L’immigration dite irrégulière est une pratique qui s’éternise, malgré les nombreux promesses et projets des autorités sénégalaises et européennes. En plus des mesures coercitives notamment le renforcement de la surveillance et la sécurité aux frontières et le déploiement du Frontex pour dissuader les candidats, en dépit des accords entre le Sénégal et les pays de l’Union européenne pour la surveillance des eaux marines, beaucoup de jeunes profitent d’occasions comme les grands événements religieux pour prendre départ.
Récemment, la situation nationale marquée par les tensions politiques a été une occasion pour certains de prendre des pirogues à destination des îles Canaries. Des Forces de défense et de sécurité procèdent à des interpellations récurrentes. N’empêche, certains arrivent toujours à déjouer le dispositif sécuritaire. Les raisons évoquées par ces candidats à l’immigration sont multiples. Une pêche non lucrative à cause de la présence des bateaux étrangers, l’absence d’emplois, entre autres raisons mises en avant.
Les zones côtières sont les principaux points de départ. Les aventuriers partent généralement de Mbour, Saint-Louis, Kaffoutine et même de villages de pêcheurs de Dakar. Il y a moins d’une semaine, les éléments de l’Aire marine protégée de Somone, ont interpellé, dans la nuit du 4 au 5 juillet 2023, des personnes qui s’apprêtaient à embarquer vers l’Espagne, avec l’aide de la Gendarmerie.
Au total, informe le lieutenant Chérif Khatab Diop, 32 personnes dont trois femmes ont été appréhendées. A l’en croire, ce groupe est composé de 23 Sénégalais, 7 Gambiens et 2 Guinéens et la moyenne d’âge de ces candidats à l’émigration irrégulière tourne autour de 16 et 17 ans. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie pour identifier les passeurs.
Le 3 juillet dernier, le quotidien Enquête, rapportant un naufrage ayant lieu en Mauritanie, signale que les migrants étaient environ 255 candidats, des Sénégalais en majorité, à embarquer depuis Fatick dans deux pirogues, en direction des côtes européennes. Une pirogue ayant à son bord 105 personnes et une autre embarquant 150 candidats ont échoué à Nouadhibou, ville située à 465 km de Nouakchott, la capitale mauritanienne.
En juin dernier, plus de 200 jeunes candidats au voyage périlleux ont été arrêtés par la Gendarmerie. Au courant du même mois, une pirogue de migrants avait chaviré et la Gendarmerie avait arrêté 7 trafiquants à Kafountine.
sudquotidiensn
Récemment, la situation nationale marquée par les tensions politiques a été une occasion pour certains de prendre des pirogues à destination des îles Canaries. Des Forces de défense et de sécurité procèdent à des interpellations récurrentes. N’empêche, certains arrivent toujours à déjouer le dispositif sécuritaire. Les raisons évoquées par ces candidats à l’immigration sont multiples. Une pêche non lucrative à cause de la présence des bateaux étrangers, l’absence d’emplois, entre autres raisons mises en avant.
Les zones côtières sont les principaux points de départ. Les aventuriers partent généralement de Mbour, Saint-Louis, Kaffoutine et même de villages de pêcheurs de Dakar. Il y a moins d’une semaine, les éléments de l’Aire marine protégée de Somone, ont interpellé, dans la nuit du 4 au 5 juillet 2023, des personnes qui s’apprêtaient à embarquer vers l’Espagne, avec l’aide de la Gendarmerie.
Au total, informe le lieutenant Chérif Khatab Diop, 32 personnes dont trois femmes ont été appréhendées. A l’en croire, ce groupe est composé de 23 Sénégalais, 7 Gambiens et 2 Guinéens et la moyenne d’âge de ces candidats à l’émigration irrégulière tourne autour de 16 et 17 ans. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie pour identifier les passeurs.
Le 3 juillet dernier, le quotidien Enquête, rapportant un naufrage ayant lieu en Mauritanie, signale que les migrants étaient environ 255 candidats, des Sénégalais en majorité, à embarquer depuis Fatick dans deux pirogues, en direction des côtes européennes. Une pirogue ayant à son bord 105 personnes et une autre embarquant 150 candidats ont échoué à Nouadhibou, ville située à 465 km de Nouakchott, la capitale mauritanienne.
En juin dernier, plus de 200 jeunes candidats au voyage périlleux ont été arrêtés par la Gendarmerie. Au courant du même mois, une pirogue de migrants avait chaviré et la Gendarmerie avait arrêté 7 trafiquants à Kafountine.
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