Ils sont 360 sénégalais à être rapatriés de la Lybie sur leur demande et grâce à l’aide l’organisation internationale des migrants (oim). Ils vont être arrivés par deux vagues à Dakar. La première, composée de 160 personnes, a atterrit hier à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor. Alors que l’autre est attendue ce début d’après-midi dans la capitale sénégalaise.
Loin de l’enfer libyen, ces compatriotes doivent apprendre à remettre leur vie sur les rails chez eux. Il faut noter que c’est la deuxième fois que des sénégalais sont ramenés de la Libye. 170 migrants d’origine sénégalaise ont quitté tripoli en février dernier. Ils se trouvaient dans des camps de rétention en compagnie d’autres africains, qui ploient sous le poids d’innombrables problèmes.
Ils font partie d’une vaste opération de reconduction aux pays d’origine que l’oim a initié. L’objectif est d’éviter la tumultueuse traversée de la méditerranée aux migrants. D’ailleurs à ce titre, 1589 migrants ont demandé en 2016 l’accompagnement de l’oim pour rentrer chez eux. Une façon de réduire le risque de décès lié à la traversée maritime. Qui, rien qu’en 2016, avait fait plus de 5 000 victimes.
C’est le sauve-qui-peut en Libye où des phénomènes de violence, d’extorsion et de travail forcé étaient légion. Ces derniers mois, le trafic d’êtres humains est devenu banal avec la vente en public d’être humain.
« On peut ajouter ‘’les marchés aux esclaves’’ à la liste des horreurs qui se passent en Libye », déclare Mohammed Abbdiker, qui dirige le département des opérations et des situations d’urgence de l’organisation internationale pour les migrations (oim). « Plus l’oim se penche sur la Libye, plus nous apprenons que c’est une vallée de larmes pour de trop nombreux migrants ».
Depuis le renversement du dictateur Muammar Kadhafi en 2011, la Lybie a basculé dans la violence et le chaos et les migrants sont à la merci des passeurs sans vergogne.
Ce vaste pays peu peuplé d’Afrique du nord et un des principaux point de sortie pour les refugiés qui tentent de gagner l’Europe par bateau.
Le quotidien
Loin de l’enfer libyen, ces compatriotes doivent apprendre à remettre leur vie sur les rails chez eux. Il faut noter que c’est la deuxième fois que des sénégalais sont ramenés de la Libye. 170 migrants d’origine sénégalaise ont quitté tripoli en février dernier. Ils se trouvaient dans des camps de rétention en compagnie d’autres africains, qui ploient sous le poids d’innombrables problèmes.
Ils font partie d’une vaste opération de reconduction aux pays d’origine que l’oim a initié. L’objectif est d’éviter la tumultueuse traversée de la méditerranée aux migrants. D’ailleurs à ce titre, 1589 migrants ont demandé en 2016 l’accompagnement de l’oim pour rentrer chez eux. Une façon de réduire le risque de décès lié à la traversée maritime. Qui, rien qu’en 2016, avait fait plus de 5 000 victimes.
C’est le sauve-qui-peut en Libye où des phénomènes de violence, d’extorsion et de travail forcé étaient légion. Ces derniers mois, le trafic d’êtres humains est devenu banal avec la vente en public d’être humain.
« On peut ajouter ‘’les marchés aux esclaves’’ à la liste des horreurs qui se passent en Libye », déclare Mohammed Abbdiker, qui dirige le département des opérations et des situations d’urgence de l’organisation internationale pour les migrations (oim). « Plus l’oim se penche sur la Libye, plus nous apprenons que c’est une vallée de larmes pour de trop nombreux migrants ».
Depuis le renversement du dictateur Muammar Kadhafi en 2011, la Lybie a basculé dans la violence et le chaos et les migrants sont à la merci des passeurs sans vergogne.
Ce vaste pays peu peuplé d’Afrique du nord et un des principaux point de sortie pour les refugiés qui tentent de gagner l’Europe par bateau.
Le quotidien