L’Ua soucieuse du «visage de la démocratie sénégalaise»
Les manifestations n’ont pas observé de répit au lendemain des violences meurtrières ayant fait 9 morts, après la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans ferme pour «corruption de la jeunesse». Une affaire suivie par le monde dans ses différentes séquences depuis mars 2001. Le regain de violences, ce 1er juin, a eu une forte attention de la communauté internationale, de l’Afrique, de l’Europe, des Nations Unies aussi. Avec un maitre-mot : «préoccupé».
D’abord, les instances africaines ont fait valoir leur voix. L’Union africaine (Ua) dit suivre «de très près» les violences ayant 9 morts après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire Sweet Beauté.
Dans un communiqué, le président de la commission, Moussa Faki Mahamat, «condamne fermement de telles violences et appelle à leur cessation immédiate». L’Ua, dont Macky Sall a été le président en exercice jusqu’’en février dernier, appelle tous les acteurs politiques à «observer la plus grande retenue et à éviter de tels actes qui ternissent le visage de la démocratie sénégalaise dont l’Afrique a toujours été fière».
M. Faki exhorte au «respect du droit des citoyens à exercer leurs droits de liberté d’expression et de manifestation» et «incite instamment tous les citoyens à respecter l’ordre et la force de la loi». Enfin, l’organisation continentale invite tous les acteurs à «privilégier les voies du dialogue pour surmonter toutes leurs divergences quelle qu’elles soient».
La Cedeao pour un «règlement des différends par des moyens pacifiques»
La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) condamne fermement «les scènes de violences qui ont eu lieu dans le pays, après la condamnation de Ousmane Sonko et qui ont visé les forces de sécurité, les biens publics, les propriétés privées et troublé l’ordre public».
Suivant avec «inquiétude l’éruption de la violence au Sénégal», l’organisation «déplore la perte en vies humaines et appelle à la retenue et au règlement des différends par des moyens pacifiques». La Cedeao a par ailleurs indiqué dans son communiqué qu’elle suit de près l’évolution des événements et «appelle tous à défendre la réputation louable du pays en tant que bastion de paix et de stabilité».
L’Onu appelle à la «retenue»
L’Onu n’est pas en reste. Son secrétaire général «appelle au calme et à la retenue» au Sénégal et «condamne fermement l’utilisation de la violence», dans une déclaration à la presse du porte-parole adjoint de Antonio Guterres, Farhan Haq, repri¬se par Seneweb.
La France «extrêmement préoccupée»
Elle est accusée d’être du côté du pouvoir. Ses enseignes sont des cibles des manifestants. La France, comme d’autres pays ou organisations, dit être «extrêmement préoccupée par les violences qui ont éclaté (jeudi) au Sénégal, qui ont causé la mort de neuf personnes».
Dans un communiqué, Paris, à travers la porte-parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, appelle «à la retenue, à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal».
Bes Bi
Les manifestations n’ont pas observé de répit au lendemain des violences meurtrières ayant fait 9 morts, après la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans ferme pour «corruption de la jeunesse». Une affaire suivie par le monde dans ses différentes séquences depuis mars 2001. Le regain de violences, ce 1er juin, a eu une forte attention de la communauté internationale, de l’Afrique, de l’Europe, des Nations Unies aussi. Avec un maitre-mot : «préoccupé».
D’abord, les instances africaines ont fait valoir leur voix. L’Union africaine (Ua) dit suivre «de très près» les violences ayant 9 morts après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire Sweet Beauté.
Dans un communiqué, le président de la commission, Moussa Faki Mahamat, «condamne fermement de telles violences et appelle à leur cessation immédiate». L’Ua, dont Macky Sall a été le président en exercice jusqu’’en février dernier, appelle tous les acteurs politiques à «observer la plus grande retenue et à éviter de tels actes qui ternissent le visage de la démocratie sénégalaise dont l’Afrique a toujours été fière».
M. Faki exhorte au «respect du droit des citoyens à exercer leurs droits de liberté d’expression et de manifestation» et «incite instamment tous les citoyens à respecter l’ordre et la force de la loi». Enfin, l’organisation continentale invite tous les acteurs à «privilégier les voies du dialogue pour surmonter toutes leurs divergences quelle qu’elles soient».
La Cedeao pour un «règlement des différends par des moyens pacifiques»
La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) condamne fermement «les scènes de violences qui ont eu lieu dans le pays, après la condamnation de Ousmane Sonko et qui ont visé les forces de sécurité, les biens publics, les propriétés privées et troublé l’ordre public».
Suivant avec «inquiétude l’éruption de la violence au Sénégal», l’organisation «déplore la perte en vies humaines et appelle à la retenue et au règlement des différends par des moyens pacifiques». La Cedeao a par ailleurs indiqué dans son communiqué qu’elle suit de près l’évolution des événements et «appelle tous à défendre la réputation louable du pays en tant que bastion de paix et de stabilité».
L’Onu appelle à la «retenue»
L’Onu n’est pas en reste. Son secrétaire général «appelle au calme et à la retenue» au Sénégal et «condamne fermement l’utilisation de la violence», dans une déclaration à la presse du porte-parole adjoint de Antonio Guterres, Farhan Haq, repri¬se par Seneweb.
La France «extrêmement préoccupée»
Elle est accusée d’être du côté du pouvoir. Ses enseignes sont des cibles des manifestants. La France, comme d’autres pays ou organisations, dit être «extrêmement préoccupée par les violences qui ont éclaté (jeudi) au Sénégal, qui ont causé la mort de neuf personnes».
Dans un communiqué, Paris, à travers la porte-parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, appelle «à la retenue, à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal».
Bes Bi