Cette évolution, explique la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest dans la Balance des paiements, « est imputable principalement, à la progression des importations de riz de 10,1% en valeur et de 5,7 % en volume. Elles ont atteint 226,4 milliards de francs Cfa, soit 6,8% des importations qui proviennent principalement d’Asie ».
Mais selon le directeur national de la Bceao, l’Etat et les acteurs ont la possibilité de pouvoir infléchir la tendance sur les produits alimentaires en soutenant davantage les financements de l’agriculture. Ahmadou Al Aminou Lo exhorte ainsi à s’occuper, d’une façon plus rapprochée du financement de l’agriculture, pas seulement des filières de rente, mais aussi de la culture vivrière.
Car, explique le banquier, la substitution à l’importation ne peut provenir que des filières vivrières.
La Bceao entend ainsi, appuyer les établissements financiers, afin qu’ils puissent contribuer au financement agricole. « La Cncas (Caisse nationale de de crédit agricole) est presque laissée toute seule, alors qu’il y a de cela une quinzaine d’années, c’était des crédits consortiaux », constate le Directeur national de la Bceao.
En ce qui concerne les nouvelles filières d’exportation, M. Lo estime qu’elles ont besoin d’être accompagnées fortement par le système bancaire.
« Nous ne devons pas regarder la balance des paiements en tant que spectateur. Tout ce que nous essayons d’avoir dans la fluidité des échanges extérieures ne peut être soutenable que si nous tous, avons conscience de l’exigence d’assurer la soutenabilité de ce que nous faisons. Et ça nécessite un peu plus de prise de risques ».
"Mais cette prise de risques doit être dans un cadre bien normé et sécurisé. Et cela, c’est de la responsabilité des Etats de la Bceao", a-t-il dit aux acteurs.
Le Quotidien
Mais selon le directeur national de la Bceao, l’Etat et les acteurs ont la possibilité de pouvoir infléchir la tendance sur les produits alimentaires en soutenant davantage les financements de l’agriculture. Ahmadou Al Aminou Lo exhorte ainsi à s’occuper, d’une façon plus rapprochée du financement de l’agriculture, pas seulement des filières de rente, mais aussi de la culture vivrière.
Car, explique le banquier, la substitution à l’importation ne peut provenir que des filières vivrières.
La Bceao entend ainsi, appuyer les établissements financiers, afin qu’ils puissent contribuer au financement agricole. « La Cncas (Caisse nationale de de crédit agricole) est presque laissée toute seule, alors qu’il y a de cela une quinzaine d’années, c’était des crédits consortiaux », constate le Directeur national de la Bceao.
En ce qui concerne les nouvelles filières d’exportation, M. Lo estime qu’elles ont besoin d’être accompagnées fortement par le système bancaire.
« Nous ne devons pas regarder la balance des paiements en tant que spectateur. Tout ce que nous essayons d’avoir dans la fluidité des échanges extérieures ne peut être soutenable que si nous tous, avons conscience de l’exigence d’assurer la soutenabilité de ce que nous faisons. Et ça nécessite un peu plus de prise de risques ».
"Mais cette prise de risques doit être dans un cadre bien normé et sécurisé. Et cela, c’est de la responsabilité des Etats de la Bceao", a-t-il dit aux acteurs.
Le Quotidien