La croissance du continent africain pourrait chuter à 3%, en 2016, sous l’effet de la "dégradation de l’environnement extérieur" et surtout de la "forte baisse des prix des produits de base, ainsi que du durcissement des conditions financières".
Cette prévision a été dressée, dimanche, à l’issue de la réunion du Groupe consultatif africain qui s’est tenue au siège du FMI, sous la présidence de Abdoulaye Bio-Tchané, président du Groupe des gouverneurs africains, et de Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).
Selon un communiqué de presse rendant compte de la déclaration qui a sanctionné cette rencontre, si la tendance se confirme, ce taux de croissance serait "le niveau le plus bas depuis longtemps".
"Cependant, les taux de croissance varient largement d’un pays à l’autre : ainsi, les pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne continuent d’enregistrer une croissance supérieure à 5½ %", nuance la déclaration.
Le Groupe consultatif africain est d’avis que "la baisse des prix des produits de base durera probablement longtemps, car les causes semblent structurelles plutôt que temporaires, y compris le rééquilibrage en cours de la demande en Chine et, dans le cas du pétrole, les innovations technologiques qui ont accru l’offre".
Ses membres disent avoir "constaté aussi que des chocs non économiques, liés par exemple au climat ou à la sécurité, constituent des risques pour les perspectives économiques de l’Afrique".
Selon eux, "un ajustement budgétaire rapide s’impose d’urgence pour préserver la stabilité macroéconomique et reconstituer les marges de manœuvre dans l’ensemble de la région, et surtout dans les pays exportateurs de pétrole".
Ils estiment aussi que "les autorités nationales doivent viser, en procédant à cet ajustement, à protéger les dépenses prioritaires, telles que les dépenses sociales et des dépenses d’infrastructures efficientes dont l’ordre de priorité est bien établi, pour veiller à ce que les objectifs de développement à plus long terme restent réalisables".
Par ailleurs, ils sont "convenus que, si possible, il convient de laisser les taux de change s’ajuster selon le besoin pour absorber les chocs et améliorer la compétitivité, et de limiter les interventions des banques centrales à l’atténuation des mouvements désordonnés des marchés".
"Au-delà des ripostes immédiates, nous sommes convenus qu’il est nécessaire de relancer les programmes de diversification économique. Des réformes structurelles plus énergiques pour améliorer le climat des affaires et le fonctionnement des marchés du travail et des capitaux et développer les échanges commerciaux sont essentielles pour relancer l’activité et les perspectives économiques, créer des emplois et rehausser les niveaux de vie", affirment-ils encore.
APS
Cette prévision a été dressée, dimanche, à l’issue de la réunion du Groupe consultatif africain qui s’est tenue au siège du FMI, sous la présidence de Abdoulaye Bio-Tchané, président du Groupe des gouverneurs africains, et de Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).
Selon un communiqué de presse rendant compte de la déclaration qui a sanctionné cette rencontre, si la tendance se confirme, ce taux de croissance serait "le niveau le plus bas depuis longtemps".
"Cependant, les taux de croissance varient largement d’un pays à l’autre : ainsi, les pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne continuent d’enregistrer une croissance supérieure à 5½ %", nuance la déclaration.
Le Groupe consultatif africain est d’avis que "la baisse des prix des produits de base durera probablement longtemps, car les causes semblent structurelles plutôt que temporaires, y compris le rééquilibrage en cours de la demande en Chine et, dans le cas du pétrole, les innovations technologiques qui ont accru l’offre".
Ses membres disent avoir "constaté aussi que des chocs non économiques, liés par exemple au climat ou à la sécurité, constituent des risques pour les perspectives économiques de l’Afrique".
Selon eux, "un ajustement budgétaire rapide s’impose d’urgence pour préserver la stabilité macroéconomique et reconstituer les marges de manœuvre dans l’ensemble de la région, et surtout dans les pays exportateurs de pétrole".
Ils estiment aussi que "les autorités nationales doivent viser, en procédant à cet ajustement, à protéger les dépenses prioritaires, telles que les dépenses sociales et des dépenses d’infrastructures efficientes dont l’ordre de priorité est bien établi, pour veiller à ce que les objectifs de développement à plus long terme restent réalisables".
Par ailleurs, ils sont "convenus que, si possible, il convient de laisser les taux de change s’ajuster selon le besoin pour absorber les chocs et améliorer la compétitivité, et de limiter les interventions des banques centrales à l’atténuation des mouvements désordonnés des marchés".
"Au-delà des ripostes immédiates, nous sommes convenus qu’il est nécessaire de relancer les programmes de diversification économique. Des réformes structurelles plus énergiques pour améliorer le climat des affaires et le fonctionnement des marchés du travail et des capitaux et développer les échanges commerciaux sont essentielles pour relancer l’activité et les perspectives économiques, créer des emplois et rehausser les niveaux de vie", affirment-ils encore.
APS