L’Amicale des femmes des ministères de l’Agriculture, de l’Élevage, de l’Hydraulique et de l’Assainissement a choisi de réfléchir sur les opportunités de l’agriculture au Sénégal, au cours de leur 12e conférence religieuse, tenue samedi, un thème introduit par la conseillère technique au ministère de l’Agriculture et de l’Équipement rural, Sokhna Mbaye Diop.
Dans sa communication, elle a indiqué que notre pays regorge d’énormes potentialités en ressources (eau, terres arables et irrigables, main-d’œuvre), facteurs importants pour le développement d’une agriculture à même d’assurer la sécurité alimentaire de sa population.
C’est pour matérialiser cette vision, à son avis, que l’agriculture est considérée comme le moteur du développement économique et social à travers le Plan Sénégal émergent (Pse) et plus particulièrement, le Programme d’accélération de la cadence de l’Agriculture sénégalaise (Pracas).
Cette initiative vise, a rappelé Mme Diop, à atteindre l’autosuffisance en riz en 2017 avec une production de 1,6 million de tonnes de paddy, en oignon en 2016 avec une production de 350.000 t, l’optimisation des performances de la filière arachidière avec une production, en 2017, d’un million de tonnes et un volume d’exportation de 100 à 150.000 t par an, le développement des filières fruits et légumes de contre-saison avec un objectif d’exportation de 157.500 t en 2017.
Pour traduire en actes cette stratégie, l’État a, a précisé la conseillère technique, pris des mesures comme la subvention des intrants agricoles à hauteur de 55 % pour l’engrais, 60 % pour les semences, 70 % pour le matériel agricole et 100 % pour les produits phytosanitaires, la reconstitution du capital semencier à hauteur de 5 milliards de FCfa chaque année, la détaxation du matériel agricole pour la mobilisation du secteur privé, l’aménagement de 5.000 ha par an de périmètres irrigués villageois, entre autres.
De l’avis de Mme Diop, ces mesures ont permis d’avoir les résultats probants en 2016 avec la maîtrise de l’eau, le renforcement de la production à travers la mise en place de facteurs de production comme les intrants et le matériel agricoles : 51.220 t de semence d’arachide dont 30.153 t certifiées, 5.505,7 t de semence de riz, 81 502 t d’engrais et 15.000 semoirs, 920 tracteurs, 50 batteuses à riz, etc. Ces investissements ont permis d’avoir des productions record avec 991.427 t d’arachides, 2.124.668 t de céréales dont 945.617 t pour le riz et 1.188.810 t de produits horticoles dont 393 225 t d’oignons, a-t-elle informé.
Avec un volume du financement de 156,6 milliards de francs Cfa, les résultats du secteur de l’agriculture ont impacté, dit-elle, positivement sur le taux de croissance de l’économie du secteur avec 6, 52 %, la part de l’agriculture dans le Pib réel évaluée à 7 %, la valeur ajoutée agricole évaluée à 468, 8 milliards de francs Cfa et la couverture des besoins nationaux en céréale, à 54% en 2016.
Ce sont autant de faits qui font dire à Mme Diop que « l’agriculture occupe une place importante dans la transformation structurelle de l’économie sénégalaise et constitue une priorité ». La présidente de l’amicale, Aïda Guèye, a magnifié les résultats satisfaisants obtenus par le ministère de l’Agriculture, avant d’inviter ses camarades à véhiculer les résultats satisfaisants du Pracas.
Pour leur part, Oustaz Idrissa Gaye et Imam Lamine Sarr ont, quant à eux, sensibilisé l’assistance sur les méfaits du mensonge, de la médisance, de l’hypocrisie et leurs dérivés. Un croyant musulman doit éviter, ont-ils rappelé, de tenir des propos malsains à l’encontre de son prochain.
Source Le soleil
Dans sa communication, elle a indiqué que notre pays regorge d’énormes potentialités en ressources (eau, terres arables et irrigables, main-d’œuvre), facteurs importants pour le développement d’une agriculture à même d’assurer la sécurité alimentaire de sa population.
C’est pour matérialiser cette vision, à son avis, que l’agriculture est considérée comme le moteur du développement économique et social à travers le Plan Sénégal émergent (Pse) et plus particulièrement, le Programme d’accélération de la cadence de l’Agriculture sénégalaise (Pracas).
Cette initiative vise, a rappelé Mme Diop, à atteindre l’autosuffisance en riz en 2017 avec une production de 1,6 million de tonnes de paddy, en oignon en 2016 avec une production de 350.000 t, l’optimisation des performances de la filière arachidière avec une production, en 2017, d’un million de tonnes et un volume d’exportation de 100 à 150.000 t par an, le développement des filières fruits et légumes de contre-saison avec un objectif d’exportation de 157.500 t en 2017.
Pour traduire en actes cette stratégie, l’État a, a précisé la conseillère technique, pris des mesures comme la subvention des intrants agricoles à hauteur de 55 % pour l’engrais, 60 % pour les semences, 70 % pour le matériel agricole et 100 % pour les produits phytosanitaires, la reconstitution du capital semencier à hauteur de 5 milliards de FCfa chaque année, la détaxation du matériel agricole pour la mobilisation du secteur privé, l’aménagement de 5.000 ha par an de périmètres irrigués villageois, entre autres.
De l’avis de Mme Diop, ces mesures ont permis d’avoir les résultats probants en 2016 avec la maîtrise de l’eau, le renforcement de la production à travers la mise en place de facteurs de production comme les intrants et le matériel agricoles : 51.220 t de semence d’arachide dont 30.153 t certifiées, 5.505,7 t de semence de riz, 81 502 t d’engrais et 15.000 semoirs, 920 tracteurs, 50 batteuses à riz, etc. Ces investissements ont permis d’avoir des productions record avec 991.427 t d’arachides, 2.124.668 t de céréales dont 945.617 t pour le riz et 1.188.810 t de produits horticoles dont 393 225 t d’oignons, a-t-elle informé.
Avec un volume du financement de 156,6 milliards de francs Cfa, les résultats du secteur de l’agriculture ont impacté, dit-elle, positivement sur le taux de croissance de l’économie du secteur avec 6, 52 %, la part de l’agriculture dans le Pib réel évaluée à 7 %, la valeur ajoutée agricole évaluée à 468, 8 milliards de francs Cfa et la couverture des besoins nationaux en céréale, à 54% en 2016.
Ce sont autant de faits qui font dire à Mme Diop que « l’agriculture occupe une place importante dans la transformation structurelle de l’économie sénégalaise et constitue une priorité ». La présidente de l’amicale, Aïda Guèye, a magnifié les résultats satisfaisants obtenus par le ministère de l’Agriculture, avant d’inviter ses camarades à véhiculer les résultats satisfaisants du Pracas.
Pour leur part, Oustaz Idrissa Gaye et Imam Lamine Sarr ont, quant à eux, sensibilisé l’assistance sur les méfaits du mensonge, de la médisance, de l’hypocrisie et leurs dérivés. Un croyant musulman doit éviter, ont-ils rappelé, de tenir des propos malsains à l’encontre de son prochain.
Source Le soleil