Près d'un mois après «l'affaire BeJay», le président des États-Unis réagit face aux médias au voyage cubain de Jay-Z et Beyoncé. Crédits photo : © Reuters Photographer / Reuters/REUTERS
«J'avais déjà 99 problèmes, et maintenant Jay-Z en est un», a déclaré Barack Obama lors du diner des Correspondants, le 28 avril, à la Maison Blanche. Ce bon mot fait référence au titre éponyme du rappeur, I got 99 problems. Une manière pour le président américain de tourner en dérision les foudres médiatiques qui se sont abattues sur lui depuis «l'affaire du voyage à Cuba» du rappeur et de sa compagne Beyoncé Knowles.
Le couple de stars s'était rendu à la Havane pour célébrer l'anniversaire de leur mariage, le 4 avril dernier, alors que l'île est placée sous embargo depuis le débarquement de la baie des Cochons, en avril 1961. Les citoyens américains n'ont le droit de s'y rendre que s'ils montrent patte blanche et prouvent qu'ils ne comptent pas soutenir le régime de Castro. Obama avait adouci la procédure en 2012, en autorisant l'attribution de visas aux voyages dits d'«échanges culturels».
L'arrivée des «Bejay» dans les Caraïbes n'est pas passée inaperçue, et deux représentants du Parti Républicain, Ileana Ros-Lehtinen et Mario Diaz-Balart, toujours prêts à critiquer le président démocrate, s'étaient emparés du sujet pour lancer la polémique autour de ce séjour pas vraiment «culturel». Avec une question principale: la Maison Blanche avait-elle donné son accord pour ce déplacement? Une semaine plus tard, les doutes sur l'implication du gouvernement dans cette affaire sont levés. Mais Jay-Z renchérit en publiant sur Youtube une chanson où il mentionne ouvertement une autorisation de Barack Obama. Le Président ne cachant pas son goût personnel pour la musique du rappeur, on l'accuse alors de favoritisme.
Dans Today, le show de Savannah Guthrie, le président des États-Unis a déclaré qu'il n'avait «aucune connaissance de ce voyage», avant d'ajouter: «On a mieux à faire, à la Maison Blanche.»
lefigaro.fr
Le couple de stars s'était rendu à la Havane pour célébrer l'anniversaire de leur mariage, le 4 avril dernier, alors que l'île est placée sous embargo depuis le débarquement de la baie des Cochons, en avril 1961. Les citoyens américains n'ont le droit de s'y rendre que s'ils montrent patte blanche et prouvent qu'ils ne comptent pas soutenir le régime de Castro. Obama avait adouci la procédure en 2012, en autorisant l'attribution de visas aux voyages dits d'«échanges culturels».
L'arrivée des «Bejay» dans les Caraïbes n'est pas passée inaperçue, et deux représentants du Parti Républicain, Ileana Ros-Lehtinen et Mario Diaz-Balart, toujours prêts à critiquer le président démocrate, s'étaient emparés du sujet pour lancer la polémique autour de ce séjour pas vraiment «culturel». Avec une question principale: la Maison Blanche avait-elle donné son accord pour ce déplacement? Une semaine plus tard, les doutes sur l'implication du gouvernement dans cette affaire sont levés. Mais Jay-Z renchérit en publiant sur Youtube une chanson où il mentionne ouvertement une autorisation de Barack Obama. Le Président ne cachant pas son goût personnel pour la musique du rappeur, on l'accuse alors de favoritisme.
Dans Today, le show de Savannah Guthrie, le président des États-Unis a déclaré qu'il n'avait «aucune connaissance de ce voyage», avant d'ajouter: «On a mieux à faire, à la Maison Blanche.»
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