Connu sous le nom de Cissé Nganda, El Hadji Moussa fait partie de cette race de politiciens rares, qui n’ont jamais transhumé. Depuis près de 50 ans qu’il est avec Abdoulaye Wade, il ne l’a jamais quitté. En direction de la présidentielle de 2024, Cissé Nganda qui se réjouit de la suppression de la Crei, est d’avis que l’opposition ne doit pas se tromper de combat. «Nous, de l’opposition, devons unir nos forces pour un seul objectif, qui est le départ du régime de Macky Sall».
«L’opposition doit faire bloc contre le régime de Macky Sall»
Pour El Hadji Moussa Cissé, «les leaders de l’opposition doivent former un bloc et éviter de s’attaquer entre eux». À ce propos, il appelle la direction de Pastef, à demander à ses membres qui s’en prennent au Pds, d’arrêter.
«Nous ne sommes pas des adversaires de Pastef, mais de Macky Sall et de son régime. Et cela, ils doivent le comprendre, pour faire cesser les attaques qui ne font pas avancer l’opposition», plaide Cissé Nganda, qui dit lancer cet appel pour éviter la réplique de son camp.
El Hadji Moussa Cissé, qui promet une cuisante défaite à Benno bokk yakaar lors de la prochaine présidentielle, déclare que «Macky Sall a trouvé un pays construit sur des valeurs, que personne n’a le droit de démolir».
Pour l’ex-député Cissé, «la présidentielle de 2024 doit être une élection inclusive. C’est-à -dire, une élection avec la participation de tous ceux qui le veulent». N’ayant jamais été d’accord avec la loi sur le parrainage, El Hadji Moussa Cissé dit être pour sa suppression pure et simple.
«Je milite pour la suppression du parrainage»
Il annonce la venue de Karim Wade et se désole du fait que «depuis 2012, les droits de Karim sont violés». Il exige sa réhabilitation à travers la révision de son procès. Victime d’attaques à Kaffrine par des partisans du ministre Abdoulaye Sow, lors de la campagne pour les élections territoriales passées, Cissé Nganda répugne la violence politique. À propos de violence politique au Sénégal, il fait savoir qu'«elle est toujours l’œuvre de gros bras, appelés nervis. Ce sont des gars payés au jour le jour, pour protéger le responsable politique qui les a recrutés, mais qui peuvent commettre le pire à tout moment».
Il poursuit : «Dans une déclaration, Macky Sall a exhorté la classe politique contre l’utilisation de nervis. Mais son propos n’a pas été entendu, à commencer par les membres de son propre camp. C’est comme si de tels nervis sont indispensables pour se substituer aux forces de l’ordre», déplore t-il, ajoutant pour s'en désoler, que «dans une République normale, un État dit de droit, personne n’a le droit de se substituer à la Police ou à la Gendarmerie.
Et il est inconcevable que des citoyens se fassent passer à tabac impunément par des nervis, sous le prétexte qu’ils sont payés pour ça».
À l’endroit de son mentor, il révèle que «le Président Wade est un homme digne, qui n’a jamais trahi».
La preuve, avance-t-il, «lorsque Macky Sall a voulu que l’Aibd porte son nom, il a décliné, au motif qu’il l'avait déjà baptisé au nom de Blaise Diagne».
Tribune
«L’opposition doit faire bloc contre le régime de Macky Sall»
Pour El Hadji Moussa Cissé, «les leaders de l’opposition doivent former un bloc et éviter de s’attaquer entre eux». À ce propos, il appelle la direction de Pastef, à demander à ses membres qui s’en prennent au Pds, d’arrêter.
«Nous ne sommes pas des adversaires de Pastef, mais de Macky Sall et de son régime. Et cela, ils doivent le comprendre, pour faire cesser les attaques qui ne font pas avancer l’opposition», plaide Cissé Nganda, qui dit lancer cet appel pour éviter la réplique de son camp.
El Hadji Moussa Cissé, qui promet une cuisante défaite à Benno bokk yakaar lors de la prochaine présidentielle, déclare que «Macky Sall a trouvé un pays construit sur des valeurs, que personne n’a le droit de démolir».
Pour l’ex-député Cissé, «la présidentielle de 2024 doit être une élection inclusive. C’est-à -dire, une élection avec la participation de tous ceux qui le veulent». N’ayant jamais été d’accord avec la loi sur le parrainage, El Hadji Moussa Cissé dit être pour sa suppression pure et simple.
«Je milite pour la suppression du parrainage»
Il annonce la venue de Karim Wade et se désole du fait que «depuis 2012, les droits de Karim sont violés». Il exige sa réhabilitation à travers la révision de son procès. Victime d’attaques à Kaffrine par des partisans du ministre Abdoulaye Sow, lors de la campagne pour les élections territoriales passées, Cissé Nganda répugne la violence politique. À propos de violence politique au Sénégal, il fait savoir qu'«elle est toujours l’œuvre de gros bras, appelés nervis. Ce sont des gars payés au jour le jour, pour protéger le responsable politique qui les a recrutés, mais qui peuvent commettre le pire à tout moment».
Il poursuit : «Dans une déclaration, Macky Sall a exhorté la classe politique contre l’utilisation de nervis. Mais son propos n’a pas été entendu, à commencer par les membres de son propre camp. C’est comme si de tels nervis sont indispensables pour se substituer aux forces de l’ordre», déplore t-il, ajoutant pour s'en désoler, que «dans une République normale, un État dit de droit, personne n’a le droit de se substituer à la Police ou à la Gendarmerie.
Et il est inconcevable que des citoyens se fassent passer à tabac impunément par des nervis, sous le prétexte qu’ils sont payés pour ça».
À l’endroit de son mentor, il révèle que «le Président Wade est un homme digne, qui n’a jamais trahi».
La preuve, avance-t-il, «lorsque Macky Sall a voulu que l’Aibd porte son nom, il a décliné, au motif qu’il l'avait déjà baptisé au nom de Blaise Diagne».
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