Comment travaillent les femmes de ce département face aux hommes ?
Le lien ‘’femmes et hommes’’ dans ce département un exemple de collaboration qu’il faut, s’il n’existe pas comme cela, avoir dans tous les autres départements. Nos liens sont forts, pas de discrimination aucune. Chez nous, c’est la compétence qui compte et non le genre. Ici, les femmes occupent les postes très stratégiques. L’exemple est qu’on vient d’avoir de façon consécutive, trois femmes ministres qui sont : Hadja Kadiatou Ndiaye technicienne dévouée de l’environnement, Hadja Christine SAGNO qui vient elle aussi d’être remplacée par une femme. Nous avons eu des femmes cheffes de Cabinent et d’autres à des responsabilités vraiment non négligeables.
Nous sommes le 08 Mars, qui a pour thème cette année ‘’ Les femmes dans un monde du travail en mutation : Planète 50/50 d’ici 2030’’. Dites-nous est ce que les femmes évoluent en grade chez vous ici ?
Effectivement, les femmes évoluent en grade chez nous. Nous sommes d’un même pied d’égalité ici. Je peux citer le cas de Hadja Kadiatou Ndiaye. Elle était venue dans ce département comme cheffe de section, ensuite cheffe de division, elle est devenue point focal du fond mondial pour la sauvegarde de l’environnement, elle est devenue secrétaire générale avant d’être ministre. C’est un escalier qu’elle a suivi. Elle est une technicienne parfaite qu’il faut respecter pour ce département.
Moi-même Hawa Diallo, j’ai commencé cheffe de section, cheffe de division, directrice adjointe au niveau de l’assainissement, directrice adjointe au niveau du développement durable et directrice adjointe au niveau du bureau de la planification avant d’être conseillère juridique aujourd’hui. Comme pour vous dire que les femmes évoluent bien dans ce département.
Juridiquement, que conseillez-vous à votre ministre ?
Tout ce qui relève du domaine juridique en termes de l’environnement, je m’occupe de l’élaboration des textes juridiques, je donne mes avis juridiques pour les textes qui viennent d’ailleurs pour notre département notamment, des accords bis et multilatéraux qui concernent l’environnement des eaux et forets.
Quel conseil avez-vous auprès de vos sœurs femmes qui pensent que cela n’est pas possible ?
Mon message sera de dire aux femmes de ne pas se sentir inférieur, qu’elles se décomplexent. Il faut avoir une compétence, se mettre à la hauteur. Pour réclamer ses droits, il faut remplir ses devoirs. Il ne faut pas dire qu’il faut les mêmes places que les hommes si l’on n’a pas les mêmes formations. N’aître femme n’est pas une malédiction, ce n’est non plus un crime. Mes sœurs ne doivent pas voir le complexe de se former sinon, elles ne pourront jamais égaler les hommes.
Source : flashguinee.net