Depuis hier, lundi, les détenus de la Maison d’arrêt de Rebeuss observent une grève de la faim pour dénoncer les longues détentions avant jugement. Selon L’Observateur, les grévistes s’offusquent surtout du traitement réservé à l’affaire Bassirou Faye, du nom de l’étudiant tué par les forces de l’ordre, le 14 août 2014 à l’Ucad. Le Doyen des juges d’instruction, qui a en charge ce dossier, a bouclé l’instruction et renvoyé le policier Sidy Mouhamed Bougaleb devant une juridiction. Ce qui, outre les détenus, qui ne comprennent pas pourquoi l’affaire a été traitée en temps record (juste une année) au moment où certains d’entre eux poireautent depuis des années pour répondre de leurs délits ou crimes devant les juridictions compétentes. Au-delà les longues détentions, les prisonniers dénoncent également le surpeuplement de la maison d’arrêt qui interne plus de personnes que sa capacité d’accueil.
Il faut dire que ce mouvement d’humeur n’a pas laissé indifférent le ministre de la Justice. Ainsi, quand les détenus ont commencé leur grève de la faim, Me Sidiki Kaba, accompagné de son directeur de cabinet, du secrétaire général de son ministère, du directeur général de l’administration pénitentiaire, est allé à leur rencontre. Après les avoir écoutés, L'Obs renseigne que le Garde des Sceaux a promis une solution à tous ces problèmes dans un court délai.
Il faut dire que ce mouvement d’humeur n’a pas laissé indifférent le ministre de la Justice. Ainsi, quand les détenus ont commencé leur grève de la faim, Me Sidiki Kaba, accompagné de son directeur de cabinet, du secrétaire général de son ministère, du directeur général de l’administration pénitentiaire, est allé à leur rencontre. Après les avoir écoutés, L'Obs renseigne que le Garde des Sceaux a promis une solution à tous ces problèmes dans un court délai.