Le capitaine Touré n’a visiblement pas eu le temps de prendre ses marques au sein de l’IAM comme professeur. Sur sa page Facebook, il informe avoir été contacté par "la direction de l’IAM qui a souhaité mettre un terme" au contrat qui le liait à l’école.
Une bien triste nouvelle, si l'on se rappelle du sourire qui s’affichait sur le visage de l'ex-officier de la gendarmerie lorsqu’il annonçait son recrutement sur les réseaux sociaux.
S’agissant des raisons qui ont conduit à la résiliation du contrat, le capitaine Touré dit vouloir les garder "par respect pour cette grande école", tout en adressant des remerciements à M. Guirassy, le directeur.
Par contre, il semblerait que l’IAM ait subi une "pression". Il explique d’ailleurs que "cette pression sur l’IAM montre la vraie nature de l’homme politique africain qui combat ses propres citoyens".
"Il est temps de grandir. Il n’y a plus de colonisation. Nous sommes entre compatriotes et ce pays nous appartient à nous tous. Quand on gouverne un pays libre, on ne combat pas ses citoyens. Il faut les assister et les protéger, quelles que soient leurs appartenances politiques et religieuses", a-t-il poursuivi.
S’agissant de son avenir, l’ex-agent de la Section de recherches de Colobane et désormais ex-professeur le voit dans son "Kolda" avec ses "bœufs", tout en espérant qu’on ne "confisque pas les terres et les animaux ou même empêcher le ciel de pleuvoir", termine-t-il.