Dans son troisième avis trimestriel des mois de juillet, août et septembre 2015, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a encore mis à nu des manquements dans les médias audiovisuels. Le Cnra dénonce notamment les images qui peuvent porter atteinte à la dignité de la personne humaine, comme ce fut le cas avec la diffusion d’images de violences sur le procès Hissein Habré dans les journaux de la Rts1 du 7 septembre 2015 à 20 heures et du 8 septembre 2015 à 13 heures.
Mieux, le régulateur s’insurge aussi contre les émissions qui ne respectent pas la vie privée des invités en diffusant des propos diffamatoires ou injurieux. Les manquements décelés sont notés dans des émissions comme « Lii ci Rewmi » de la Sen Tv du 2 septembre 2015 et « Opinion » sur Walf Tv du 6 septembre 2015. Parlant toujours des manquements notées dans la presse, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel désapprouve les émissions manifestant une certaine complaisance dans l’évocation de la souffrance humaine.
En guise d’exemple, il évoque la publication et la diffusion à la télé et sur les sites d’information d’images « insupportables » du drame survenu à Mouna pendant le pèlerinage à La Mecque 2015. Les dysfonctionnements sont aussi notés à la radio Sud Fm où, durant des heures, la promotion d’une agence de voyage, qui n’aurait enregistré aucune victime dans le drame de Mouna, a été faite et reprise plusieurs fois dans le journal du pèlerinage de cette radio.
Le traitement de l’information dans l’affaire dite Thione Seck n’est pas aussi pour plaire au Cnra. Là , il s’insurge contre des émissions favorisant la confusion entre l’information et le divertissement. Des membres de la famille de l’artiste ont été stigmatisés dans un sketch de Walf Ngonal du 11 août 2015. La séance d’information de l’opinion sur cette affaire faite dans Wareef du 30 septembre 2015 sur la Télévision futurs médias (Tfm) a été aussi dénoncée.
Pour une véritable révolution des esprits
Dans ses griefs, le Cnra a aussi déploré les publicités pour des produits ou services nuisibles à la santé ou non conformes aux exigences de la décence ou de la vérité et susceptibles d’induire en erreur le consommateur ou d’éveiller chez lui de fallacieux espoirs. Constatant tous ces manquements, le Cnra rappelle aux journalistes que la diffusion de propos injurieux et diffamatoires engage leur responsabilité. Aussi leur rappelle-t-il que le journaliste doit s’abstenir de prendre part à une publicité commerciale. Par ailleurs, le Cnra appelle tous les acteurs du paysage audiovisuel sénégalais à entreprendre une véritable révolution des esprits.
Sud Quotidien
Mieux, le régulateur s’insurge aussi contre les émissions qui ne respectent pas la vie privée des invités en diffusant des propos diffamatoires ou injurieux. Les manquements décelés sont notés dans des émissions comme « Lii ci Rewmi » de la Sen Tv du 2 septembre 2015 et « Opinion » sur Walf Tv du 6 septembre 2015. Parlant toujours des manquements notées dans la presse, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel désapprouve les émissions manifestant une certaine complaisance dans l’évocation de la souffrance humaine.
En guise d’exemple, il évoque la publication et la diffusion à la télé et sur les sites d’information d’images « insupportables » du drame survenu à Mouna pendant le pèlerinage à La Mecque 2015. Les dysfonctionnements sont aussi notés à la radio Sud Fm où, durant des heures, la promotion d’une agence de voyage, qui n’aurait enregistré aucune victime dans le drame de Mouna, a été faite et reprise plusieurs fois dans le journal du pèlerinage de cette radio.
Le traitement de l’information dans l’affaire dite Thione Seck n’est pas aussi pour plaire au Cnra. Là , il s’insurge contre des émissions favorisant la confusion entre l’information et le divertissement. Des membres de la famille de l’artiste ont été stigmatisés dans un sketch de Walf Ngonal du 11 août 2015. La séance d’information de l’opinion sur cette affaire faite dans Wareef du 30 septembre 2015 sur la Télévision futurs médias (Tfm) a été aussi dénoncée.
Pour une véritable révolution des esprits
Dans ses griefs, le Cnra a aussi déploré les publicités pour des produits ou services nuisibles à la santé ou non conformes aux exigences de la décence ou de la vérité et susceptibles d’induire en erreur le consommateur ou d’éveiller chez lui de fallacieux espoirs. Constatant tous ces manquements, le Cnra rappelle aux journalistes que la diffusion de propos injurieux et diffamatoires engage leur responsabilité. Aussi leur rappelle-t-il que le journaliste doit s’abstenir de prendre part à une publicité commerciale. Par ailleurs, le Cnra appelle tous les acteurs du paysage audiovisuel sénégalais à entreprendre une véritable révolution des esprits.
Sud Quotidien