentielle de 2019, surtout qu’il a été élu au suffrage universel direct. Les opposants n’étaient pas d’accord avec le président de la République. L’ancien président Abdoulaye Wade a révélé que le chef de l’opposition devait être issu du Parti démocratique sénégalais (PDS), parti politique de l’opposition disposant du plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale, après la coalition de la majorité présidentielle. Ousmane Sonko a soutenu que ce débat ne l’intéressait guère. Les autres (Khalifa Sall et compagnie) ont salué l’idée du président de la République, mais ont dit que ce débat devrait être tranché après la Présidentielle de 2024. En vérité, les opposants ne voulaient pas que je sois le chef de l’opposition qui devait bénéficier d’un budget de 2 à 4 milliards F CFA. Le statut du chef de l’opposition était donc le point de désaccord principal entre le pouvoir et l’opposition».
Idrissa Seck poursuit pour souligner : «Quand la pandémie de Covid-19 a frappé notre pays, le président de la République a appelé tous les chefs de parti, du pouvoir comme ceux de l’opposition. Le président de la République m’a tendu la main pour faire face à la Covid-19. Sa requête a rencontré mon agrément. J’ai mis de côté mon intérêt personnel pour me mettre au service de la communauté, afin de permettre au chef de l’État à faire face à la pandémie. J’avais pensé à Babacar Diop, proposé comme ministre pour m’engager sur ce chantier avec Macky Sall. Il a décliné mon offre (d’être ministre). Nos points de vue n’ont pas convergé par rapport à mon entrisme dans le gouvernement. Sinon, nous avons gardé les meilleurs rapports.»
Il a prié pour que Babacar réussisse sa mission à la tête de l’institution municipale, avant de remarquer : «Quand je suis arrivé nuitamment dans la ville, j’ai été subjugué par l’éclairage public. Il a su réhabiliter le réseau électrique que j’avais installé en 2004.»
Pour sa part, le maire Babacar Diop dit avoir toujours «eu beaucoup d’estime pour le président Idrissa Seck». C’est pourquoi, poursuit-il, «j’avais pris la responsabilité de vous investir lors de la Présidentielle de 2019. Tous les Thiesseois sont conscients de votre engagement pour la ville. Ce qui vous a valu votre emprisonnement sous le régime de Me Wade. Des gens ont tenu des propos malveillants sur vous. Quand je suis devenu maire, j’ai plus eu conscience de ce que vous avez fait pour votre ville. Thiès vous doit beaucoup. J’ai lu des dossiers confidentiels que les Thiessois n’ont pas vus. J’ai lu des courriers de l’ancien président Wade adressés à l’ancien ministre des Finances Abdoulaye Diop en faveur de la ville. Toutes ces lettres témoignent de votre attachement pour la ville. Vous êtes un symbole pour cette ville».