Les militaires en Guinée ont donné quelques indications sur la transition. Le colonel Doumbouya et ses hommes ont déterminé 10 étapes à franchir et qui vont déterminer la durée de la transition, selon guineenews. Autrement, il faut encore attendre pour savoir quand est-ce que les civils seront de retour au pouvoir.
C’est le vendredi 15 avril, lors d’une rencontre que le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation (MATD), Mory Condé a dévoilé les 10 points de la transition. Premièrement, le recensement général de la population et de l’habitat, deuxièmement, le recensement administratif à vocation d’état-civil, troisièmement l’établissement du fichier électoral, quatrièmement, l’élaboration de la nouvelle Constitution. C’est seulement après cela qu’il faut passer à deux élections. Il s’agit en sixième point de l’organisation du scrutin référendaire. Lequel permettra en septième point d’élaborer des textes de lois organiques
Le CNRD invite les forces vives de la nation à déterminer le temps nécessaire pour évacuer chacun des 10 points. Le total sera donc la durée de la transition. Dans une correspondance à l’opposition datée du 15 avril, le ministre Mory Condé demande à l’Anad de lui faire parvenir « une proposition d’activités avec une proposition de temps pour chaque action contenue dans ce document au plus tard le mercredi 20 avril 2022 », c’est-à-dire demain.
Cette annonce des points de la transition intervient à quelques jours de la date butoir du 25 avril fixée à la junte par la Cédéao pour proposer un calendrier ‘’acceptable’’ pour la transition. Mais Doumbouya semble déterminer à faire le ‘’salle boulot’’ qui consiste à remettre le pied sur les rails avant de céder le pouvoir.
C’est le vendredi 15 avril, lors d’une rencontre que le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation (MATD), Mory Condé a dévoilé les 10 points de la transition. Premièrement, le recensement général de la population et de l’habitat, deuxièmement, le recensement administratif à vocation d’état-civil, troisièmement l’établissement du fichier électoral, quatrièmement, l’élaboration de la nouvelle Constitution. C’est seulement après cela qu’il faut passer à deux élections. Il s’agit en sixième point de l’organisation du scrutin référendaire. Lequel permettra en septième point d’élaborer des textes de lois organiques
Vient ensuite l’organisation des élections locales en huitième point qui sera suivie en neuvième position de la mise en place des institutions nationales issues de la nouvelle Constitution. C’est seulement au bout de ce processus que l’élection présidentielle, dixième point, pourra se tenir.
Le CNRD invite les forces vives de la nation à déterminer le temps nécessaire pour évacuer chacun des 10 points. Le total sera donc la durée de la transition. Dans une correspondance à l’opposition datée du 15 avril, le ministre Mory Condé demande à l’Anad de lui faire parvenir « une proposition d’activités avec une proposition de temps pour chaque action contenue dans ce document au plus tard le mercredi 20 avril 2022 », c’est-à-dire demain.
Au vu de toutes les étapes à franchir avant la présidentielle, il apparaît clair qu’il faut environ 5 ans, comme au Mali, pour y arriver. « Il y a plusieurs réformes à mener dans notre pays et il faut le faire parce que si on ne le fait pas, je ne pense pas et je ne crois pas que quelqu’un d’autre va le faire à notre place », avertissait Mamady Doumbouya lors de la cérémonie de lancement du dialogue national inclusif.
Cette annonce des points de la transition intervient à quelques jours de la date butoir du 25 avril fixée à la junte par la Cédéao pour proposer un calendrier ‘’acceptable’’ pour la transition. Mais Doumbouya semble déterminer à faire le ‘’salle boulot’’ qui consiste à remettre le pied sur les rails avant de céder le pouvoir.