L a Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSA) a salué l’augmentation des salaires dans le secteur privé et félicité les centrales syndicales pour les acquis obtenus lors des négociations tripartites conclues le 31 mai 2023.
«L’entrée en vigueur ce mois de juillet 2023 de la hausse de 5 à 10% sur les salaires suivant les catégories, l’augmentation du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) qui passe de à 57 859 F à 64 223 F CFA et la hausse de la prime de transport qui passe de 20 800 F à 26 000 F CFA, sont des conquêtes importantes dans un contexte de morosité économique. Tout en les appréciant à leur juste valeur, la CSA considère cependant qu’elles demeurent insuffisantes au regard des attentes des travailleurs du privé face au renchérissement continu du coût de la vie», a déclaré le secrétaire général de la CSA, Elimane Diouf lors d’une conférence de presse.
Il ajoute que «la CSA et les autres Centrales Syndicales continuent de réclamer la baisse de la fiscalité sur les salaires pour le renforcement consistant du pouvoir d’achat des travailleurs».
Mieux, «la CSA exige du Gouvernement et du patronat une application effective de ces accords par les entreprises et services concernés». La Confédération des syndicats autonomes du Sénégal a profité de l’occasion pour dénoncer la hausse «continue» des prix de denrées de première nécessité, tout en exhortant les pouvoirs publics à l’effectivité du contrôle des prix homologués de produits et services issus de la concertation nationale à cet effet.
En ce qui concerne les travailleurs du monde rural, la CSA dénonce les «difficultés d’accès pour de nombreux agriculteurs aux semences de qualité, aux intrants phytosanitaires et aux matériels agricoles, en dépit de l’injection récente de 100 milliards de francs CFA à cette fin».
Selon la CSA, «les progrès vers l’indispensable souveraineté alimentaire exigent entre autres, la transparence et la rigueur dans la gestion des ressources publiques mises à la disposition des acteurs du monde du monde rural». Allant plus loin, la CSA n’a pas manqué d’exhorter les pouvoirs publics à «mettre en place des dispositifs de lutte efficace contre les inondations partout où c’est nécessaire dans les localités urbaines et rurales en ce début d’hivernage qui pourrait être très pluvieux selon les prévisions météo».
En effet, la CSA s’est également prononcée sur la situation politique du pays. «La CSA exhorte les autorités à la prise de mesures fortes pour la consolidation du climat politique et social apaisé, mais également à accompagner les entreprises et services de l’Etat impactés, pour la reprise de leurs activités et la sauvegarde des emplois.
Dans ce cadre, pour la CSA, il s’impose le respect de l’exercice des libertés démocratiques et des principes de l’Etat de droit. De même, la CSA salue l’organisation du dialogue national et le renoncement du Président de la République à une 3e candidature à la présidentielle, qui ont largement contribué à l’apaisement du climat politique», a fait savoir Elimane Diouf. La CSA appelle ainsi à des élections paisibles
Sud Quotidien
«L’entrée en vigueur ce mois de juillet 2023 de la hausse de 5 à 10% sur les salaires suivant les catégories, l’augmentation du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) qui passe de à 57 859 F à 64 223 F CFA et la hausse de la prime de transport qui passe de 20 800 F à 26 000 F CFA, sont des conquêtes importantes dans un contexte de morosité économique. Tout en les appréciant à leur juste valeur, la CSA considère cependant qu’elles demeurent insuffisantes au regard des attentes des travailleurs du privé face au renchérissement continu du coût de la vie», a déclaré le secrétaire général de la CSA, Elimane Diouf lors d’une conférence de presse.
Il ajoute que «la CSA et les autres Centrales Syndicales continuent de réclamer la baisse de la fiscalité sur les salaires pour le renforcement consistant du pouvoir d’achat des travailleurs».
Mieux, «la CSA exige du Gouvernement et du patronat une application effective de ces accords par les entreprises et services concernés». La Confédération des syndicats autonomes du Sénégal a profité de l’occasion pour dénoncer la hausse «continue» des prix de denrées de première nécessité, tout en exhortant les pouvoirs publics à l’effectivité du contrôle des prix homologués de produits et services issus de la concertation nationale à cet effet.
En ce qui concerne les travailleurs du monde rural, la CSA dénonce les «difficultés d’accès pour de nombreux agriculteurs aux semences de qualité, aux intrants phytosanitaires et aux matériels agricoles, en dépit de l’injection récente de 100 milliards de francs CFA à cette fin».
Selon la CSA, «les progrès vers l’indispensable souveraineté alimentaire exigent entre autres, la transparence et la rigueur dans la gestion des ressources publiques mises à la disposition des acteurs du monde du monde rural». Allant plus loin, la CSA n’a pas manqué d’exhorter les pouvoirs publics à «mettre en place des dispositifs de lutte efficace contre les inondations partout où c’est nécessaire dans les localités urbaines et rurales en ce début d’hivernage qui pourrait être très pluvieux selon les prévisions météo».
En effet, la CSA s’est également prononcée sur la situation politique du pays. «La CSA exhorte les autorités à la prise de mesures fortes pour la consolidation du climat politique et social apaisé, mais également à accompagner les entreprises et services de l’Etat impactés, pour la reprise de leurs activités et la sauvegarde des emplois.
Dans ce cadre, pour la CSA, il s’impose le respect de l’exercice des libertés démocratiques et des principes de l’Etat de droit. De même, la CSA salue l’organisation du dialogue national et le renoncement du Président de la République à une 3e candidature à la présidentielle, qui ont largement contribué à l’apaisement du climat politique», a fait savoir Elimane Diouf. La CSA appelle ainsi à des élections paisibles
Sud Quotidien