Vu le contexte financier international, les ressources du Sénégal en matière de lutte contre le Sida vont baisser. Conscientes de cela, les autorités sénégalaises ont décidé de se retourner vers les investisseurs locaux, d’où l’organisation du forum des partenaires sur la pérennisation financière de la riposte au Sida. « Nous avons mis en place des commissions thématiques pour réfléchir sur qu’est-ce qu'il est important de faire, où trouver les ressources, quel partenariat mettre en place pour que cette stratégie, qui est déjà définie comme prioritaire, puisse être pérennisée », informe Safiétou Thiam, secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls).
Les prévisions des partenaires classiques du Sénégal jusqu’en 2017 représentent 60% du plan stratégique qui est de 75 milliards. Et, pour combler le gap, le Cnls va compter sur le secteur privé national mais aussi sur les collectivités locales qui, selon Mme Thiam, « ont des lignes budgétaires qu’ils peuvent allouer au Sida ». Ainsi, il va falloir leur démontrer l’intérêt de s’engager dans la lutte. « C’est à nous d’aller vers elles, pour faire le plaidoyer pour qu’elles s’engagent dans la lutte », reconnait-elle.
En ce qui concerne l’éradication du Sida en 2030, le Sénégal est, selon Mme Safiétou Thiam, sur la bonne voie. « Nous avons clairement identifié les stratégies pour atteindre la génération sans Sida. C’est d’abord, éliminer la transmission mère/enfant. Aujourd’hui, aucun enfant ne doit naître avec le Sida, si on fait cela, on est déjà sûr que les générations de 2030 n’auront pas de Sida. Ensuite, réduire au maximum de nouvelles infections au niveau des populations vulnérables et traiter les personnes qui ont déjà le Vih ; si on les traite, ils n’auront plus de Sida ; ils auront l’infection à Vih mais ils vaqueront à leurs occupations », renseigne-t-elle. « C’est à notre portée, mais pour cela, il faut qu’on ait des ressources pour y arriver », a-t-elle insisté.
Les prévisions des partenaires classiques du Sénégal jusqu’en 2017 représentent 60% du plan stratégique qui est de 75 milliards. Et, pour combler le gap, le Cnls va compter sur le secteur privé national mais aussi sur les collectivités locales qui, selon Mme Thiam, « ont des lignes budgétaires qu’ils peuvent allouer au Sida ». Ainsi, il va falloir leur démontrer l’intérêt de s’engager dans la lutte. « C’est à nous d’aller vers elles, pour faire le plaidoyer pour qu’elles s’engagent dans la lutte », reconnait-elle.
En ce qui concerne l’éradication du Sida en 2030, le Sénégal est, selon Mme Safiétou Thiam, sur la bonne voie. « Nous avons clairement identifié les stratégies pour atteindre la génération sans Sida. C’est d’abord, éliminer la transmission mère/enfant. Aujourd’hui, aucun enfant ne doit naître avec le Sida, si on fait cela, on est déjà sûr que les générations de 2030 n’auront pas de Sida. Ensuite, réduire au maximum de nouvelles infections au niveau des populations vulnérables et traiter les personnes qui ont déjà le Vih ; si on les traite, ils n’auront plus de Sida ; ils auront l’infection à Vih mais ils vaqueront à leurs occupations », renseigne-t-elle. « C’est à notre portée, mais pour cela, il faut qu’on ait des ressources pour y arriver », a-t-elle insisté.