La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de la présidente du Conseil d’administration de l’ITIE, Hélène Clark, du fondateur de Transparency international et premier PCA de l’ITIE, Peter EIGEN, ainsi que d’autres personnalités dont le Premier ministre de la République islamique de Mauritanie, Mouhamed Ould Bilal.
Le thème de cette édition qui coïncide avec le 20e anniversaire de la naissance de l’ITIE, porte notamment sur le thème de la transparence dans la transition.
‘’Nul n’est besoin d’insister outre mesure sur l’importance stratégique des industries extractives comme levier de développement économique et social’’, a, d’embléen fait remarquer le Premier ministre.
Amadou Bâ a relevé que lorsqu’elles sont exploitées de façon responsable et conforme aux exigences de l’ITIE, ‘’les industries extractives contribuent à la croissance des pays et à la prospérité des peuples, en améliorant leurs conditions de vie’’.
A l’inverse, a-t-il fait observer, ‘’ces industries peuvent engendrer des dérives, voire constituer des facteurs d’instabilité pour les pays et d’appauvrissement des populations’’.
Dans cette perspective, Amadou Bâ a insisté sur la nécessité pour l’entreprise extractive, de ‘’payer sa juste part d’impôts dans les localités où ses bénéfices sont réalisés’’.
Il a parlé d’une ‘’manne financière’’ énorme qui pourrait contribuer à financer l’économie des pays en développement et africains, en particulier.
‘’La faible rémunération des ressources minérales des pays en développement, africains en particulier, combinée aux congés fiscaux abusifs, à l’évasion et à l’optimisation fiscales, privent nos pays d’importantes ressources qui auraient pu largement contribuer au financement de leur développement’’, a encore fait remarquer le Premier ministre.
Amadou Bâ a invité à impulser une telle dynamique pour ”coller à l’esprit de justice et de transparence que prône l’ITIE’’.
En cela, il est d’avis qu’il ne peut y avoir ‘’d'avantages mutuellement bénéfiques’’, quand ceux qui ont plus, gagnent toujours plus et ceux qui ont moins, perdent toujours plus.
Le Premier ministre a par ailleurs salué les principes qui fondent l’ITIE, dont la divulgation d’une information crédible en vue de favoriser le dialogue et la confiance entre les parties prenantes.
A cet effet, il a réaffirmé ‘’l’attachement’’ du Sénégal à la mise en œuvre effective des normes de l’ITIE, depuis son adhésion à la plateforme en 2013.
Il a indiqué que le Sénégal continuera de ‘’s’inspirer des premières pratiques qui se font ailleurs dans l’industrie extractive’’, citant des mesures incitatives mises en place par le gouvernement dans la gouvernance des industries extractives.
M. Bâ a notamment fait allusion à la révision du code pétrolier et minier, la loi sur le contenu local pour accompagner le secteur privé national.
Il a également présenté aux participants, l’option du Sénégal de modifier son Code général des Impôts et la création d’un registre des bénéficiaires effectifs.
Le Premier ministre a toutefois invité l’ITIE à davantage réfléchir sur le paradoxe faisant de l’Afrique le ‘’réservoir’’ de matières premières qu’elle cède par moments à bas prix, et qui, transformées, lui seront revendues à des prix exorbitants.
Se félicitant de la présence de son homologue de la République islamique de Mauritanie, Mouhamed Ould Bilal, Amadou Bâ a déclaré que la présence de l’autorité mauritanienne ‘’illustre parfaitement notre volonté partagée de renforcer nos liens bilatéraux et de favoriser une coopération étroite’’.
‘’’En travaillant main dans la main, nous ouvrons la voie à une exploitation responsable et équitable des ressources naturelles de notre région’’, a-t-il poursuivi.
Le Premier ministre de la République islamique de Mauritanie, Mouhamed Ould Bilal, s’est réjoui de la décision des gouvernements sénégalais et mauritanien, de s’engager dans une future exploitation pétrolière et gazière.
‘’Cette clairvoyance de nos deux présidents, offre un exemple d’intégration africaine et participera à une exploitation respectueuse de l’environnent et du développement durable’’, a salué le chef du gouvernement mauritanien.
APS
Le thème de cette édition qui coïncide avec le 20e anniversaire de la naissance de l’ITIE, porte notamment sur le thème de la transparence dans la transition.
‘’Nul n’est besoin d’insister outre mesure sur l’importance stratégique des industries extractives comme levier de développement économique et social’’, a, d’embléen fait remarquer le Premier ministre.
Amadou Bâ a relevé que lorsqu’elles sont exploitées de façon responsable et conforme aux exigences de l’ITIE, ‘’les industries extractives contribuent à la croissance des pays et à la prospérité des peuples, en améliorant leurs conditions de vie’’.
A l’inverse, a-t-il fait observer, ‘’ces industries peuvent engendrer des dérives, voire constituer des facteurs d’instabilité pour les pays et d’appauvrissement des populations’’.
Dans cette perspective, Amadou Bâ a insisté sur la nécessité pour l’entreprise extractive, de ‘’payer sa juste part d’impôts dans les localités où ses bénéfices sont réalisés’’.
Il a parlé d’une ‘’manne financière’’ énorme qui pourrait contribuer à financer l’économie des pays en développement et africains, en particulier.
‘’La faible rémunération des ressources minérales des pays en développement, africains en particulier, combinée aux congés fiscaux abusifs, à l’évasion et à l’optimisation fiscales, privent nos pays d’importantes ressources qui auraient pu largement contribuer au financement de leur développement’’, a encore fait remarquer le Premier ministre.
Amadou Bâ a invité à impulser une telle dynamique pour ”coller à l’esprit de justice et de transparence que prône l’ITIE’’.
En cela, il est d’avis qu’il ne peut y avoir ‘’d'avantages mutuellement bénéfiques’’, quand ceux qui ont plus, gagnent toujours plus et ceux qui ont moins, perdent toujours plus.
Le Premier ministre a par ailleurs salué les principes qui fondent l’ITIE, dont la divulgation d’une information crédible en vue de favoriser le dialogue et la confiance entre les parties prenantes.
A cet effet, il a réaffirmé ‘’l’attachement’’ du Sénégal à la mise en œuvre effective des normes de l’ITIE, depuis son adhésion à la plateforme en 2013.
Il a indiqué que le Sénégal continuera de ‘’s’inspirer des premières pratiques qui se font ailleurs dans l’industrie extractive’’, citant des mesures incitatives mises en place par le gouvernement dans la gouvernance des industries extractives.
M. Bâ a notamment fait allusion à la révision du code pétrolier et minier, la loi sur le contenu local pour accompagner le secteur privé national.
Il a également présenté aux participants, l’option du Sénégal de modifier son Code général des Impôts et la création d’un registre des bénéficiaires effectifs.
Le Premier ministre a toutefois invité l’ITIE à davantage réfléchir sur le paradoxe faisant de l’Afrique le ‘’réservoir’’ de matières premières qu’elle cède par moments à bas prix, et qui, transformées, lui seront revendues à des prix exorbitants.
Se félicitant de la présence de son homologue de la République islamique de Mauritanie, Mouhamed Ould Bilal, Amadou Bâ a déclaré que la présence de l’autorité mauritanienne ‘’illustre parfaitement notre volonté partagée de renforcer nos liens bilatéraux et de favoriser une coopération étroite’’.
‘’’En travaillant main dans la main, nous ouvrons la voie à une exploitation responsable et équitable des ressources naturelles de notre région’’, a-t-il poursuivi.
Le Premier ministre de la République islamique de Mauritanie, Mouhamed Ould Bilal, s’est réjoui de la décision des gouvernements sénégalais et mauritanien, de s’engager dans une future exploitation pétrolière et gazière.
‘’Cette clairvoyance de nos deux présidents, offre un exemple d’intégration africaine et participera à une exploitation respectueuse de l’environnent et du développement durable’’, a salué le chef du gouvernement mauritanien.
APS