’Djiffer est devenu un débarquement extrêmement important. Il y a donc un plaidoyer à faire pour l’aménagement d’un quai qui réponde aux normes sur ce site’’, a expliqué le patron de la CAOPA, Ngaoussou Guèye.
Il s’entretenait avec des journalistes lors d’une journée de nettoiement de la plage de Djiffer, organisée par la CAOPA et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette journée a été initiée en partenariat avec les acteurs du conseil local de pêche artisanale (CLPA) de Palmarin.
‘’Doter Djiffer d’un quai aux normes, cela veut dire aménager un quai, avec un accès à l’eau, un accès à l’électricité, un désenclavement de cette localité par rapport à toutes les unités industrielles de poissons du pays’’, a-t-il expliqué.
Il a souligné qu’en raison de ‘’l’importance de ce débarcadère, la majeure partie des usines de transformation de poissons implantées à Cayar, à Mbour, à Joal viennent s’approvisionner à Djiffer’’.
Un cadre insalubre
Or, ‘’le débarcadère de Djiffer est dans des conditions insalubres telles qu’il est inacceptable de consommer le poisson dans ces conditions’’, a-t-il déploré.
‘’On ne peut pas continuer à acheter des poissons dans ces conditions d’insalubrité du débarcadère de Djiffer’’, a-t-il averti, justifiant ainsi l’urgence de le mettre aux normes et de lutter contre l’insalubrité.
‘Dans le cas contraire, a-t-il averti, on risque de perdre l’agrément d’exportation de produits halieutiques vers l’Europe.’’
Il a rappelé que les exportations de produits halieutiques rapportent à l’Etat sénégalais 245 milliards de francs CFA par an.
Venu représenter la FAO à cette journée de nettoiement, le consultant en économie et aménagement des pêches, Mamadou Thiam, a appelé les autorités à agréer le débarcadère de ce village de pêcheurs en raison de l’importance de son rôle dans l’approvisionnement en poissons du marché national.
Nécessité d’une mise aux normes
‘’Djiffer, a-t-il déploré, n’est pas un port agréé, malgré le fait que beaucoup de produits halieutiques transitent par ce débarcadère pour aller vers l’extérieur ou l’intérieur du pays.’’
Selon lui, son débarcadère a ‘’besoin d’infrastructures pour être aux norme et permettre aux populations de travailler dans d’excellentes conditions de production des produits halieutiques’’.
Du matériel de nettoiement composé de brouettes, de râteaux, de pelles, de gants, de fourches, de bacs à ordures et d’’eau de Javel a été offert aux acteurs du CLPA de Palmarin, pour les aider à lutter contre les déchets plastiques et l’insalubrité du débarcadère de Djiffer.
D'après Aps, cette journée de nettoiement marque la clôture de l’atelier organisé du 14 au 17 juin à Ndangane-Sambou (Fimela), à l’intention des conseils locaux de pêche artisanale (CLPA) de la région de Fatick (ouest), en vue de les outiller sur les directives volontaires pour une pêche artisanale durable.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet ‘’ Initiative Pêche Côtière, composante Afrique de l’Ouest (IPC-AO)’’.
Il s’entretenait avec des journalistes lors d’une journée de nettoiement de la plage de Djiffer, organisée par la CAOPA et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette journée a été initiée en partenariat avec les acteurs du conseil local de pêche artisanale (CLPA) de Palmarin.
‘’Doter Djiffer d’un quai aux normes, cela veut dire aménager un quai, avec un accès à l’eau, un accès à l’électricité, un désenclavement de cette localité par rapport à toutes les unités industrielles de poissons du pays’’, a-t-il expliqué.
Il a souligné qu’en raison de ‘’l’importance de ce débarcadère, la majeure partie des usines de transformation de poissons implantées à Cayar, à Mbour, à Joal viennent s’approvisionner à Djiffer’’.
Un cadre insalubre
Or, ‘’le débarcadère de Djiffer est dans des conditions insalubres telles qu’il est inacceptable de consommer le poisson dans ces conditions’’, a-t-il déploré.
‘’On ne peut pas continuer à acheter des poissons dans ces conditions d’insalubrité du débarcadère de Djiffer’’, a-t-il averti, justifiant ainsi l’urgence de le mettre aux normes et de lutter contre l’insalubrité.
‘Dans le cas contraire, a-t-il averti, on risque de perdre l’agrément d’exportation de produits halieutiques vers l’Europe.’’
Il a rappelé que les exportations de produits halieutiques rapportent à l’Etat sénégalais 245 milliards de francs CFA par an.
Venu représenter la FAO à cette journée de nettoiement, le consultant en économie et aménagement des pêches, Mamadou Thiam, a appelé les autorités à agréer le débarcadère de ce village de pêcheurs en raison de l’importance de son rôle dans l’approvisionnement en poissons du marché national.
Nécessité d’une mise aux normes
‘’Djiffer, a-t-il déploré, n’est pas un port agréé, malgré le fait que beaucoup de produits halieutiques transitent par ce débarcadère pour aller vers l’extérieur ou l’intérieur du pays.’’
Selon lui, son débarcadère a ‘’besoin d’infrastructures pour être aux norme et permettre aux populations de travailler dans d’excellentes conditions de production des produits halieutiques’’.
Du matériel de nettoiement composé de brouettes, de râteaux, de pelles, de gants, de fourches, de bacs à ordures et d’’eau de Javel a été offert aux acteurs du CLPA de Palmarin, pour les aider à lutter contre les déchets plastiques et l’insalubrité du débarcadère de Djiffer.
D'après Aps, cette journée de nettoiement marque la clôture de l’atelier organisé du 14 au 17 juin à Ndangane-Sambou (Fimela), à l’intention des conseils locaux de pêche artisanale (CLPA) de la région de Fatick (ouest), en vue de les outiller sur les directives volontaires pour une pêche artisanale durable.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet ‘’ Initiative Pêche Côtière, composante Afrique de l’Ouest (IPC-AO)’’.