Le fleuve Gambie, qui traverse le village de Gouloumbou, est un véritable empire pour hippopotames. Constituant la principale source de revenu des populations riveraines qui y pêchent et cultivent à ses berges, il est aujourd’hui abandonné par les pêcheurs et autres usagers du fait du comportement d’un hippopotame « assassin » qui tue les personnes qui s’y aventurent. L’animal a accroché sur son tableau de chasse plus d’une vingtaine de victime dont la plupart sont des fils du terroir, même si quelques étrangers (principalement des Gambiens et des Maliens) sont aussi passés sous ses crocs. Il a attaqué deux pêcheurs mardi dont l’un est toujours en soins intensifs à l’hôpital régional de Tambacounda. Faute de pouvoir se débarrasser de l’hippopotame tueur qui les empêche de pratiquer la pêche, les responsables des jeunes et des femmes n’en peuvent plus de le voir continuer de tuer les populations dans les eaux du fleuve.
Très outrés par les attaques mortelles de la bête et le laxisme dont font montre les autorités, les villageois ont fait face à la presse pour dénoncer la situation et exiger une prise en charge définitive de la situation. Yérim Diop, responsable des jeunes, alerte : « La situation nous dépasse et nous met hors de nous-mêmes, car l’hippopotame est mieux considéré que les populations. Il peut tuer les habitants, mais personne n’a le droit de s’en prendre à lui », rugit le jeune homme. A ce jour, 25 personnes sont tuées sans qu’aucune mesure ne soit prise pour neutraliser l’animal. Mor Ngom, ex-ministre de l’Environnement, avait donné des pirogues aux pêcheurs pour leur assurer une meilleure sécurité dans les bras du fleuve. « Depuis, elles sont parquées et inutilisées. L’une d'elles s’est gâtée et les moteurs grippés. Mardi dernier, le tueur a encore fait parler de lui en s’attaquant à deux pêcheurs dont l’un est grièvement blessé », s’offusque Yérim qui dit en appeler à la réaction immédiate des autorités avant que les populations ne décident, elles-mêmes, de prendre la chose en main.
Bineta Gaye, représentante des femmes, a partagé les préoccupations des villageois. « Dans notre village, l’hippopotame a plus de considération que les humains, car il peut tuer sans être inquiété alors que les hommes n’osent pas prendre leur revanche, au risque de voir la justice s’acharner contre eux. Selon elle, l'espèce ne milite pas pour l’émergence que l’actuel régime crie sur tous les toits (Sic). Même les cultivateurs ne sont pas épargnés par ses assauts répétés. Il arrive qu’il descende dans les champs de banane ou de mil et dévaste toutes les récoltes ». Elle promet de prendre ses responsabilités : « Nous avons assez attendu du soutien sans rien voir. Cependant, nous risquons de concocter un plan de liquidation de la bête, au prix d’être condamnés. Sinon, il risque de nous exterminer ».
Très outrés par les attaques mortelles de la bête et le laxisme dont font montre les autorités, les villageois ont fait face à la presse pour dénoncer la situation et exiger une prise en charge définitive de la situation. Yérim Diop, responsable des jeunes, alerte : « La situation nous dépasse et nous met hors de nous-mêmes, car l’hippopotame est mieux considéré que les populations. Il peut tuer les habitants, mais personne n’a le droit de s’en prendre à lui », rugit le jeune homme. A ce jour, 25 personnes sont tuées sans qu’aucune mesure ne soit prise pour neutraliser l’animal. Mor Ngom, ex-ministre de l’Environnement, avait donné des pirogues aux pêcheurs pour leur assurer une meilleure sécurité dans les bras du fleuve. « Depuis, elles sont parquées et inutilisées. L’une d'elles s’est gâtée et les moteurs grippés. Mardi dernier, le tueur a encore fait parler de lui en s’attaquant à deux pêcheurs dont l’un est grièvement blessé », s’offusque Yérim qui dit en appeler à la réaction immédiate des autorités avant que les populations ne décident, elles-mêmes, de prendre la chose en main.
Bineta Gaye, représentante des femmes, a partagé les préoccupations des villageois. « Dans notre village, l’hippopotame a plus de considération que les humains, car il peut tuer sans être inquiété alors que les hommes n’osent pas prendre leur revanche, au risque de voir la justice s’acharner contre eux. Selon elle, l'espèce ne milite pas pour l’émergence que l’actuel régime crie sur tous les toits (Sic). Même les cultivateurs ne sont pas épargnés par ses assauts répétés. Il arrive qu’il descende dans les champs de banane ou de mil et dévaste toutes les récoltes ». Elle promet de prendre ses responsabilités : « Nous avons assez attendu du soutien sans rien voir. Cependant, nous risquons de concocter un plan de liquidation de la bête, au prix d’être condamnés. Sinon, il risque de nous exterminer ».