L’insécurité galopante qui prévaut actuellement dans le pays avec son lot de meurtres inquiète le mouvement Frapp France Dégage. Guy Marius Sagna et ses camarades en ont profité pour exiger la levée du contrôle judiciaire de leur camarade Fatima Mbengue arrêtée dans le cadre de l'affaire Adji Sarr.
La recrudescence de l’insécurité notée dans le pays ne cesse d’émouvoir les différentes composantes de la nation. C’est le cas du secrétariat exécutif national du Frapp qui est sorti de sa réserve hier pour exprimer sa vive inquiétude face aux nombreux cas de meurtres dont sont victimes d’honnêtes citoyens. En effet, les camarades de Guy arius Sagna dénoncent avec la dernière énergie le regain de la violence qui a fini par installer la psychose chez les populations. Face à la presse, Alioune Gérard Keita et Cie ont indexé l’Etat qu’ils accusent d’être l’unique responsable de cette situation. Selon eux, les gouvernants ont failli dans les politiques sociales. «On ne compte plus le nombre d'agressions, de cambriolages, de vols, d'assassinats quotidiens auxquels les citoyens font face. Et l'État est aux abonnés absents», se désolent les membres du Frapp.
Les activistes interpellent le ministre de l’Intérieur qui est le garant de la sécurité publique. «Où est l'armada vendue aux Sénégalais lors du défilé du 04 avril ? Est-ce qu’elle ne sert qu'à mater les manifestations des mouvements citoyens ou des partis politiques d'opposition ? Quid de la sécurisation des personnes et des biens? Les citoyens vivent une insécurité structurelle permanente qui connaît parfois des flux et des reflux et qui n'est pas bien traitée par le Président Macky Sall et son gouvernement plus soucieux de détourner les richesses du Sénégal et d’embastiller ceux qui luttent contre ces détournements», martèle le délégué général du mouvement Frapp, Ousmane Wade.
Dans la foulée, ce dernier tient l'opinion à témoin des derniers développements du dossier Fatima Mbengue, membre de Frapp et arrêtée dans le cadre de l’affaire Adji Sarr avant d’être placée sous contrôle judiciaire. «Notre camarade a écrit au juge d'instruction près le premier cabinet une demande, le 16 mai 2022, pour une levée du contrôle judiciaire ou un contrôle trimestriel. A défaut de cela, elle réclame une autorisation de sortie du territoire national afin de participer à une conférence internationale organisée par Medico do Mundo en Espagne, du 09 au 27 juin 2022. C’est dans le cadre des activités du mouvement», renseigne le sieur Wade.
Pour rappel, l’activiste Fatima Mbengue est poursuivie pour les délits d’association de malfaiteurs, complicité de diffusion d'écrits contraires aux bonnes mœurs, complicité de collecte de données à caractère personnel, complicité de menaces et voies de fait. Elle a ainsi été placée sous contrôle judiciaire depuis le 23 février 2021. Des mesures que les responsables de Frapp jugent «vexatoires » parce que visant, selon eux, à humilier Fatima Mbengue, Ousmane Sonko et tous ceux qui sont sous contrôle judiciaire dans cette affaire.
L'As
La recrudescence de l’insécurité notée dans le pays ne cesse d’émouvoir les différentes composantes de la nation. C’est le cas du secrétariat exécutif national du Frapp qui est sorti de sa réserve hier pour exprimer sa vive inquiétude face aux nombreux cas de meurtres dont sont victimes d’honnêtes citoyens. En effet, les camarades de Guy arius Sagna dénoncent avec la dernière énergie le regain de la violence qui a fini par installer la psychose chez les populations. Face à la presse, Alioune Gérard Keita et Cie ont indexé l’Etat qu’ils accusent d’être l’unique responsable de cette situation. Selon eux, les gouvernants ont failli dans les politiques sociales. «On ne compte plus le nombre d'agressions, de cambriolages, de vols, d'assassinats quotidiens auxquels les citoyens font face. Et l'État est aux abonnés absents», se désolent les membres du Frapp.
Les activistes interpellent le ministre de l’Intérieur qui est le garant de la sécurité publique. «Où est l'armada vendue aux Sénégalais lors du défilé du 04 avril ? Est-ce qu’elle ne sert qu'à mater les manifestations des mouvements citoyens ou des partis politiques d'opposition ? Quid de la sécurisation des personnes et des biens? Les citoyens vivent une insécurité structurelle permanente qui connaît parfois des flux et des reflux et qui n'est pas bien traitée par le Président Macky Sall et son gouvernement plus soucieux de détourner les richesses du Sénégal et d’embastiller ceux qui luttent contre ces détournements», martèle le délégué général du mouvement Frapp, Ousmane Wade.
Dans la foulée, ce dernier tient l'opinion à témoin des derniers développements du dossier Fatima Mbengue, membre de Frapp et arrêtée dans le cadre de l’affaire Adji Sarr avant d’être placée sous contrôle judiciaire. «Notre camarade a écrit au juge d'instruction près le premier cabinet une demande, le 16 mai 2022, pour une levée du contrôle judiciaire ou un contrôle trimestriel. A défaut de cela, elle réclame une autorisation de sortie du territoire national afin de participer à une conférence internationale organisée par Medico do Mundo en Espagne, du 09 au 27 juin 2022. C’est dans le cadre des activités du mouvement», renseigne le sieur Wade.
Pour rappel, l’activiste Fatima Mbengue est poursuivie pour les délits d’association de malfaiteurs, complicité de diffusion d'écrits contraires aux bonnes mœurs, complicité de collecte de données à caractère personnel, complicité de menaces et voies de fait. Elle a ainsi été placée sous contrôle judiciaire depuis le 23 février 2021. Des mesures que les responsables de Frapp jugent «vexatoires » parce que visant, selon eux, à humilier Fatima Mbengue, Ousmane Sonko et tous ceux qui sont sous contrôle judiciaire dans cette affaire.
L'As