Cette agitation syndicale découle en grande partie, de la cohabitation jugée «insoutenable» entre Serigne Mboup et les mouvements syndicaux, à la municipalité de Kaolack. Et cela, depuis son élection à la tête de la municipalité de Kaolack. Un feuilleton au cours duquel l’Intersyndicale remarque que l’édile de Kaolack n’a aucun respect pour les droits des travailleurs.
En tout cas, de l’avis de l’Intersyndicale, c’est le peu qu’elle a constaté dans sa méthode de gestion, où l’on voit les droits des travailleurs totalement piétinés. Le limogeage de l’agent municipal Allé Lô, est la goutte qui a fait déborder le vase.
L’Intersyndicale, qui juge ce licenciement abusif, a ainsi décidé de déposer prochainement, un préavis de grève, pour amener Serigne Mboup à revenir sur sa décision, mais surtout, à surseoir à son bras de fer avec les syndicats de travailleurs.
Aussi, dénoncent-ils ses agissements politiques et autres formes de «manœuvres illicites», souvent perpétrées à l’endroit des personnes soupçonnées d’appartenir à d’autres mouvances politiques, étrangères à celle de l’édile de l’institution municipale. Depuis son altercation avec Modou Ndiaye “Rahma”, cette chasse à l’homme se poursuit à merveille à la mairie de Kaolack.
Les employés proches de ce dernier ou de l’ex-maire Mariama Sarr, sont devenus les cibles de Serigne Mboup. Et tous les jours, le maire de Kaolack cherche un prétexte convenant pour les sanctionner ou les exclure purement et simplement de la mairie, dénoncent les syndicalistes. Même pour les grèves et autres mouvements d’humeur, le maire de Kaolack décide d’opérer des ponctions de salaire aux travailleurs. Et ce, pour des salaires dérisoires, qui peinent à garantir une vie décente, mieux un avenir certain à leurs attributaires.
A cela s’ajoutent le retard souvent accusé dans le paiement des salaires, le non-respect de la classification, la graduation et les avancements automatiques, dont chaque employé doit bénéficier par an. L’Intersyndicale constate ainsi, dans cette mêlée, que le maire Serigne Mboup a fait voter un budget de 30 millions de francs Cfa pour financer la Foire internationale de Kaolack (FIKA), qui est une affaire privée, pour ne pas dire son propre affaire.
Ainsi, face à ce qui est appelé aujourd’hui une «forfaiture», les camarades du secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs des collectivités locales (SATCL), Cheikh Seck, décident de monter au créneau. Autrement dit, de déterrer la hache de guerre et de combattre les agissements jugés «arbitraires» de Serigne Mboup pour, disent-ils, l’intérêt supérieur de l’institution et des populations de Kaolack.
Sud Quotidien
En tout cas, de l’avis de l’Intersyndicale, c’est le peu qu’elle a constaté dans sa méthode de gestion, où l’on voit les droits des travailleurs totalement piétinés. Le limogeage de l’agent municipal Allé Lô, est la goutte qui a fait déborder le vase.
L’Intersyndicale, qui juge ce licenciement abusif, a ainsi décidé de déposer prochainement, un préavis de grève, pour amener Serigne Mboup à revenir sur sa décision, mais surtout, à surseoir à son bras de fer avec les syndicats de travailleurs.
Aussi, dénoncent-ils ses agissements politiques et autres formes de «manœuvres illicites», souvent perpétrées à l’endroit des personnes soupçonnées d’appartenir à d’autres mouvances politiques, étrangères à celle de l’édile de l’institution municipale. Depuis son altercation avec Modou Ndiaye “Rahma”, cette chasse à l’homme se poursuit à merveille à la mairie de Kaolack.
Les employés proches de ce dernier ou de l’ex-maire Mariama Sarr, sont devenus les cibles de Serigne Mboup. Et tous les jours, le maire de Kaolack cherche un prétexte convenant pour les sanctionner ou les exclure purement et simplement de la mairie, dénoncent les syndicalistes. Même pour les grèves et autres mouvements d’humeur, le maire de Kaolack décide d’opérer des ponctions de salaire aux travailleurs. Et ce, pour des salaires dérisoires, qui peinent à garantir une vie décente, mieux un avenir certain à leurs attributaires.
A cela s’ajoutent le retard souvent accusé dans le paiement des salaires, le non-respect de la classification, la graduation et les avancements automatiques, dont chaque employé doit bénéficier par an. L’Intersyndicale constate ainsi, dans cette mêlée, que le maire Serigne Mboup a fait voter un budget de 30 millions de francs Cfa pour financer la Foire internationale de Kaolack (FIKA), qui est une affaire privée, pour ne pas dire son propre affaire.
Ainsi, face à ce qui est appelé aujourd’hui une «forfaiture», les camarades du secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs des collectivités locales (SATCL), Cheikh Seck, décident de monter au créneau. Autrement dit, de déterrer la hache de guerre et de combattre les agissements jugés «arbitraires» de Serigne Mboup pour, disent-ils, l’intérêt supérieur de l’institution et des populations de Kaolack.
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