PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
Pôle Communication
COMMUNIQUE
Le Président de la République, par décret n° 2016-880 du 24 juin 2016, a gracié Messieurs Karim Meissa Wade, Ibrahima Aboukhalil dit Bibo Bourgi et Alioune Samba Diassé.
Il convient de préciser que cette mesure dispense seulement les condamnés de subir la peine d’emprisonnement restant à courir.
Ainsi, les sanctions financières contenues dans la décision de justice du 23 mars 2015 et la procédure de recouvrement déjà engagée demeurent.
Fait à Dakar, le 24 juin 2016
Le Service de Communication
Présidence de la République
3 Juillet 2012- Début des auditions de Karim Wade par la gendarmerie
Le 3 juillet, Karim Wade, ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, est auditionné par la gendarmerie à Colobane sur la gestion du précédent pouvoir. Il fera des allers et retours entre son domicile du Point E et la gendarmerie jusqu’en décembre.
17 avril 2013 – Karim Wade inculpé
Le 17 avril, Karim Wade est inculpé d’ »enrichissement illicite » pour, ensuite, être incarcéré à Dakar. Il avait été interpellé deux jours auparavant par les gendarmes et placé en garde à vue, quelques heures après que ses avocats eurent remis au parquet spécial de la CREI des justificatifs de sa fortune. Le 16 octobre, il est une nouvelle fois inculpé d’enrichissement illicite et maintenu en détention dans un autre volet de l’affaire.
31 Avril 2014 – Début du procès
Le 31 juillet, Karim Wade comparaît devant la CREI, se présentant comme un « prisonnier politique » au premier jour de son procès. Une dizaine de complices présumés, la plupart en liberté provisoire, comparaissent avec lui pour « enrichissement illicite et corruption ».
Il est accusé d’avoir illégalement acquis, par le biais de montages financiers complexes, un patrimoine de 178 millions d’euros, constitué de sociétés au Sénégal et l’étranger, de comptes bancaires, propriétés immobilières et voitures de luxe, ce qu’il nie.
En septembre, Karim Wade accuse l’actuel chef de l’Etat Macky Sall de vouloir le faire condamner pour l’empêcher de se présenter à la prochaine présidentielle. Le 11 novembre, le procureur de la cour spéciale Alioune Ndao est limogé et remplacé par Cheikh Tidiane Mara.
– 2015 – Condamnation de Karim
Le 4 février, devant des milliers de sympathisants de la coalition de l’opposition menée par son Parti démocratique sénégalais (PDS), Abdoulaye Wade se dit « prêt à donner » sa « vie » pour empêcher une condamnation de son fils et qualifie la CREI de « machin ».
En janvier, Karim Wade avait observé une grève de la faim de quelques jours pour, selon ses avocats, « faire respecter ses droits ». D’après ses partisans, il avait été auparavant « frappé et blessé » au tribunal, à la suite de son refus de comparaître « pour ne pas participer à une parodie de justice ».
17 Février 2017 – Le Parquet requiert 7 ans de prison ferme
Le 17 février, le parquet requiert contre lui sept ans de prison ferme, plus de 380 millions d’euros d’amende, une privation des droits civiques et une confiscation de ses biens.
23 mars 2015 – Condamnation définitive de Karim Wade à six ans de prison
Le 21 mars, deux jours avant le verdict, Karim Wade est choisi par le PDS comme son candidat pour la prochaine présidentielle. Le 23 mars, Karim Wade est condamné à six ans de prison ferme pour « enrichissement illicite ».
Pôle Communication
COMMUNIQUE
Le Président de la République, par décret n° 2016-880 du 24 juin 2016, a gracié Messieurs Karim Meissa Wade, Ibrahima Aboukhalil dit Bibo Bourgi et Alioune Samba Diassé.
Il convient de préciser que cette mesure dispense seulement les condamnés de subir la peine d’emprisonnement restant à courir.
Ainsi, les sanctions financières contenues dans la décision de justice du 23 mars 2015 et la procédure de recouvrement déjà engagée demeurent.
Fait à Dakar, le 24 juin 2016
Le Service de Communication
Présidence de la République
3 Juillet 2012- Début des auditions de Karim Wade par la gendarmerie
Le 3 juillet, Karim Wade, ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, est auditionné par la gendarmerie à Colobane sur la gestion du précédent pouvoir. Il fera des allers et retours entre son domicile du Point E et la gendarmerie jusqu’en décembre.
17 avril 2013 – Karim Wade inculpé
Le 17 avril, Karim Wade est inculpé d’ »enrichissement illicite » pour, ensuite, être incarcéré à Dakar. Il avait été interpellé deux jours auparavant par les gendarmes et placé en garde à vue, quelques heures après que ses avocats eurent remis au parquet spécial de la CREI des justificatifs de sa fortune. Le 16 octobre, il est une nouvelle fois inculpé d’enrichissement illicite et maintenu en détention dans un autre volet de l’affaire.
31 Avril 2014 – Début du procès
Le 31 juillet, Karim Wade comparaît devant la CREI, se présentant comme un « prisonnier politique » au premier jour de son procès. Une dizaine de complices présumés, la plupart en liberté provisoire, comparaissent avec lui pour « enrichissement illicite et corruption ».
Il est accusé d’avoir illégalement acquis, par le biais de montages financiers complexes, un patrimoine de 178 millions d’euros, constitué de sociétés au Sénégal et l’étranger, de comptes bancaires, propriétés immobilières et voitures de luxe, ce qu’il nie.
En septembre, Karim Wade accuse l’actuel chef de l’Etat Macky Sall de vouloir le faire condamner pour l’empêcher de se présenter à la prochaine présidentielle. Le 11 novembre, le procureur de la cour spéciale Alioune Ndao est limogé et remplacé par Cheikh Tidiane Mara.
– 2015 – Condamnation de Karim
Le 4 février, devant des milliers de sympathisants de la coalition de l’opposition menée par son Parti démocratique sénégalais (PDS), Abdoulaye Wade se dit « prêt à donner » sa « vie » pour empêcher une condamnation de son fils et qualifie la CREI de « machin ».
En janvier, Karim Wade avait observé une grève de la faim de quelques jours pour, selon ses avocats, « faire respecter ses droits ». D’après ses partisans, il avait été auparavant « frappé et blessé » au tribunal, à la suite de son refus de comparaître « pour ne pas participer à une parodie de justice ».
17 Février 2017 – Le Parquet requiert 7 ans de prison ferme
Le 17 février, le parquet requiert contre lui sept ans de prison ferme, plus de 380 millions d’euros d’amende, une privation des droits civiques et une confiscation de ses biens.
23 mars 2015 – Condamnation définitive de Karim Wade à six ans de prison
Le 21 mars, deux jours avant le verdict, Karim Wade est choisi par le PDS comme son candidat pour la prochaine présidentielle. Le 23 mars, Karim Wade est condamné à six ans de prison ferme pour « enrichissement illicite ».