Telle est en effet la volonté clairement exprimée par les tenants du pouvoir actuel. Une volonté réaffirmée hier, jeudi 16 juin, par le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, lors de la célébration de l’anniversaire de son divorce d’avec le parti socialiste, le 16 juin 1999. L’enseignement majeur à retenir ici est que le nombre de députés sénégalais a sensiblement varié au cours de l’histoire de ce pays.
Ainsi, au moment de l’indépendance, les représentants du peuple n’étaient que 80. Un effectif qui est passé à 100 en 1978, avec notamment l’entrée du Parti démocratique sénégalais dans l’hémicycle. Ce nombre est ensuite à 120 en 1983 et à 140 en 1998.
Toutefois, après la survenue de la première alternance au Sénégal, le 19 mars 2000, sous le coup de l’euphorie et de promesse électorale, le nombre sera revu à la baisse. De 140, il va passer à 120 parce que, disait-on, les députés étaient devenus des caisses de résonance du Parti socialiste et de son chef, Abdou Diouf. Paradoxalement, c’est ce même Abdoulaye Wade qui fera passer ce même chiffre de 120 à 150 députés, lors de la 11ème Législature ouverte par les élections du 3 juin 2007, marquées par le boycott de l’opposition dite «significative».
Ce qui n’avait pas manqué de susciter des critiques selon lesquelles le président Wade ne visait qu’une clientèle politique, avec une transhumance qui avait suivi la perte du pouvoir des Socialistes.
Sous Macky Sall également, on risque d’assister au même scénario. Au moment où la 12ème législature est considérée à tort ou à raison, comme la plus mauvaise, -sans pratiquement pas de groupe parlementaire de l’opposition-, le nombre de députés devrait passer de 150 à 160. Sans occulter la mise en place prochaine du Haut Conseil des Collectivités Locales ou selon territoires (HCCL ou HCCT), que d’aucuns qualifient de Sénat bis ; du Conseil économique social et environnement (CESE), dont on peine à connaître l’utilité.
Les différents présidents de l’Assemblée nationale
Lamine GUÈYE, Avocat, Président de 1960 à 1968
Amadou Cissé DIA, Docteur en médecine, Président de 1968 à 1983
Habib THIAM, Administrateur civil, Président de 1983 à 1984
Daouda SOW, Docteur en médecine, Président de 1984 à 1988
Abdoul Aziz NDAW, Secrétaire d’administration, Président de 1988 à 1993
Cheikh Abdoul Khadre CISSOKHO, Ingénieur Agronome, Président de 1993 à 2001
Youssou DIAGNE, Président de 2001 à 2002
Pape DIOP, Président de 2002 à 2007
Macky SALL, Ingénieur géologue, Président de juin 2007 à novembre 2008
Mamadou SECK, Economiste, Président de novembre 2008 à juin 2012.
Moustapha NIASSE, depuis juillet 2012
Sud Quotidien
Ainsi, au moment de l’indépendance, les représentants du peuple n’étaient que 80. Un effectif qui est passé à 100 en 1978, avec notamment l’entrée du Parti démocratique sénégalais dans l’hémicycle. Ce nombre est ensuite à 120 en 1983 et à 140 en 1998.
Toutefois, après la survenue de la première alternance au Sénégal, le 19 mars 2000, sous le coup de l’euphorie et de promesse électorale, le nombre sera revu à la baisse. De 140, il va passer à 120 parce que, disait-on, les députés étaient devenus des caisses de résonance du Parti socialiste et de son chef, Abdou Diouf. Paradoxalement, c’est ce même Abdoulaye Wade qui fera passer ce même chiffre de 120 à 150 députés, lors de la 11ème Législature ouverte par les élections du 3 juin 2007, marquées par le boycott de l’opposition dite «significative».
Ce qui n’avait pas manqué de susciter des critiques selon lesquelles le président Wade ne visait qu’une clientèle politique, avec une transhumance qui avait suivi la perte du pouvoir des Socialistes.
Sous Macky Sall également, on risque d’assister au même scénario. Au moment où la 12ème législature est considérée à tort ou à raison, comme la plus mauvaise, -sans pratiquement pas de groupe parlementaire de l’opposition-, le nombre de députés devrait passer de 150 à 160. Sans occulter la mise en place prochaine du Haut Conseil des Collectivités Locales ou selon territoires (HCCL ou HCCT), que d’aucuns qualifient de Sénat bis ; du Conseil économique social et environnement (CESE), dont on peine à connaître l’utilité.
Les différents présidents de l’Assemblée nationale
Lamine GUÈYE, Avocat, Président de 1960 à 1968
Amadou Cissé DIA, Docteur en médecine, Président de 1968 à 1983
Habib THIAM, Administrateur civil, Président de 1983 à 1984
Daouda SOW, Docteur en médecine, Président de 1984 à 1988
Abdoul Aziz NDAW, Secrétaire d’administration, Président de 1988 à 1993
Cheikh Abdoul Khadre CISSOKHO, Ingénieur Agronome, Président de 1993 à 2001
Youssou DIAGNE, Président de 2001 à 2002
Pape DIOP, Président de 2002 à 2007
Macky SALL, Ingénieur géologue, Président de juin 2007 à novembre 2008
Mamadou SECK, Economiste, Président de novembre 2008 à juin 2012.
Moustapha NIASSE, depuis juillet 2012
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