Car comme le rappelle le Président Abdoulaye Wade dans une lettre ouverte, Me Yerim Thiam et Cie n’ont rien fait pour mériter les sommes qu’ils réclament à l’Etat du Sénégal.
Un juge révèle sous le sceau de l’anonymat, qu’ils n’ont pas jamais assisté aux auditions de la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), qui a géré le dossier pendant six mois.
« Pour vous dire, c’est Me Aly Fall seulement qui passait à la CI-CREI vers la fin de l’instruction pour consulter les dépositions », confie un juge à nos confrères.
La même source de faire une autre révélation sur les biens saisis à Bibo Bourgi. «Une procédure est en cours pour récupérer les deux appartements de Paris qui appartiendraient à Karim et Bibo. Et à ce niveau, c’est le parquet national financier de Paris qui fait tout le travail en collaboration avec le parquet spécial.
Les avocats de l’Etat ont été informés qu’ils n’avaient pas leur mot à dire lors du procès alors qu’ils s’étaient déplacés à Paris. D’ailleurs, c’est le parquet financier qui a fait appel après une décision en première instance défavorable aux intérêts du Sénégal. Idem au Luxembourg où plusieurs comptes bancaires ont été saisis. Là, aussi, c’est le Procureur de l’arrondissement, (c’est son appellation) qui pilote le dossier, en collaboration avec le Procureur spécial sénégalais. Les seules fois que les avocats de l’Etat ont plaidé, c’est lors des procès à Dakar », renseigne la source du journal "Libération", qui conclut que l’Agent judiciaire de l’Etat a été instruit de ne pas lâcher le chèque aux avocats (200 millions F Cfa à chacun).
Un juge révèle sous le sceau de l’anonymat, qu’ils n’ont pas jamais assisté aux auditions de la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), qui a géré le dossier pendant six mois.
« Pour vous dire, c’est Me Aly Fall seulement qui passait à la CI-CREI vers la fin de l’instruction pour consulter les dépositions », confie un juge à nos confrères.
La même source de faire une autre révélation sur les biens saisis à Bibo Bourgi. «Une procédure est en cours pour récupérer les deux appartements de Paris qui appartiendraient à Karim et Bibo. Et à ce niveau, c’est le parquet national financier de Paris qui fait tout le travail en collaboration avec le parquet spécial.
Les avocats de l’Etat ont été informés qu’ils n’avaient pas leur mot à dire lors du procès alors qu’ils s’étaient déplacés à Paris. D’ailleurs, c’est le parquet financier qui a fait appel après une décision en première instance défavorable aux intérêts du Sénégal. Idem au Luxembourg où plusieurs comptes bancaires ont été saisis. Là, aussi, c’est le Procureur de l’arrondissement, (c’est son appellation) qui pilote le dossier, en collaboration avec le Procureur spécial sénégalais. Les seules fois que les avocats de l’Etat ont plaidé, c’est lors des procès à Dakar », renseigne la source du journal "Libération", qui conclut que l’Agent judiciaire de l’Etat a été instruit de ne pas lâcher le chèque aux avocats (200 millions F Cfa à chacun).