Ranérou et Matam sont les deux départements en phase de crise alimentaire, d’après le Cadre harmonisé d’analyse et d’identification des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sénégal.
C’est-à -dire dans ces deux départements, pour la période de mars, avril et mai, au moins 20% de la population n’arrivent pas à se nourrir correctement, c’est-à -dire 548.280 personnes. Une situation préoccupante qui pourrait empirer si des mesures ne sont pas prises par les autorités. En effet, si pour l’heure, les projections tirent la sonnette d’alarme sur la sécurité alimentaire à Ranérou et Matam, deux nouveaux départements supplémentaires pourraient entrer en phase de crise en période de soudure. Il s’agit de Kanel et de Goudiry.
«Ce qui portera la population vulnérable à 889 mille personnes», a conclu le Secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire (Cnsa), Jean Pierre Senghor, hier, lors de l’atelier national sur la concertation alimentaire et nutritionnelle présidé par le ministre Secrétaire général du gouvernement.
Pour Abdou Latif Coulibaly, il n’y a pas de quoi s’alarmer. C’est «juste une évaluation. Le gouvernement qui avait déjà pris les devants, va dès la semaine prochaine, en relation avec les partenaires au développement, lancer un transfert cash de l’ordre de quarante à quarante-quatre milliards de francs Cfa aux ménages cibles des départements ciblés, avec un ajustement et priorité à ceux déclarés en situation de crise alimentaire».
Abdou Latif Coulibaly a aussi insisté sur le fait que «la méthode d’évaluation du Cnsa devrait, pour être beaucoup plus fiable, intégrer d’autres paramètres, tels les transferts effectués par l’Etat et par les immigrés, lesquels permettraient d’atténuer considérablement le nombre de personnes déclarées chaque année en situation de crise».
Selon le Secrétaire général du gouvernement, pour résoudre cette problématique de l’insécurité alimentaire, «il nous faut résolument aller vers une souveraineté alimentaire absolue, reposant sur une synergie parfaite entre l’agriculture familiale et l’agro-industrie».
Fort de ce constat, le Secrétaire général du gouvernement estime que, pour répondre de manière efficace et immédiate à cette situation de crise à laquelle font face en ce moment, les populations des départements de Matam et Ranérou, «il nous faut revoir la pertinence des modalités de riposte actuelles en vue d’anticiper sur la soudure avant qu’ils n’aient recours à des systèmes d’adaptation négatifs».
Rebekka Gun, responsable du secteur «développement humain» au Bureau régional de la Banque mondiale, a affirmé : «Aujourd’hui, plus de trois milliards de personnes, soit 40% de la population mondiale, n’ont pas la possibilité de s’offrir une alimentation saine.»
Le Quotidien
C’est-à -dire dans ces deux départements, pour la période de mars, avril et mai, au moins 20% de la population n’arrivent pas à se nourrir correctement, c’est-à -dire 548.280 personnes. Une situation préoccupante qui pourrait empirer si des mesures ne sont pas prises par les autorités. En effet, si pour l’heure, les projections tirent la sonnette d’alarme sur la sécurité alimentaire à Ranérou et Matam, deux nouveaux départements supplémentaires pourraient entrer en phase de crise en période de soudure. Il s’agit de Kanel et de Goudiry.
«Ce qui portera la population vulnérable à 889 mille personnes», a conclu le Secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire (Cnsa), Jean Pierre Senghor, hier, lors de l’atelier national sur la concertation alimentaire et nutritionnelle présidé par le ministre Secrétaire général du gouvernement.
Pour Abdou Latif Coulibaly, il n’y a pas de quoi s’alarmer. C’est «juste une évaluation. Le gouvernement qui avait déjà pris les devants, va dès la semaine prochaine, en relation avec les partenaires au développement, lancer un transfert cash de l’ordre de quarante à quarante-quatre milliards de francs Cfa aux ménages cibles des départements ciblés, avec un ajustement et priorité à ceux déclarés en situation de crise alimentaire».
Abdou Latif Coulibaly a aussi insisté sur le fait que «la méthode d’évaluation du Cnsa devrait, pour être beaucoup plus fiable, intégrer d’autres paramètres, tels les transferts effectués par l’Etat et par les immigrés, lesquels permettraient d’atténuer considérablement le nombre de personnes déclarées chaque année en situation de crise».
Selon le Secrétaire général du gouvernement, pour résoudre cette problématique de l’insécurité alimentaire, «il nous faut résolument aller vers une souveraineté alimentaire absolue, reposant sur une synergie parfaite entre l’agriculture familiale et l’agro-industrie».
Fort de ce constat, le Secrétaire général du gouvernement estime que, pour répondre de manière efficace et immédiate à cette situation de crise à laquelle font face en ce moment, les populations des départements de Matam et Ranérou, «il nous faut revoir la pertinence des modalités de riposte actuelles en vue d’anticiper sur la soudure avant qu’ils n’aient recours à des systèmes d’adaptation négatifs».
Rebekka Gun, responsable du secteur «développement humain» au Bureau régional de la Banque mondiale, a affirmé : «Aujourd’hui, plus de trois milliards de personnes, soit 40% de la population mondiale, n’ont pas la possibilité de s’offrir une alimentation saine.»
Le Quotidien