Les mots, prononcés le 13 avril 2019 lors d’un meeting électoral, ont coûté très cher à Rahul Gandhi (aucun lien de parenté avec le Mahatma Gandhi, mais arrière-petit-fils de Nehru). “Pourquoi tous les voleurs portent le nom de famille Modi ? Nirav Modi, Lalit Modi, Narendra Modi”, avait lancé à l’époque le leader du parti d’opposition du Congrès, rappelle The Hindu.
Des déclarations qui ont amené, le 23 mars 2023, “un tribunal local de la ville de Surat, au Gujarat, à condamner Rahul Gandhi à deux ans d’emprisonnement pour diffamation”, rapporte le média indien. Libéré sous caution, le politique annoncé qu’il fera appel de cette décision.
Comme l’explique de son côté la BBC, les personnes citées par Gandhi dans sa déclaration sont loin d’être des inconnus en Inde. En effet, “Nirav Modi est un magnat du diamant en fuite, tandis que Lalit Modi est un ancien chef de la Premier League indienne qui a été banni à vie par le conseil de cricket du pays”. Quant à Narendra Modi, le Premier ministre du pays depuis 2014, il n’a pas besoin de présentations.
Le dirigeant du BPJ, le parti nationaliste hindou, a souvent été accusé de dérives autoritaires envers l’opposition, et ce n’est donc peut-être pas un hasard si la plainte contre Gandhi a été déposée par Purnesh Modi (aucun lien de parenté avec le Premier ministre). Un politique qui est lui-même membre du BPJ, et qui a déclaré que les commentaires de Gandhi avaient diffamé l’ensemble de la communauté Modi, un nom de famille courant dans le Gujarat, d’où Narendra Modi est lui-même originaire.
“Ma religion : la vérité et la non-violence”
Évidemment, selon Rahul Gaudi, ses mots avaient un tout autre sens, puisque à en croire son avocat ils visaient à dénoncer les problèmes de corruption de l’Inde.
À la suite du verdict, le leader de l’opposition n’a pas souhaité s’exprimer directement sur son cas, mais il s’est fendu d’un tweet, relayé par la BBC, qui n’est autre qu’une citation de Mahatma Gandhi :
“Ma religion se fonde sur la vérité et la non-violence. La vérité est mon Dieu. La non-violence est le moyen de le réaliser.”
Courrier international
https://www.courrierinternational.com/article/justice-en-inde-le-leader-de-l-opposition-rahul-gandhi-condamne-a-deux-ans-de-prison-pour-diffamation
Des déclarations qui ont amené, le 23 mars 2023, “un tribunal local de la ville de Surat, au Gujarat, à condamner Rahul Gandhi à deux ans d’emprisonnement pour diffamation”, rapporte le média indien. Libéré sous caution, le politique annoncé qu’il fera appel de cette décision.
Comme l’explique de son côté la BBC, les personnes citées par Gandhi dans sa déclaration sont loin d’être des inconnus en Inde. En effet, “Nirav Modi est un magnat du diamant en fuite, tandis que Lalit Modi est un ancien chef de la Premier League indienne qui a été banni à vie par le conseil de cricket du pays”. Quant à Narendra Modi, le Premier ministre du pays depuis 2014, il n’a pas besoin de présentations.
Le dirigeant du BPJ, le parti nationaliste hindou, a souvent été accusé de dérives autoritaires envers l’opposition, et ce n’est donc peut-être pas un hasard si la plainte contre Gandhi a été déposée par Purnesh Modi (aucun lien de parenté avec le Premier ministre). Un politique qui est lui-même membre du BPJ, et qui a déclaré que les commentaires de Gandhi avaient diffamé l’ensemble de la communauté Modi, un nom de famille courant dans le Gujarat, d’où Narendra Modi est lui-même originaire.
“Ma religion : la vérité et la non-violence”
Évidemment, selon Rahul Gaudi, ses mots avaient un tout autre sens, puisque à en croire son avocat ils visaient à dénoncer les problèmes de corruption de l’Inde.
À la suite du verdict, le leader de l’opposition n’a pas souhaité s’exprimer directement sur son cas, mais il s’est fendu d’un tweet, relayé par la BBC, qui n’est autre qu’une citation de Mahatma Gandhi :
“Ma religion se fonde sur la vérité et la non-violence. La vérité est mon Dieu. La non-violence est le moyen de le réaliser.”
Courrier international
https://www.courrierinternational.com/article/justice-en-inde-le-leader-de-l-opposition-rahul-gandhi-condamne-a-deux-ans-de-prison-pour-diffamation