JUSTICE - Un internaute a été condamné mardi pour avoir injurié sur le réseau social Twitter au soir du premier tour de la présidentielle de 2012 Jean-François Copé, alors secrétaire général de l'UMP.
Baptiste Fluzin - alias @bfluzin sur le réseau social - a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 150 euros d'amende avec sursis et 1 euro de dommages et intérêts pour "injure publique".
Le tribunal a débouté Jean-François Copé du surplus de ses demandes. Son avocat Philippe Blanchetier avait demandé qu'il ait à publier entre un et 466 messages faisant état de sa condamnation, ce dernier chiffre correspondant au nombre du vues de ses tweets au moment du constat de l'huissier.
Le 30 avril 2012, Baptiste Fluzin avait reçu une citation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour "injures publiques", par le fait de Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé. Le soir des résultats du premier tour, il avait publié sur son compte Twitter des montages photos de la porte-parole de Nicolas Sarkozy et du secrétaire général de l'UMP accompagnés de légendes insultantes.
NKM et Copé lui réclamaient "1 euro à titre de dommages et intérêts", le remboursement des frais de justice (5.000 euros) et plus étonnant, la publication de 466 tweets avec pour texte:
Sur son compte Twitter ce mardi, l'internaute a diffusé un message relatant sa condamnation, soulignant qu'il n'avait pas à publier les "466 tweets d'excuse".
Baptiste Fluzin - alias @bfluzin sur le réseau social - a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 150 euros d'amende avec sursis et 1 euro de dommages et intérêts pour "injure publique".
Le tribunal a débouté Jean-François Copé du surplus de ses demandes. Son avocat Philippe Blanchetier avait demandé qu'il ait à publier entre un et 466 messages faisant état de sa condamnation, ce dernier chiffre correspondant au nombre du vues de ses tweets au moment du constat de l'huissier.
Le 30 avril 2012, Baptiste Fluzin avait reçu une citation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour "injures publiques", par le fait de Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé. Le soir des résultats du premier tour, il avait publié sur son compte Twitter des montages photos de la porte-parole de Nicolas Sarkozy et du secrétaire général de l'UMP accompagnés de légendes insultantes.
NKM et Copé lui réclamaient "1 euro à titre de dommages et intérêts", le remboursement des frais de justice (5.000 euros) et plus étonnant, la publication de 466 tweets avec pour texte:
"J'ai gravement injurié Jean-François COPÉ et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. Je le regrette et leur présente mes excuses." Soit 116 caractères, un peu moins des 140 caractères maximum autorisés sur le réseau social.Nathalie Kosciusko-Morizet avait fini par abandonner les poursuites en juin. Et l'internaute avait fait connaître ses "regrets" dans une tribune publié sur Le Plus du Nouvel Observateur.
"S'il y a quelque chose que je peux présenter à Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé, ce sont des regrets: je les ai affublés de deux insultes sur ce montage et c'était inapproprié, irrespectueux de ce qu'ils représentaient alors. C'était une erreur", avait écrit l'internaute de 27 ans.Ces excuses avaient convaincu l'ex-porte parole de Nicolas Sarkozy, mais pas Jean-François Copé qui est allé au bout de la procédure.
Sur son compte Twitter ce mardi, l'internaute a diffusé un message relatant sa condamnation, soulignant qu'il n'avait pas à publier les "466 tweets d'excuse".