Le recensement est obligatoire. En effet, c’est un droit et un devoir pour tout citoyen d'être recensé. L’opération concerne aussi les étrangers résidant sur le territoire. Les données collectées sont anonymisées et utilisées à des fins uniquement statistiques pour la planification du développement pour les dix prochaines années. Dans la capitale sénégalaise, les agents recenseurs rencontrent toutes les difficultés du monde pour effectuer leur travail, car beaucoup de nos compatriotes refusent d’être recensés.
Selon une source de L'As, certains ne comprennent pas le recensement et pensent qu’avec les prochaines élections, ce recensement est utilisé à des fins politiques. Selon elle, certains cas de refus sont dus surtout au contexte actuel et à des incompréhensions. Si dans l’ensemble, le recensement s’est bien déroulé dans le reste du pays, ce n’est pas le cas pour la région de Dakar qui pose un réel problème. Ainsi, le recensement a été prolongé dans la capitale. Interpellé sur cette situation, le coordonnateur du recensement, Jean Pierre Bakhoum, parle d’un bilan très satisfaisant. «La couverture au niveau national est assez bonne ; toutes les régions ont bouclé la collecte. Les contraintes n’ont pas manqué et nous avons fait preuve de résilience. La principale contrainte est le contexte que nous avons tous noté. Au moment où les opérations de terrain se déroulaient, il y a eu quelques bouleversements qui ont occasionné des retards», souligne-t-il.
A l’en croire, ce sont des jours où les agents ont été obligés de rester chez eux pour ne pas s’exposer ; mais qu’à cela ne tienne, ils ont pu relever toutes ces contraintes «et faire des rattrapages à travers des stratégies qu’ils ont adoptées, c’est-à -dire pousser les agents à travailler un peu tard selon le cas, mais aussi privilégier les week-ends où ils sont sûrs de trouver des populations chez elles. «Si nous parvenons à avoir une certaine couverture, la fiabilité des données ne se posera pas» Pour le cas de Dakar, le coordonnateur du recensement renseigne qu’il y a eu un retard de 5 jours. «Après avoir clôturé les opérations, c’est-à -dire à la date du 14 juin qui correspondait à la date finale, nous avons fait une évaluation et jugé nécessaire de faire un prolongement de 6 jours pour combler les retards et les cas d’indisponibilité des ménages pour la plupart qui ne sont pas présents dans la journée, afin que nous puissions rehausser la couverture», explique-t-il. M.
Bakhoum est d’avis que pour une opération aussi importante que le recensement, s’ils parviennent à avoir une certaine couverture, la fiabilité des données ne se pose pas. «Nous avons géo référencé toutes les concessions et même dans la conception, tout a été informatisé. Nous avons mis en place un dispositif qui nous permet de nous assurer de la qualité des données mais aussi d’avoir des résultats qui sont fiables et qui respectent tous les standards internationaux», soutient-il. Ils ont des sources internes, selon lui, vers lesquelles elles se réfèrent pour voir s’ils sont proches de la réalité ou bien s’il n’y a pas d’écart. «Nous n’avons aucun doute sur la fiabilité des données qui sont collectés», assure-t-il.
Selon une source de L'As, certains ne comprennent pas le recensement et pensent qu’avec les prochaines élections, ce recensement est utilisé à des fins politiques. Selon elle, certains cas de refus sont dus surtout au contexte actuel et à des incompréhensions. Si dans l’ensemble, le recensement s’est bien déroulé dans le reste du pays, ce n’est pas le cas pour la région de Dakar qui pose un réel problème. Ainsi, le recensement a été prolongé dans la capitale. Interpellé sur cette situation, le coordonnateur du recensement, Jean Pierre Bakhoum, parle d’un bilan très satisfaisant. «La couverture au niveau national est assez bonne ; toutes les régions ont bouclé la collecte. Les contraintes n’ont pas manqué et nous avons fait preuve de résilience. La principale contrainte est le contexte que nous avons tous noté. Au moment où les opérations de terrain se déroulaient, il y a eu quelques bouleversements qui ont occasionné des retards», souligne-t-il.
A l’en croire, ce sont des jours où les agents ont été obligés de rester chez eux pour ne pas s’exposer ; mais qu’à cela ne tienne, ils ont pu relever toutes ces contraintes «et faire des rattrapages à travers des stratégies qu’ils ont adoptées, c’est-à -dire pousser les agents à travailler un peu tard selon le cas, mais aussi privilégier les week-ends où ils sont sûrs de trouver des populations chez elles. «Si nous parvenons à avoir une certaine couverture, la fiabilité des données ne se posera pas» Pour le cas de Dakar, le coordonnateur du recensement renseigne qu’il y a eu un retard de 5 jours. «Après avoir clôturé les opérations, c’est-à -dire à la date du 14 juin qui correspondait à la date finale, nous avons fait une évaluation et jugé nécessaire de faire un prolongement de 6 jours pour combler les retards et les cas d’indisponibilité des ménages pour la plupart qui ne sont pas présents dans la journée, afin que nous puissions rehausser la couverture», explique-t-il. M.
Bakhoum est d’avis que pour une opération aussi importante que le recensement, s’ils parviennent à avoir une certaine couverture, la fiabilité des données ne se pose pas. «Nous avons géo référencé toutes les concessions et même dans la conception, tout a été informatisé. Nous avons mis en place un dispositif qui nous permet de nous assurer de la qualité des données mais aussi d’avoir des résultats qui sont fiables et qui respectent tous les standards internationaux», soutient-il. Ils ont des sources internes, selon lui, vers lesquelles elles se réfèrent pour voir s’ils sont proches de la réalité ou bien s’il n’y a pas d’écart. «Nous n’avons aucun doute sur la fiabilité des données qui sont collectés», assure-t-il.