« Le professeur Guèye a bien alerté, mais il aurait été souhaitable que son alerte se fît bien avant le référendum. Peut-être qu’il est lui aussi piégé comme tous les Sénégalais ? Je pense qu’une révision qui rendrait la Constitution plus explicite et plus intelligible, ne serait pas de trop. Ce sont ceux qui entourent le Président et rédigent la Constitution, qui sont à l’origine de ce flou généralisé. Presque tous les articles de la Constitution prêtent à équivoque », a réagi El Hadj Issa Sall, Coordonnateur national du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), dans les colonnes du Sud Quotidien. Pour le professeur de l’UCAD, les rédacteurs de la Constitution ont été loin de faire dans la transparence.
«Si on prend l’alinéa 2 de l’article 27 qui dit que «nul ne peut exercer deux mandats consécutifs», l’actuel président ne pourra pas se présenter en 2024, car il aura fait un mandat de 7 ans consécutif à un mandat de 5 ans. Mais tout cela suppose qu’il rempile en 2019. La tendance actuelle ne lui est pas trop favorable. Cet alinéa aurait dit deux mandats consécutifs de 5 ans, il existerait là une possibilité de se représenter et cela nous renvoie exactement à la jurisprudence wadienne. Plus flou encore est l’article 58 qui parle de l’opposition. Pourtant la Constitution de 2001 était très claire sur la question », indique-t-il.
«Si on prend l’alinéa 2 de l’article 27 qui dit que «nul ne peut exercer deux mandats consécutifs», l’actuel président ne pourra pas se présenter en 2024, car il aura fait un mandat de 7 ans consécutif à un mandat de 5 ans. Mais tout cela suppose qu’il rempile en 2019. La tendance actuelle ne lui est pas trop favorable. Cet alinéa aurait dit deux mandats consécutifs de 5 ans, il existerait là une possibilité de se représenter et cela nous renvoie exactement à la jurisprudence wadienne. Plus flou encore est l’article 58 qui parle de l’opposition. Pourtant la Constitution de 2001 était très claire sur la question », indique-t-il.