Enfin, vous voilà ! », s’est écrié Aissata Tall Sall à sa prise de parole, dans le cadre de la déclaration de politique générale du Premier ministre.
Selon la présidente du groupe parlementaire Takku Wallu (opposition) « quand la 14e législature a voulu avoir le Premier ministre, malgré les dispositions de l’article 55 de la Constitution, malgré un engagement écrit et solennel de Son Excellence Monsieur le Président de la République, il n’a pas voulu comparaître ».
Poursuivant, elle dira : « Mais nous sommes heureux que vous soyez là et je voudrais vous souhaiter la bienvenue au nom de la 14e législature qui vous a si attendue. Vous venez après des élections, des élections qui vous ont été victorieuses, parce que vous avez votre majorité écrasante. Cela veut dire que maintenant, vous avez en main tous les leviers de la politique économique et sociale du Sénégal. Et les attentes sont grandes, Monsieur le Premier ministre, les attentes sont grandes, le peuple est pressé et il a raison d’être pressé.»
Entrant dans le fond du débat, l’avocate-députée dira que la DPG de Sonko est une déclamation du projet. « Ce projet, nous le connaissons. Le projet Sénégal 2050, nous le connaissons. L’agenda national de développement qui est ici, nous l’avons lu et attentivement lu. Il contient beaucoup de promesses, mais il contient beaucoup de lacunes. On en a évoqué quelques-unes. On aura l’occasion d’aller dans le fond de ces lacunes ».
Par ailleurs, l’ex-garde des Sceaux souligne que « deux choses guettent le projet et c’est des dangers : c’est la simplification, très simple, excusez-moi de la répétition, de ce que vous proposez aux Sénégalais. Attention, le monde n’est pas monétaire. Il n’y a pas le méchant d’un côté et le bon de l’autre. Ensuite, l’autre danger, c’est le danger de penser qu’on peut tout promettre, une chose et son contraire. Cela s’appelle tout simplement l’hypocrisie ».
