Le gouvernement de Macky Sall veut faire du secteur du transport, un levier de la croissance du Sénégal. Jusqu’ici, qu’est-ce qui a été fait dans le ce domaine ?
Beaucoup d’efforts sont en train d’être fournis. Si je prends l’exemple du réseau routier, à l’arrivée du Président Macky Sall, nous avions un pourcentage routier qui tournait autour de 62%. Aujourd’hui, il l’a amené jusqu’à 68%. On peut même aller jusqu’à 70% d’ici peu. La densité routière, qui constitue un problème pour aller vers l’émergence, est en train d’évoluer. Nous avions trouvé 7,4 Km pour tous les 100 km². Alors qu’en Europe en général, il y a 170 km tous les 100 km². Pour aller vers l’émergence, nous avons une moyenne à pouvoir franchir qui est de 30 km tous les 100 km². C’est pour dire qu’on est en train d’évoluer d’une manière extraordinaire. Beaucoup d’argent est en train d’être injecté également dans la construction de pistes. L’ancien Président Abdoulaye Wade insistait sur le fonctionnement ou sur l’investissement. Pour cette année 2014-2015, nous avons mis au minimum 955 milliards dans l’investissement, surtout dans le domaine routier. Dans le cadre des équipements qui iront avec les infrastructures routières, il (Macky Sall) est en train de faire un travail énorme. A Dakar Dem Dikk par exemple, depuis son existence, en passant par ce qu’on appelle le garage du gouvernement avant la période de l’indépendance, la régie du transport du Mali et par la Sotrac jusqu’à l’arrivée de Dakar Dem Dikk, il n’a jamais été question de commander d’un seul coup, 475 bus. Cela n’a jamais existé dans l’histoire du transport routier au Sénégal.
Sont-ils déjà arrivés ces 475 bus dont vous parlez ?
Non cela arrive par compte-gouttes. On en a reçu une soixantaine. Et le reste va arriver au fur et à mesure d’ici le mois de septembre. Pour aller plus loin et toujours dans le cadre du transport routier, les gros porteurs, qui constituent la plupart des accidents actuellement au niveau du Sénégal, il est en train de faire un travail énorme avec un lot de 200 unités qui va avoisiner les 15 milliards. Cela a été déjà ficelé et financé par la Bank of Africa et la Banque nationale développement. On a même reçu trois prototypes devant le roi du Maroc Mohamed VI. Ce dernier a inauguré les trois prototypes. Le Président Macky Sall est en train de travailler et nous voyons les fruits.
Est-ce que ces lots de bus s’inscrivent dans le cadre du programme interurbain dans lequel s’est lancée Dakar Dem Dikk ?
Tout à fait. Dans ces 475 bus, nous en avons 30 qui sont dédiés à l’interurbain. Ils vont faire la navette entre Dakar et les autres régions. Pour le moment, on a choisi cinq villes-pilotes qui se trouvent être Kaolack, Thiès, Touba, Tamba et Saint-Louis. Si ça marche, pourquoi ne pas sillonner toutes les régions du Sénégal. Les Sénégalais sauraient ainsi que le Sénégal ne se limite pas à Dakar. Les autres villes ont besoin de voire Dakar Dem Dikk arriver. Et nous y participons même dans le cadre de notre ministère de tutelle qui s’appelle ministère des Infrastructures, des transportes Terrestres et du désenclavement. Donc nous participons au désenclavement à notre manière. Et l’ensemble des consommateurs n’attendent que ça. L’offre est inférieure à la demande, donc on est obligé, en tant de qu’entreprise de transport public, de pouvoir servir aussi bien au niveau urbain qu’interurbain.
N’allez-vous pas concurrencer les autres acteurs du transport ?
Je ne le pense pas. En effet, l’offre est inférieure à la demande. Nous n’allons pas grignoter sur ce qui existe déjà. Des Sénégalais attendaient que d’autres puissent arriver pour pouvoir combler le gap. Si on arrive, je pense que c’est pour apporter un plus et non pour réduire ce qui existait. Au contraire, notre souhait, notre volonté, c’est de combler le gap, afin que tous les Sénégalais puissent voyager dans d’excellentes conditions. Que les autres acteurs du secteur soient rassurés. Les prix qui seront appliqués ne seront pas pareils. Les personnes qui vont naturellement emprunter ces bus-là, peut-être pourraient être différentes de leur clientèle. Donc, je pense qu’il n’y aura aucun impact négatif sur l’activité. Ceux qui ont les moyens de prendre Ddd vont le prendre. Ceux qui n’en ont pas les moyens n’hésiteront pas à prendre les bus qu’ils empruntaient habituellement. Il n’y aura pas de concurrence. Nous sommes en train de préparer le terrain. La discussion est ouverte. Je pense que tout ce qui devait être se fera. Et naturellement, ils comprendront qu’il n’y a aucun risque à leur niveau.
Vous voulez dire que Ddd sera plus chère que les autres moyens de transport ?
Non. Ce sera un prix abordable pour tous les Sénégalais.
A un moment donné, le courant ne passait plus entre la Direction et le syndicat de Ddd. Avez-vous réussi à apaiser le climat ? Si oui, comment ?
Depuis l’avènement du directeur général, Moussa Diop, il s’est fixé un objectif qui est de moderniser Ddd, d’améliorer les conditions de travail, en faisant que les problèmes d’ordre social soient résolus. Les retards qu’on avait au niveau de l’Ipm, les cotisations sociales à l’Ipres (Institut de prévoyance retraite du Sénégal : Ndlr) et à la Caisse de sécurité sociale, entre autres, ont été régularisés. Au moment où je vous parle, il n’y a plus d’encours au niveau de Ddd. Ce qui veut dire qu’il y a une avancée. Raison pour laquelle, on est en parfaite synergie avec les travailleurs. On est sur la bonne voie. L’ensemble des acteurs de Ddd sont en phase avec la Direction générale pour pouvoir relever le défi de la modernisation de l’entreprise.
Quelles sont les différentes initiatives que vous avez prises pour limiter les dégâts que subis Ddd dans les mouvements d’humeur des étudiants ?
Sous l’instruction du président de la République, un lot de dix bus seront dédiés aux étudiants ; que Ddd va exploiter. En faisant des itinéraires qui vont venir de la banlieue et qui vont aller directement à l’université et ne vont prendre que des étudiants et des élèves. Aucune autre personne ne pourrait fréquenter ces bus-là. Depuis deux, trois mois, on a eu des réunions périodiques avec l’ensemble des amicales de l’université. D’ail¬leurs, c’est ce qui nous a poussés à aller à l’université pour animer une conférence avec la fédération des élèves et étudiants de Dakar. Depuis un certain, on est en parfaite entente avec les étudiants. Et je pense que cela va continuer. C’est ça qui fera que la sensibilisation puisse passer, que les étudiants puissent s’approprier le bien commun qu’est Ddd qui restera un patrimoine national. Ils ont intérêt à le préserver et je pense qu’ils l’ont compris. A travers les différentes rencontres qu’on a eues, ils ont bien compris que c’est leur bien et qu’ils ont intérêt à le préserver. Le projet doit être porté par les étudiants qui sont les principaux concernés. Nous les appelons à se l’approprier.
A quand, le démarrage de ce projet de lignes dédiées aux étudiants ?
Les lignes vont démarrer sous peu. Pour l’instant, on est dans les études techniques de faisabilité de la traçabilité des lignes qui vont être données par le Cetud (Conseil exécutif des transports urbains de Dakar : Ndlr) qui est l’organe de régulateur. On va transmettre le dossier au Cetud qui a les prérogatives de tracer les lignes.
Quid des étudiants des autres régions ?
Ddd pense à tout le monde. L’entreprise ne compte plus se limiter au transport urbain. On a prévu d’exploiter aussi bien l’urbain que l’interurbain et même le régional.
Le Quotidien
Beaucoup d’efforts sont en train d’être fournis. Si je prends l’exemple du réseau routier, à l’arrivée du Président Macky Sall, nous avions un pourcentage routier qui tournait autour de 62%. Aujourd’hui, il l’a amené jusqu’à 68%. On peut même aller jusqu’à 70% d’ici peu. La densité routière, qui constitue un problème pour aller vers l’émergence, est en train d’évoluer. Nous avions trouvé 7,4 Km pour tous les 100 km². Alors qu’en Europe en général, il y a 170 km tous les 100 km². Pour aller vers l’émergence, nous avons une moyenne à pouvoir franchir qui est de 30 km tous les 100 km². C’est pour dire qu’on est en train d’évoluer d’une manière extraordinaire. Beaucoup d’argent est en train d’être injecté également dans la construction de pistes. L’ancien Président Abdoulaye Wade insistait sur le fonctionnement ou sur l’investissement. Pour cette année 2014-2015, nous avons mis au minimum 955 milliards dans l’investissement, surtout dans le domaine routier. Dans le cadre des équipements qui iront avec les infrastructures routières, il (Macky Sall) est en train de faire un travail énorme. A Dakar Dem Dikk par exemple, depuis son existence, en passant par ce qu’on appelle le garage du gouvernement avant la période de l’indépendance, la régie du transport du Mali et par la Sotrac jusqu’à l’arrivée de Dakar Dem Dikk, il n’a jamais été question de commander d’un seul coup, 475 bus. Cela n’a jamais existé dans l’histoire du transport routier au Sénégal.
Sont-ils déjà arrivés ces 475 bus dont vous parlez ?
Non cela arrive par compte-gouttes. On en a reçu une soixantaine. Et le reste va arriver au fur et à mesure d’ici le mois de septembre. Pour aller plus loin et toujours dans le cadre du transport routier, les gros porteurs, qui constituent la plupart des accidents actuellement au niveau du Sénégal, il est en train de faire un travail énorme avec un lot de 200 unités qui va avoisiner les 15 milliards. Cela a été déjà ficelé et financé par la Bank of Africa et la Banque nationale développement. On a même reçu trois prototypes devant le roi du Maroc Mohamed VI. Ce dernier a inauguré les trois prototypes. Le Président Macky Sall est en train de travailler et nous voyons les fruits.
Est-ce que ces lots de bus s’inscrivent dans le cadre du programme interurbain dans lequel s’est lancée Dakar Dem Dikk ?
Tout à fait. Dans ces 475 bus, nous en avons 30 qui sont dédiés à l’interurbain. Ils vont faire la navette entre Dakar et les autres régions. Pour le moment, on a choisi cinq villes-pilotes qui se trouvent être Kaolack, Thiès, Touba, Tamba et Saint-Louis. Si ça marche, pourquoi ne pas sillonner toutes les régions du Sénégal. Les Sénégalais sauraient ainsi que le Sénégal ne se limite pas à Dakar. Les autres villes ont besoin de voire Dakar Dem Dikk arriver. Et nous y participons même dans le cadre de notre ministère de tutelle qui s’appelle ministère des Infrastructures, des transportes Terrestres et du désenclavement. Donc nous participons au désenclavement à notre manière. Et l’ensemble des consommateurs n’attendent que ça. L’offre est inférieure à la demande, donc on est obligé, en tant de qu’entreprise de transport public, de pouvoir servir aussi bien au niveau urbain qu’interurbain.
N’allez-vous pas concurrencer les autres acteurs du transport ?
Je ne le pense pas. En effet, l’offre est inférieure à la demande. Nous n’allons pas grignoter sur ce qui existe déjà. Des Sénégalais attendaient que d’autres puissent arriver pour pouvoir combler le gap. Si on arrive, je pense que c’est pour apporter un plus et non pour réduire ce qui existait. Au contraire, notre souhait, notre volonté, c’est de combler le gap, afin que tous les Sénégalais puissent voyager dans d’excellentes conditions. Que les autres acteurs du secteur soient rassurés. Les prix qui seront appliqués ne seront pas pareils. Les personnes qui vont naturellement emprunter ces bus-là, peut-être pourraient être différentes de leur clientèle. Donc, je pense qu’il n’y aura aucun impact négatif sur l’activité. Ceux qui ont les moyens de prendre Ddd vont le prendre. Ceux qui n’en ont pas les moyens n’hésiteront pas à prendre les bus qu’ils empruntaient habituellement. Il n’y aura pas de concurrence. Nous sommes en train de préparer le terrain. La discussion est ouverte. Je pense que tout ce qui devait être se fera. Et naturellement, ils comprendront qu’il n’y a aucun risque à leur niveau.
Vous voulez dire que Ddd sera plus chère que les autres moyens de transport ?
Non. Ce sera un prix abordable pour tous les Sénégalais.
A un moment donné, le courant ne passait plus entre la Direction et le syndicat de Ddd. Avez-vous réussi à apaiser le climat ? Si oui, comment ?
Depuis l’avènement du directeur général, Moussa Diop, il s’est fixé un objectif qui est de moderniser Ddd, d’améliorer les conditions de travail, en faisant que les problèmes d’ordre social soient résolus. Les retards qu’on avait au niveau de l’Ipm, les cotisations sociales à l’Ipres (Institut de prévoyance retraite du Sénégal : Ndlr) et à la Caisse de sécurité sociale, entre autres, ont été régularisés. Au moment où je vous parle, il n’y a plus d’encours au niveau de Ddd. Ce qui veut dire qu’il y a une avancée. Raison pour laquelle, on est en parfaite synergie avec les travailleurs. On est sur la bonne voie. L’ensemble des acteurs de Ddd sont en phase avec la Direction générale pour pouvoir relever le défi de la modernisation de l’entreprise.
Quelles sont les différentes initiatives que vous avez prises pour limiter les dégâts que subis Ddd dans les mouvements d’humeur des étudiants ?
Sous l’instruction du président de la République, un lot de dix bus seront dédiés aux étudiants ; que Ddd va exploiter. En faisant des itinéraires qui vont venir de la banlieue et qui vont aller directement à l’université et ne vont prendre que des étudiants et des élèves. Aucune autre personne ne pourrait fréquenter ces bus-là. Depuis deux, trois mois, on a eu des réunions périodiques avec l’ensemble des amicales de l’université. D’ail¬leurs, c’est ce qui nous a poussés à aller à l’université pour animer une conférence avec la fédération des élèves et étudiants de Dakar. Depuis un certain, on est en parfaite entente avec les étudiants. Et je pense que cela va continuer. C’est ça qui fera que la sensibilisation puisse passer, que les étudiants puissent s’approprier le bien commun qu’est Ddd qui restera un patrimoine national. Ils ont intérêt à le préserver et je pense qu’ils l’ont compris. A travers les différentes rencontres qu’on a eues, ils ont bien compris que c’est leur bien et qu’ils ont intérêt à le préserver. Le projet doit être porté par les étudiants qui sont les principaux concernés. Nous les appelons à se l’approprier.
A quand, le démarrage de ce projet de lignes dédiées aux étudiants ?
Les lignes vont démarrer sous peu. Pour l’instant, on est dans les études techniques de faisabilité de la traçabilité des lignes qui vont être données par le Cetud (Conseil exécutif des transports urbains de Dakar : Ndlr) qui est l’organe de régulateur. On va transmettre le dossier au Cetud qui a les prérogatives de tracer les lignes.
Quid des étudiants des autres régions ?
Ddd pense à tout le monde. L’entreprise ne compte plus se limiter au transport urbain. On a prévu d’exploiter aussi bien l’urbain que l’interurbain et même le régional.
Le Quotidien