Invité de l’émission "Objection" de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 19 février 2023, Dr. Cheikh Guèye, par ailleurs un des initiateurs du Mobilisation nationale pour l’engagement citoyen, la souveraineté, l’unité et la refondation (Mesure), s’est également offusqué du caractère systématique de l’emprisonnement des militants de l’opposition arrêtés lors des manifestations, en disant qu’il « n’est pas normal que notre justice puisse générer de l’injustice ».
Le choc provoqué par les images montrant l’exfiltration du leader de Pastef, Ousmane Sonko, par les éléments du Gign, qui ont caillassé le vitre de sa voiture pour le ramener manu militari à son domicile, lors de son retour du procès pour diffamation contre le ministre Mame Mbaye Niang, continue de susciter de vives réactions.
Invité de l’émission "Objection" de la radio Sudfm, Dr. Cheikh Guèye Secrétaire permanent du Rapport alternatif sur l’Afrique (Rasa), est monté au créneau pour déplorer cette scène qui, selon lui, est la preuve que la « tension politique ambiante est transférée dans l’espace sécuritaire ». En effet, répondant à une interpellation de notre confrère Baye Oumar Guèye sur ces images, le responsable de la veille et prospective à Ipar (Initiative de prospective agricole et rurale), estimant que « cela n’honore pas le Sénégal », appelle ainsi les autorités et les forces de sécurité à s’expliquer sur cet acte.
« Les autorités et les forces de sécurité nous doivent des explications parce que ce qu’on voit, on ne sait pas si c’est quelque chose qui a été commandé directement de l’extérieur : faites ceci, ou bien, c’est un policier qui a décidé sur place de faire cet acte », a-t-il d’emblée martelé, avant de faire remarquer. « Donc, c’est très difficile pour moi de le commenter outre mesure, mais je crois qu’il y a un transfert de la tension ambiante de l’espace politique dans l’espace sécuritaire. Et non seulement dans l’espace sécuritaire public, mais aussi dans l’espace sécuritaire privé. Ne l’oublions pas, tous les acteurs politiques ont défini leur propre sécurité privée désormais, parce que personne ne fait plus confiance à la sécurité publique ».
Poursuivant son analyse de la tension politique actuelle, le Secrétaire permanent du Rapport alternatif sur l’Afrique appelle à un sursaut pour faire face au drame parce qu’ajoute-t-il, « les forces publiques sont là pour nous protéger tous en tant que nation, en tant que société et les acteurs politiques font partie de cette société. Il me semble que sous ce rapport-là , nous devons là aussi, nous arrêter sur les questions sécuritaires, autrement dit la politique et la sécurité, la politique et la justice ».
Loin de s’en tenir-là , l’invité de l’émission "Objection" de la radio Sudfm s’est également offusqué des arrestations tous azimuts des militants de l’opposition et leur emprisonnements systématique, en disant qu’il « n’est pas normal que notre justice puisse générer de l’injustice ».
« Je suis moi-même ému par le nombre d’arrestations, le caractère systématique, mais aussi le caractère systématique de l’emprisonnement parce que l’arrestation pour écouter quelqu’un par rapport à une manifestation, ce n’est pas du nouveau. Mais, le fait d’arrêter et d’emprisonner, nous avons sous ce rapport-là ,un problème beaucoup plus profond, parce qu’il n’est pas normal que notre justice puisse générer de l’injustice. Et ceci est la cause de la crise de perception que les gens ont par rapport à la justice », a indiqué le membre de la Mesure (Mobilisation nationale pour l’engagement citoyen, la souveraineté, l’unité et la refondation.
Sudquotidien.sn
Le choc provoqué par les images montrant l’exfiltration du leader de Pastef, Ousmane Sonko, par les éléments du Gign, qui ont caillassé le vitre de sa voiture pour le ramener manu militari à son domicile, lors de son retour du procès pour diffamation contre le ministre Mame Mbaye Niang, continue de susciter de vives réactions.
Invité de l’émission "Objection" de la radio Sudfm, Dr. Cheikh Guèye Secrétaire permanent du Rapport alternatif sur l’Afrique (Rasa), est monté au créneau pour déplorer cette scène qui, selon lui, est la preuve que la « tension politique ambiante est transférée dans l’espace sécuritaire ». En effet, répondant à une interpellation de notre confrère Baye Oumar Guèye sur ces images, le responsable de la veille et prospective à Ipar (Initiative de prospective agricole et rurale), estimant que « cela n’honore pas le Sénégal », appelle ainsi les autorités et les forces de sécurité à s’expliquer sur cet acte.
« Les autorités et les forces de sécurité nous doivent des explications parce que ce qu’on voit, on ne sait pas si c’est quelque chose qui a été commandé directement de l’extérieur : faites ceci, ou bien, c’est un policier qui a décidé sur place de faire cet acte », a-t-il d’emblée martelé, avant de faire remarquer. « Donc, c’est très difficile pour moi de le commenter outre mesure, mais je crois qu’il y a un transfert de la tension ambiante de l’espace politique dans l’espace sécuritaire. Et non seulement dans l’espace sécuritaire public, mais aussi dans l’espace sécuritaire privé. Ne l’oublions pas, tous les acteurs politiques ont défini leur propre sécurité privée désormais, parce que personne ne fait plus confiance à la sécurité publique ».
Poursuivant son analyse de la tension politique actuelle, le Secrétaire permanent du Rapport alternatif sur l’Afrique appelle à un sursaut pour faire face au drame parce qu’ajoute-t-il, « les forces publiques sont là pour nous protéger tous en tant que nation, en tant que société et les acteurs politiques font partie de cette société. Il me semble que sous ce rapport-là , nous devons là aussi, nous arrêter sur les questions sécuritaires, autrement dit la politique et la sécurité, la politique et la justice ».
Loin de s’en tenir-là , l’invité de l’émission "Objection" de la radio Sudfm s’est également offusqué des arrestations tous azimuts des militants de l’opposition et leur emprisonnements systématique, en disant qu’il « n’est pas normal que notre justice puisse générer de l’injustice ».
« Je suis moi-même ému par le nombre d’arrestations, le caractère systématique, mais aussi le caractère systématique de l’emprisonnement parce que l’arrestation pour écouter quelqu’un par rapport à une manifestation, ce n’est pas du nouveau. Mais, le fait d’arrêter et d’emprisonner, nous avons sous ce rapport-là ,un problème beaucoup plus profond, parce qu’il n’est pas normal que notre justice puisse générer de l’injustice. Et ceci est la cause de la crise de perception que les gens ont par rapport à la justice », a indiqué le membre de la Mesure (Mobilisation nationale pour l’engagement citoyen, la souveraineté, l’unité et la refondation.
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