“L’Etat doit indemniser Karim Wade pour se conformer à l’avis du Groupe de travail”, dixit, dans La Tribune, Seydi Gassama, le directeur exécutif de la section d’Amnesty International Sénégal. Se félicitant de la libération de Karim Wade, M. Gassama salue le geste du chef de l’Etat. Faisant partie de ceux qui pensaient que cette détention du fils d’Abdoulaye Wade relevait de l’arbitraire, il tape sur la table pour réclamer une indemnisation de l'ancien ministre.
“Le président Macky Sall a choisi de le gracier, c’est son choix et la Constitution lui en donne la prérogative. (…) Donc, à moins d’être mû par des considérations politiciennes, ou de nourrir une haine viscérale envers Karim Wade, on ne peut que s’en féliciter. Maintenant, il reste à l’Etat du Sénégal de l’indemniser pour se conformer entièrement à l’avis du Groupe de travail“, a t-il affirmé.
Revenant sur les propos du ministre de la Justice, Garde des sceaux, Maître Sidiki Kaba, par rapport à la poursuite de la traque de biens mal acquis, Seydi Gassama de confier: “La reddition des comptes est une exigence du peuple sénégalais, c’est aussi une exigence des bailleurs de fonds et de tous ceux qui aident ce pays sur le plan financier à mettre en oeuvre des projets de développement“. Selon lui, la lutte contre la corruption doit continuer, mais dans les règles établies par la constitution. C’est à dire que cette reddition des comptes ne devrait pas se faire en violation des droits fondamentaux des personnes poursuivies.
Selon toujours le directeur exécutif d’Amnesty International, la Crei, afin de se conformer avec les standards régionaux en internationaux, devrait être réformée. Et il se dit être fin prêt à apporter sa contribution au gouvernement, si toutefois il décidait de s’y atteler.
“Le président Macky Sall a choisi de le gracier, c’est son choix et la Constitution lui en donne la prérogative. (…) Donc, à moins d’être mû par des considérations politiciennes, ou de nourrir une haine viscérale envers Karim Wade, on ne peut que s’en féliciter. Maintenant, il reste à l’Etat du Sénégal de l’indemniser pour se conformer entièrement à l’avis du Groupe de travail“, a t-il affirmé.
Revenant sur les propos du ministre de la Justice, Garde des sceaux, Maître Sidiki Kaba, par rapport à la poursuite de la traque de biens mal acquis, Seydi Gassama de confier: “La reddition des comptes est une exigence du peuple sénégalais, c’est aussi une exigence des bailleurs de fonds et de tous ceux qui aident ce pays sur le plan financier à mettre en oeuvre des projets de développement“. Selon lui, la lutte contre la corruption doit continuer, mais dans les règles établies par la constitution. C’est à dire que cette reddition des comptes ne devrait pas se faire en violation des droits fondamentaux des personnes poursuivies.
Selon toujours le directeur exécutif d’Amnesty International, la Crei, afin de se conformer avec les standards régionaux en internationaux, devrait être réformée. Et il se dit être fin prêt à apporter sa contribution au gouvernement, si toutefois il décidait de s’y atteler.