Quelle doit être son attitude face à cet ensemble complexe et constitué d’urgences ?
D’abord, il doit être un véritable intellectuel qui fédère toutes les forces de la Nation, pour un diagnostic objectif des problèmes afin d’apporter rapidement des solutions consensuelles et adaptées.
Il doit s’engager uniquement à servir les intérêts du pays et non un parti politique. On attend de lui une forte capacité de mobiliser les ressources, pour financer les secteurs porteurs de croissance, rétablir la confiance par une Justice pour tous et enrôler toute la population dans des projets structurants.
Son rôle est d’apaiser le climat social et politique, pour bien asseoir les bases de la reprise économique. Il n’a pas le droit de s’impliquer dans des conflits politiques, c’est à lui de créer des plages de convergence entre les acteurs pour cimenter la Nation, être le berger qui indique le chemin de la paix et du développement.
Il doit être à égale distance des partis politiques et se concentrer sérieusement, sur les priorités nationales. Une fonction qui n’est pas du tout facile à cause de certaines contraintes inexplicables, qui rendent difficile le parcours.
Ensuite, il doit avoir l’autorité sur tous les ministres et les évaluer régulièrement en fonction des objectifs fixés, avoir la grandeur de démissionner si certaines circonstances l’exigent. Attaquer les urgences comme le système sanitaire, l’état des personnes âgées, l’emploi des jeunes et le développement économique des communautés, le coût de la vie, la sécurité intérieure, la pacification de la vie politique, l’habitat social et les inondations. Un Premier ministre intelligent, avec une démarche inclusive et éclairée qui innove, construit et, est capable de mobiliser toutes les forces vives de la Nation pour relever les défis par la prospective et l’anticipation. Associer toute la diaspora, les acteurs politiques et autres catégories sociales à la construction nationale.
On peut être en désaccord politiquement avec le président de la République et être en accord avec le Premier ministre sur ce qui est essentiel pour le Peuple, c’est-à -dire sur les grandes orientations.
Enfin, il doit bâtir les fondamentaux dans tous les domaines, en adoptant une posture de neutralité et d’impartialité pour l’intérêt de tous.
C’est ainsi qu’il pourra corriger les manquements du système judiciaire, revoir l’école publique, réviser l’approche du développement économique et social et instaurer un débat constructif et de vérité pour des élections démocratiques, transparentes et paisibles. Je pense au Premier ministre Michel Rocard qui disait : «Je rêve d’un pays où l’on se parle à nouveau». Ce fils de physicien qui a retenu du député Jacques Lafleur, cette noble pensée : «Il est temps d’apprendre à donner, il est temps d’apprendre à pardonner».
Alpha Youm
Spécialiste de Gestion publique et Droit social
Président de l’Association pour la Paix et la Citoyenneté (APC/Sénégal)
D’abord, il doit être un véritable intellectuel qui fédère toutes les forces de la Nation, pour un diagnostic objectif des problèmes afin d’apporter rapidement des solutions consensuelles et adaptées.
Il doit s’engager uniquement à servir les intérêts du pays et non un parti politique. On attend de lui une forte capacité de mobiliser les ressources, pour financer les secteurs porteurs de croissance, rétablir la confiance par une Justice pour tous et enrôler toute la population dans des projets structurants.
Son rôle est d’apaiser le climat social et politique, pour bien asseoir les bases de la reprise économique. Il n’a pas le droit de s’impliquer dans des conflits politiques, c’est à lui de créer des plages de convergence entre les acteurs pour cimenter la Nation, être le berger qui indique le chemin de la paix et du développement.
Il doit être à égale distance des partis politiques et se concentrer sérieusement, sur les priorités nationales. Une fonction qui n’est pas du tout facile à cause de certaines contraintes inexplicables, qui rendent difficile le parcours.
Ensuite, il doit avoir l’autorité sur tous les ministres et les évaluer régulièrement en fonction des objectifs fixés, avoir la grandeur de démissionner si certaines circonstances l’exigent. Attaquer les urgences comme le système sanitaire, l’état des personnes âgées, l’emploi des jeunes et le développement économique des communautés, le coût de la vie, la sécurité intérieure, la pacification de la vie politique, l’habitat social et les inondations. Un Premier ministre intelligent, avec une démarche inclusive et éclairée qui innove, construit et, est capable de mobiliser toutes les forces vives de la Nation pour relever les défis par la prospective et l’anticipation. Associer toute la diaspora, les acteurs politiques et autres catégories sociales à la construction nationale.
On peut être en désaccord politiquement avec le président de la République et être en accord avec le Premier ministre sur ce qui est essentiel pour le Peuple, c’est-à -dire sur les grandes orientations.
Enfin, il doit bâtir les fondamentaux dans tous les domaines, en adoptant une posture de neutralité et d’impartialité pour l’intérêt de tous.
C’est ainsi qu’il pourra corriger les manquements du système judiciaire, revoir l’école publique, réviser l’approche du développement économique et social et instaurer un débat constructif et de vérité pour des élections démocratiques, transparentes et paisibles. Je pense au Premier ministre Michel Rocard qui disait : «Je rêve d’un pays où l’on se parle à nouveau». Ce fils de physicien qui a retenu du député Jacques Lafleur, cette noble pensée : «Il est temps d’apprendre à donner, il est temps d’apprendre à pardonner».
Alpha Youm
Spécialiste de Gestion publique et Droit social
Président de l’Association pour la Paix et la Citoyenneté (APC/Sénégal)