L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) vient de publier son rapport sur la Situation économique et sociale nationale (SEAN) 2022-2023. Ce document confirme les estimations de feu Mamadou Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances et du Budget, qui avait défendu la rigueur des chiffres économiques du Sénégal. 120 jours après sa disparition, ses analyses se révèlent exactes, contredisant ainsi les accusations de manipulation des données portées par le Premier ministre Ousmane Sonko contre l’ancien régime.
Les chiffres de l’ANSD valident les prévisions de Mamadou Moustapha Ba
Selon le rapport de l’ANSD, les recettes de l’État ont atteint 4 746,5 milliards FCfa en 2023, tandis que les dépenses s’élèvent à 4 359,2 milliards FCfa, entraînant un besoin de financement de 922,8 milliards FCFA.
Ces chiffres confirment les projections de Mamadou Moustapha Bâ, qui avait estimé un encours de la dette publique à 13 666 milliards FCfa en fin décembre 2023, soit une hausse de près de 16% par rapport à 2022. Cette situation était prévue par l’ancien ministre, qui soulignait que, hors surfinancement de 604,8 milliards FCfa, le stock de la dette aurait progressé de 10,8% en fin 2023.
Rapporté au Produit intérieur brut (PIB) nominal de 2023, l’encours de la dette publique représentait 72,2% du PIB (ou 69,4% hors surfinancement) en fin décembre 2023, contre 68,2% en 2022, soit une hausse de 1,2 point de pourcentage.
Des accusations de manipulation économique démenties
En septembre 2024, lors d’une conférence de presse, le Premier ministre Ousmane Sonko avait accusé l’ancien régime, d’avoir manipulé les chiffres économiques, pour masquer une politique d’endettement jugée excessive.
Cependant, les résultats publiés par l’ANSD ne confirment pas ces accusations. Les données officielles montrent une progression cohérente de la dette et un niveau de dépenses conforme aux prévisions, confirmant ainsi l’exactitude des analyses de Mamadou Moustapha Bâ.
Un hommage posthume à un technicien reconnu
Mamadou Moustapha Bâ, décédé en novembre 2024, avait consacré sa carrière à la gestion des finances publiques du Sénégal. 120 jours après sa disparition, les faits lui donnent raison, renforçant ainsi son héritage en tant que technicien respecté du ministère des Finances.
Alors que le débat sur la transparence des finances publiques se poursuit, ce rapport apporte des clarifications précieuses et met en lumière la nécessité d’une analyse rigoureuse des chiffres économiques.
Les chiffres de l’ANSD valident les prévisions de Mamadou Moustapha Ba
Selon le rapport de l’ANSD, les recettes de l’État ont atteint 4 746,5 milliards FCfa en 2023, tandis que les dépenses s’élèvent à 4 359,2 milliards FCfa, entraînant un besoin de financement de 922,8 milliards FCFA.
Ces chiffres confirment les projections de Mamadou Moustapha Bâ, qui avait estimé un encours de la dette publique à 13 666 milliards FCfa en fin décembre 2023, soit une hausse de près de 16% par rapport à 2022. Cette situation était prévue par l’ancien ministre, qui soulignait que, hors surfinancement de 604,8 milliards FCfa, le stock de la dette aurait progressé de 10,8% en fin 2023.
Rapporté au Produit intérieur brut (PIB) nominal de 2023, l’encours de la dette publique représentait 72,2% du PIB (ou 69,4% hors surfinancement) en fin décembre 2023, contre 68,2% en 2022, soit une hausse de 1,2 point de pourcentage.
Des accusations de manipulation économique démenties
En septembre 2024, lors d’une conférence de presse, le Premier ministre Ousmane Sonko avait accusé l’ancien régime, d’avoir manipulé les chiffres économiques, pour masquer une politique d’endettement jugée excessive.
Cependant, les résultats publiés par l’ANSD ne confirment pas ces accusations. Les données officielles montrent une progression cohérente de la dette et un niveau de dépenses conforme aux prévisions, confirmant ainsi l’exactitude des analyses de Mamadou Moustapha Bâ.
Un hommage posthume à un technicien reconnu
Mamadou Moustapha Bâ, décédé en novembre 2024, avait consacré sa carrière à la gestion des finances publiques du Sénégal. 120 jours après sa disparition, les faits lui donnent raison, renforçant ainsi son héritage en tant que technicien respecté du ministère des Finances.
Alors que le débat sur la transparence des finances publiques se poursuit, ce rapport apporte des clarifications précieuses et met en lumière la nécessité d’une analyse rigoureuse des chiffres économiques.