Le Fonds de promotion de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica) risque de ne pas servir aux seuls cinéastes. C'est la crainte de l'un d'entre eux, Moussa Touré. Face à la presse à Rufisque, ce dernier a déclaré que l'argent est sur le point d’être détourné de son objectif. "Nous sommes en train de dérailler par rapport aux objectifs de ce Fopica. On l'utilise pour faire des films qui sont présentés lors des festivals alors que cette somme devrait servir à faire l'industrie de la cinématographie", regrette-t-il. Une faute qu'il impute "à ceux qui sont censés gérer ce fonds".
L'auteur de "La pirogue" souhaite que cette manne serve le cinéma, puis qu’appartenant "à toutes les générations qui se sont battues, il y a très longtemps pour faire des films. Moussa Touré estime que cette subvention de deux milliards alloués au cinéma sénégalais doit être gérée par les acteurs eux-mêmes. Ce qui l'amène à dénoncer le travail de la commission qui, selon lui, est composée de gens dont le seul travail est de "délibérer pour donner des sous".
"Le directeur du Fonds ne devrait pas en être garant. Ce sont des cinéastes qui doivent le gérer. Et il faut que ces derniers soient représentés et qu'ils puissent définir les gens qui doivent siéger dans ce comité", préconise-t-il.
En outre, Moussa Touré soutient qu'il y a un conflit d’intérêts dans ce comité, puisque les porteurs de projets y siègent, "ce qui fait que leurs projets passent obligatoirement", "On ne peut pas être juge et partie. Il faut réglementer ce Fonds. On ne peut pas mettre tous les cinéastes sur le même pied pour concourir. Le cinéma a ses règles", peste-t-il, tout en recommandant que la manière soit revue et que "toute idée de clan", soit exclue.
Enquête
L'auteur de "La pirogue" souhaite que cette manne serve le cinéma, puis qu’appartenant "à toutes les générations qui se sont battues, il y a très longtemps pour faire des films. Moussa Touré estime que cette subvention de deux milliards alloués au cinéma sénégalais doit être gérée par les acteurs eux-mêmes. Ce qui l'amène à dénoncer le travail de la commission qui, selon lui, est composée de gens dont le seul travail est de "délibérer pour donner des sous".
"Le directeur du Fonds ne devrait pas en être garant. Ce sont des cinéastes qui doivent le gérer. Et il faut que ces derniers soient représentés et qu'ils puissent définir les gens qui doivent siéger dans ce comité", préconise-t-il.
En outre, Moussa Touré soutient qu'il y a un conflit d’intérêts dans ce comité, puisque les porteurs de projets y siègent, "ce qui fait que leurs projets passent obligatoirement", "On ne peut pas être juge et partie. Il faut réglementer ce Fonds. On ne peut pas mettre tous les cinéastes sur le même pied pour concourir. Le cinéma a ses règles", peste-t-il, tout en recommandant que la manière soit revue et que "toute idée de clan", soit exclue.
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