« Nous considérons que l’élection présidentielle, c’est 2017. Il n’y a aucun doute sur cela. Nous n’accepterons pas que les Sénégalais soient trahis. Le président de la République a fait sa promesse, en tant que candidat, et il l’a confirmé en tant que Président. En tant que candidat, sa promesse a été validée par un vote positif en sa faveur. Les Sénégalais ont voté en connaissance de cause. Il avait promis avant le vote et les Sénégalais ont sanctionné positivement. Donc, la question du respect de son engagement ne se pose plus à notre niveau. Il va respecter son engagement. Il n’a pas le choix », a tranché Thierno Bocoum dans Le Populaire. En réponse à certains membres de la mouvance présidentielle qui estiment que seul le Conseil constitutionnel peut indiquer la voie royale à suivre, le député « rewmiste » réfute cette thèse. « Juridiquement, le Conseil constitutionnel n’a aucun moyen de demander au Président de ne pas respecter sa promesse », a-t-il dit ajoutant que la décision de consulter le peuple à travers un référendum ne peut être invalidée par le conseil Constitutionnel.
Du côté du Parti Démocratique sénégalais (Pds), c’est Mayoro Faye qui s’est exprimé pour tirer sur le régime. « Si, lui, Macky Sall, qui doit prendre la décision finale, est dans le flou, cela veut dire que nous autres Sénégalais, nous sommes dans le noir. Pour la première fois au Sénégal, on est à moins de deux ans des élections présidentielles ou législatives, personne ne connaît encore le calendrier républicain. On nous avait parlé d’un référendum en 2016 et jusqu’à présent, personne ne connaît la date. Nous attendons d’être édifiés sur ces différentes élections et, à partir de ce moment, nous allons nous prononcer, a estimé Mayoro Faye.
Sur cette question, l’Union centriste du Sénégal (Ucs) du député-maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, estime que « le débat sur la réduction de la durée du mandat présidentiel n’est plus juridique, mais politique, et ne se fera que par voie référendaire ». « Là où nous ne sommes pas en phase avec les tenants du pouvoir, c’est que c’est le Président Macky Sall, lui-même, qui a pris l’initiative de réduire la durée de son mandat à 5 ans. Et, de ce point de vue, nous estimons que c’est une question de morale et d’honneur. Donc, c’est lui qui a promis de le faire, et il n’a qu’à le faire », assène Aboubacar Diassy, porte-parole national de l’Ucs. Cette formation politique est pour l’organisation d’une élection présidentielle en 2017, parce que le « wax waxeet » ne passera pas », conclut M. Diassy.
Du côté du Parti Démocratique sénégalais (Pds), c’est Mayoro Faye qui s’est exprimé pour tirer sur le régime. « Si, lui, Macky Sall, qui doit prendre la décision finale, est dans le flou, cela veut dire que nous autres Sénégalais, nous sommes dans le noir. Pour la première fois au Sénégal, on est à moins de deux ans des élections présidentielles ou législatives, personne ne connaît encore le calendrier républicain. On nous avait parlé d’un référendum en 2016 et jusqu’à présent, personne ne connaît la date. Nous attendons d’être édifiés sur ces différentes élections et, à partir de ce moment, nous allons nous prononcer, a estimé Mayoro Faye.
Sur cette question, l’Union centriste du Sénégal (Ucs) du député-maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, estime que « le débat sur la réduction de la durée du mandat présidentiel n’est plus juridique, mais politique, et ne se fera que par voie référendaire ». « Là où nous ne sommes pas en phase avec les tenants du pouvoir, c’est que c’est le Président Macky Sall, lui-même, qui a pris l’initiative de réduire la durée de son mandat à 5 ans. Et, de ce point de vue, nous estimons que c’est une question de morale et d’honneur. Donc, c’est lui qui a promis de le faire, et il n’a qu’à le faire », assène Aboubacar Diassy, porte-parole national de l’Ucs. Cette formation politique est pour l’organisation d’une élection présidentielle en 2017, parce que le « wax waxeet » ne passera pas », conclut M. Diassy.