"Il convient de retenir que notre agriculture est en train de se bonifier, de se diversifier dans une dynamique de développement durable. Elle subit une véritable métamorphose et va être plus compétitive, plus durable" a soutenu le ministre au terme de la visite du stand Sénégal au 54-e Salon international de l’agriculture de Paris (SIA, 25 février-5 mars).
Pape Abdoulaye Seck a, de ce fait, appelé à "avoir un nouveau comportement devant la révolution agricole en cours au Sénégal" et souhaité que "chacun apporte sa contribution pour que l’agriculture devienne une réalité visible et palpable".
"Nous allons transformer graduellement l’agriculture, aller plus loin pour matérialiser la vision du président de la République d’accélération de la cadence pour l’autosuffisance alimentaire inscrite dans le Plan Sénégal émergent (PSE)", a soutenu le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Revenant sur les dispositions introduites dans le stand du Sénégal, Dr Pape Abdoulaye Seck a relevé une "meilleure amélioration de la présentation, la qualité des emballages et le professionnalisme de plus de plus avéré des acteurs".
"On note une montée en puissance des produits transformés", a relevé le ministre, soulignant l’importance de la transformation qui aiderait à régler les pertes post récolte évaluées entre 20 et 40%.
Toutefois, Dr Pape Abdoulaye Seck qui reconnaît qu’il y a "encore du chemin à faire", a appelé à "plus et mieux communiquer" afin que le grand public puisse prendre connaissance des multiples acquis de l’agriculture sénégalaise.
Après la visite du stand du Sénégal, Dr Pape Abdoulaye Seck est allé prendre part à une rencontre d’échanges organisée par le Groupe interacadémique pour le développement (GID) en partenariat avec l’Académie d’agriculture de France (AAF).
Cette rencontre a permis de présenter les composantes du programme GID-FastDev (Forum africain des sciences et technologies pour le développement) pour l’agriculture 2017.
Le GID est une structure euro-africaine créée en 2007 par onze académies de l’Europe du Sud et du continent africain, renseigne une note remise à la presse.
Le réseau comprend aujourd’hui une trentaine d’académies et d’instances scientifiques nationales représentatives de la région. Il organise chaque année des forums de réflexion euro-méditerranéens (Paramenides) et euro-africains (Fast-Dev).