L’ancienne fonctionnaire de l’ONU est revenue au Sénégal avec un paquet de bonnes nouvelles. Parmi lesquelles l’implantation imminente à Dakar du bureau régional de la FIFA. « J’espère qu’avec l’accord des autorités sénégalaises, ce bureau verra le jour avant la fin du second semestre de 2017 », promet-elle.
Ex-camarade de classe du portier sénégalais Cheikh Seck, Fatma Samoura a épousé le football, très tôt. Si son mari ne s’était pas cassé la jambe à l’âge de 20 ans, elle serait peut-être aujourd’hui la femme d’un footballeur professionnel. Mais, c’est Dieu qui a décidé que c’est elle qui se fearait un nom dans le sport roi.
Dans un milieu dominé par les hommes, rien ne se donne, il faut le conquérir. « Fatou est une fille intelligente et téméraire » dixit Anna Ndiaye, sa mère.
Le regard pénétrant, elle arbore volontiers un large et beau sourire qui la rajeunit du haut de ses cinquante ans. Sur le plan professionnel, son parcours en impose. A l’annonce de sa nomination, le président de la FIFA, l’italien Gianni Infantino, a expliqué que le « conseil s’était montré particulièrement impressionné par son expérience, son expertise en matière de bonne gouvernance, ainsi que sa capacité à travailler dans des environnements multiculturels ».
Sérère (une ethnie du Sénégal) pur jus, Fatma Samoura est une polyglotte qui parle l’anglais, l’espagnol, et l’italien. En wolof comme en français, cette fille d’un ancien officier de l’armée sénégalaise s’exprime d’une voix claire, sans tics et pleine d’assurance. Des aptitudes naturelles confortées par ses études et pérégrinations onusiennes (Djibouti, Cameroun, Tchad, Guinée, Madagascar et Nigéria).
Avant de rejoindre l’ONU en 1995, elle a passé huit ans dans le secteur privé, chez une filiale des industries chimiques du Sénégal, révèle le site de la FIFA.
Enquete
Ex-camarade de classe du portier sénégalais Cheikh Seck, Fatma Samoura a épousé le football, très tôt. Si son mari ne s’était pas cassé la jambe à l’âge de 20 ans, elle serait peut-être aujourd’hui la femme d’un footballeur professionnel. Mais, c’est Dieu qui a décidé que c’est elle qui se fearait un nom dans le sport roi.
Dans un milieu dominé par les hommes, rien ne se donne, il faut le conquérir. « Fatou est une fille intelligente et téméraire » dixit Anna Ndiaye, sa mère.
Le regard pénétrant, elle arbore volontiers un large et beau sourire qui la rajeunit du haut de ses cinquante ans. Sur le plan professionnel, son parcours en impose. A l’annonce de sa nomination, le président de la FIFA, l’italien Gianni Infantino, a expliqué que le « conseil s’était montré particulièrement impressionné par son expérience, son expertise en matière de bonne gouvernance, ainsi que sa capacité à travailler dans des environnements multiculturels ».
Sérère (une ethnie du Sénégal) pur jus, Fatma Samoura est une polyglotte qui parle l’anglais, l’espagnol, et l’italien. En wolof comme en français, cette fille d’un ancien officier de l’armée sénégalaise s’exprime d’une voix claire, sans tics et pleine d’assurance. Des aptitudes naturelles confortées par ses études et pérégrinations onusiennes (Djibouti, Cameroun, Tchad, Guinée, Madagascar et Nigéria).
Avant de rejoindre l’ONU en 1995, elle a passé huit ans dans le secteur privé, chez une filiale des industries chimiques du Sénégal, révèle le site de la FIFA.
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