Il a présenté à cette occasion, les principaux axes du débat d’orientation du budget 2023 de l’Etat.
Selon le ministre des Finances et du Budget, les institutions financières internationales ont recensé 197 pays actuellement ‘’surendettés’’.
Il existe trois niveaux de surendettement, a-t-il rappelé : le faible, le modéré et la situation de ‘’détresse’’. ‘’Ceux qui sont dans le niveau faible, ne peuvent même pas contracter une dette. Quinze pays africains sont dans la catégorie du niveau modéré’’, a-t-il précisé, ajoutant que l’Afrique du Sud et le Sénégal en font partie.
La dernière analyse de la dette de l’Etat a été faite en avril de cette année par les pouvoirs publics sénégalais, a rappelé Mamadou Moustapha Bâ, ajoutant que c’est ce qui a permis de constater que le Sénégal est parmi ‘’les pays en surendettement modéré’’.
‘’L’encours de la dette publique rapporté au PIB en 2023, sera de 68,4 %, il est donc inférieur à 70 %’’, le seuil indiqué, a fait savoir M. Bâ.
La valeur actuelle nette de la dette rapportée au PIB est de 51,3 %, en deçà du seuil de 55 %, a-t-il souligné.
Le ministre des Finances et du Budget signale que la valeur actuelle de la dette rapportée aux exportations en 2023, est de 186,3 %, loin du seuil de 240 %.
La dette extérieure rapportée aux exportations, qui détermine la capacité du Sénégal à faire face à ses échéances à court terme, est de 19,1 %, le seuil étant de 21 %.
La dette extérieure rapportée aux recettes est de 16,8 % pour le Sénégal, le seuil à ne pas dépasser pour cette rubrique étant de 23 %.
Les notations de crédit sont le reflet de la solidité des fondamentaux économiques du Sénégal, qui est classé parmi les mieux notés d’Afrique, la troisième place précisément, derrière le Botswana et l’Afrique du Sud, selon Mamadou Moustapha Bâ.
En raison de toutes ces performances, a-t-il assuré, l’indice de développement humain du Sénégal va augmenter au cours des prochaines années.
APS
Selon le ministre des Finances et du Budget, les institutions financières internationales ont recensé 197 pays actuellement ‘’surendettés’’.
Il existe trois niveaux de surendettement, a-t-il rappelé : le faible, le modéré et la situation de ‘’détresse’’. ‘’Ceux qui sont dans le niveau faible, ne peuvent même pas contracter une dette. Quinze pays africains sont dans la catégorie du niveau modéré’’, a-t-il précisé, ajoutant que l’Afrique du Sud et le Sénégal en font partie.
La dernière analyse de la dette de l’Etat a été faite en avril de cette année par les pouvoirs publics sénégalais, a rappelé Mamadou Moustapha Bâ, ajoutant que c’est ce qui a permis de constater que le Sénégal est parmi ‘’les pays en surendettement modéré’’.
‘’L’encours de la dette publique rapporté au PIB en 2023, sera de 68,4 %, il est donc inférieur à 70 %’’, le seuil indiqué, a fait savoir M. Bâ.
La valeur actuelle nette de la dette rapportée au PIB est de 51,3 %, en deçà du seuil de 55 %, a-t-il souligné.
Le ministre des Finances et du Budget signale que la valeur actuelle de la dette rapportée aux exportations en 2023, est de 186,3 %, loin du seuil de 240 %.
La dette extérieure rapportée aux exportations, qui détermine la capacité du Sénégal à faire face à ses échéances à court terme, est de 19,1 %, le seuil étant de 21 %.
La dette extérieure rapportée aux recettes est de 16,8 % pour le Sénégal, le seuil à ne pas dépasser pour cette rubrique étant de 23 %.
Les notations de crédit sont le reflet de la solidité des fondamentaux économiques du Sénégal, qui est classé parmi les mieux notés d’Afrique, la troisième place précisément, derrière le Botswana et l’Afrique du Sud, selon Mamadou Moustapha Bâ.
En raison de toutes ces performances, a-t-il assuré, l’indice de développement humain du Sénégal va augmenter au cours des prochaines années.
APS