On l’a vu : l’avocat français d’Ousmane Sonko, Me Juan Branco, s’est donc invité à la conférence de presse des conseils de l’opposant et ennemi public numéro 1 du pouvoir en place. Comme un diable de sa boîte, il a déboulé dans la salle de conférences du complexe « Relais » où se tenait cette conférence de presse. Rien que de très normal, diriez-vous ? Sauf que le Juan Branco en question faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le procureur de la République du Sénégal !
Censé être recherché à travers le monde et devant être arrêté partout où il se présenterait, pour être livré aux autorités judiciaires de notre pays, l’avocat français est venu de lui-même se jeter dans la gueule du loup et tirer la langue, si ce n’est faire la nique, à notre maître des poursuites qui avait demandé aux polices du monde entier de l’arrêter. Mais le plus triste ne se trouve pas à ce niveau. Le plus triste et cocasse, c’est de savoir qu’un tel homme qui fait l’objet d’un «wanted » a pu prendre un avion de la compagnie Royal Air Maroc, débarquer à l’aéroport de Banjul et traverser le territoire national jusqu’à Dakar, sans se faire contrôler. Et sans que les services de renseignements nationaux, censés être si performants, aient pu être au courant de sa venue jusque dans notre capitale. Moralité : Sénégalais, dormez en paix et soyez tranquilles : votre sécurité est bien assurée !
Censé être recherché à travers le monde et devant être arrêté partout où il se présenterait, pour être livré aux autorités judiciaires de notre pays, l’avocat français est venu de lui-même se jeter dans la gueule du loup et tirer la langue, si ce n’est faire la nique, à notre maître des poursuites qui avait demandé aux polices du monde entier de l’arrêter. Mais le plus triste ne se trouve pas à ce niveau. Le plus triste et cocasse, c’est de savoir qu’un tel homme qui fait l’objet d’un «wanted » a pu prendre un avion de la compagnie Royal Air Maroc, débarquer à l’aéroport de Banjul et traverser le territoire national jusqu’à Dakar, sans se faire contrôler. Et sans que les services de renseignements nationaux, censés être si performants, aient pu être au courant de sa venue jusque dans notre capitale. Moralité : Sénégalais, dormez en paix et soyez tranquilles : votre sécurité est bien assurée !