Le Sénégal, à l’instar de vingt et un (21) autres pays Africains, fait partie des vingt-cinq (25) pays les plus pauvres de la planète selon le Fonds Monétaire international (FMI). Quatre-vingt-huit pour cent (88%) de ce lot de pays dont les peuples sont les plus affamés de l’univers, outre le fait qu’ils produisent moins de richesses dans le monde, ont la particularité de partager une terre inutilement riche pour ses dignes fils : le sol africain. Avec un produit moyen intérieur brut (PIB) de 569,36 par habitant pour l’année 2015, trente-deux pour cent (32%) d’entre eux ont un trait d’union : l’union économique monétaire ouest Africaine (UEMOA).
L’UEMOA a été créée par le traité de Dakar du 10 janvier 1994 signé par les sept (7) chefs d’Etat et de gouvernement des pays de l’Afrique ayant en commun l’usage du franc de la communauté francophone d’Afrique (FCFA). C’est trois (3) années plus tard que la Guinée Bissau allait rejoindre l’union portant à huit (8) le nombre de pays qui la composent. Au regard de la publication de cette liste par le FMI, Sept (7) pays des huit (8) que compte l’institution ouest Africaine sont dans la situation de nations dont l’essentiel de leurs peuples n’a pas de ressources suffisantes pour satisfaire leurs besoins primaires.
Hormis la Côte-d’Ivoire, tous les autres pays partageant le FCFA sont inscrits dans cette liste de paumés de la terre. Ce constat remet-il en cause la raison d’être de l’UEMOA ? Je ne le pense pas. Car, force est de reconnaitre que, les pays membres de l’union ont Co acté un certain nombre de mesures pertinentes, tendant surtout à l’harmonisation de leurs législations particulièrement celles relatives au régime de la fiscalité.
On peut en citer : (i) Entrée en vigueur du régime tarifaire préférentiel transitoire (1996) ; (ii) Fixation à trente pour cent (30%) du taux maximum des droits de douane dans le cadre du tarif extérieur commun (TEC) 1998 ; (iii) libre circulation en franchise totale de droits et taxes d’entrée pour les produits de l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat et les produits industriels originaires agréés (1999). Autant de mesures et directives fondées sur la nécessité de permettre une circulation plus fluide des biens et services et des peuples dans son espace.
Cette observation, basée souvent sur des indicateurs peu fiables, ne nous replonge-t-elle pas dans la lancinante problématique sur la souveraineté monétaire de nos Etats, sur l’utilisation du FCFA ?
Quoi qu’il en soit, cette remarque constitue, à n’en point douter, un argument en plus sur la nécessité voire l’urgence de pousser la réflexion sur ce questionnement. Un problème qui n’a que trop duré et qui continue de mettre à nu l’absence de volonté des chefs d’Etat Africains, éternels discoureurs sur des questions notionnelles pendant que les priorités sont ailleurs.
L’UEMOA a été créée par le traité de Dakar du 10 janvier 1994 signé par les sept (7) chefs d’Etat et de gouvernement des pays de l’Afrique ayant en commun l’usage du franc de la communauté francophone d’Afrique (FCFA). C’est trois (3) années plus tard que la Guinée Bissau allait rejoindre l’union portant à huit (8) le nombre de pays qui la composent. Au regard de la publication de cette liste par le FMI, Sept (7) pays des huit (8) que compte l’institution ouest Africaine sont dans la situation de nations dont l’essentiel de leurs peuples n’a pas de ressources suffisantes pour satisfaire leurs besoins primaires.
Hormis la Côte-d’Ivoire, tous les autres pays partageant le FCFA sont inscrits dans cette liste de paumés de la terre. Ce constat remet-il en cause la raison d’être de l’UEMOA ? Je ne le pense pas. Car, force est de reconnaitre que, les pays membres de l’union ont Co acté un certain nombre de mesures pertinentes, tendant surtout à l’harmonisation de leurs législations particulièrement celles relatives au régime de la fiscalité.
On peut en citer : (i) Entrée en vigueur du régime tarifaire préférentiel transitoire (1996) ; (ii) Fixation à trente pour cent (30%) du taux maximum des droits de douane dans le cadre du tarif extérieur commun (TEC) 1998 ; (iii) libre circulation en franchise totale de droits et taxes d’entrée pour les produits de l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat et les produits industriels originaires agréés (1999). Autant de mesures et directives fondées sur la nécessité de permettre une circulation plus fluide des biens et services et des peuples dans son espace.
Cette observation, basée souvent sur des indicateurs peu fiables, ne nous replonge-t-elle pas dans la lancinante problématique sur la souveraineté monétaire de nos Etats, sur l’utilisation du FCFA ?
Quoi qu’il en soit, cette remarque constitue, à n’en point douter, un argument en plus sur la nécessité voire l’urgence de pousser la réflexion sur ce questionnement. Un problème qui n’a que trop duré et qui continue de mettre à nu l’absence de volonté des chefs d’Etat Africains, éternels discoureurs sur des questions notionnelles pendant que les priorités sont ailleurs.