« Du point de vue des chiffres, notons que sur un effectif total de cinq cent quarante-huit (548) magistrats dont deux sont en disponibilité et 51 en détachement, la plupart n’ont jamais fait les juridictions de l’intérieur du pays », a-t-il déploré, en présidant l’Assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS).
Selon lui, la plupart des magistrats sont en poste à Dakar, ce qui réduit les chances pour certains d’entre eux d’occuper des postes à responsabilité, surtout pour les femmes.
« Par exemple, 27 sur 449 hommes et 50 sur 109 femmes n’ont jamais exercé en dehors de Dakar, soit respectivement 6,1% de l’effectif masculin et 45,87% de l’effectif féminin », a-t-il relevé.
Il a reconnu que la pratique actuelle de la nomination et d’affectation des magistrats se fonde essentiellement sur la consultation des acteurs, que sont le plus souvent le premier président et le procureur général près la Cour suprême, les collaborateurs directs du ministre de la Justice, les chefs de cour.
Il a rappelé que les nominations doivent se dérouler durant les réunions du Conseil supérieur de la magistrature. Il a rappelé à cet égard que « les consultations à domicile sont une exception qui ne se pratiquent qu’en cas d’urgence ou d’extrême nécessité’.
Il a ainsi recommandé de revoir ces affectations et nominations sur la base de critères qui » doivent être davantage objectivés » et pousser la réflexion sur la carrière des magistrats relativement à la disponibilité des emplois judiciaires.
D’après Ismaila Madou Fall, 254 emplois judiciaires hors hiérarchies sont actuellement disponibles, dont 180 sont occupés, 74 postes restant à pourvoir, ‘’ce qui laisse apparaitre un déséquilibre très important au vu des fortes promotions qui frappent à la porte de la hors hiérarchie ».
Selon lui, la plupart des magistrats sont en poste à Dakar, ce qui réduit les chances pour certains d’entre eux d’occuper des postes à responsabilité, surtout pour les femmes.
« Par exemple, 27 sur 449 hommes et 50 sur 109 femmes n’ont jamais exercé en dehors de Dakar, soit respectivement 6,1% de l’effectif masculin et 45,87% de l’effectif féminin », a-t-il relevé.
Il a reconnu que la pratique actuelle de la nomination et d’affectation des magistrats se fonde essentiellement sur la consultation des acteurs, que sont le plus souvent le premier président et le procureur général près la Cour suprême, les collaborateurs directs du ministre de la Justice, les chefs de cour.
Il a rappelé que les nominations doivent se dérouler durant les réunions du Conseil supérieur de la magistrature. Il a rappelé à cet égard que « les consultations à domicile sont une exception qui ne se pratiquent qu’en cas d’urgence ou d’extrême nécessité’.
Il a ainsi recommandé de revoir ces affectations et nominations sur la base de critères qui » doivent être davantage objectivés » et pousser la réflexion sur la carrière des magistrats relativement à la disponibilité des emplois judiciaires.
D’après Ismaila Madou Fall, 254 emplois judiciaires hors hiérarchies sont actuellement disponibles, dont 180 sont occupés, 74 postes restant à pourvoir, ‘’ce qui laisse apparaitre un déséquilibre très important au vu des fortes promotions qui frappent à la porte de la hors hiérarchie ».