Armés jusqu’aux dents, 8 éléments de la légion de gendarmerie d’intervention (Lgi) barricadent le grand portail de la cave du palais de justice Lat Dior. Affublés de treillis vert, ils scrutent tout rassemblement favorable à Khalifa Sall.
Pour son deuxième jour d’audition, le maire de Dakar ne verra pas ses souteneurs défiler dans la cour du Tribunal. A son arrivée vers 15h58, son véhicule a été rapidement exfiltré par les forces de l’ordre qui, contrairement à la journée précédente, ont neutralisé la foule. Dehors, il est interdit de bloquer la circulation routière.
Rassemblements dispersés, déplacements minutieusement surveillés. La route bitumée menant vers la prison de Rebeuss est déserte. Seules les personnalités politiques sont autorisées à se pavaner dans la cour du Tribunal. On pouvait apercevoir les maires Moussa Sy, Cheikh Guèye, Banda Diop, tous proches de Khalifa Sall.
Neutralisés dehors, les souteneurs du maire de Dakar s’organisent sur les trottoirs. La météo politique augure des confrontations. L’atmosphère est chargée. Le muezzin qui appelle les uns et les autres à la prière, ne va pas baisser la tension ambiante.
Sentant le risque, les forces de l’ordre quadrillent le tribunal. Des pick-up font la ronde de façon de façon sporadique. Un dispositif qui a pu dissuader tout acte de vandalisme après l’annonce du placement sous mandat de dépôt de Khalifa Sall vers 23h45.
Pour son deuxième jour d’audition, le maire de Dakar ne verra pas ses souteneurs défiler dans la cour du Tribunal. A son arrivée vers 15h58, son véhicule a été rapidement exfiltré par les forces de l’ordre qui, contrairement à la journée précédente, ont neutralisé la foule. Dehors, il est interdit de bloquer la circulation routière.
Rassemblements dispersés, déplacements minutieusement surveillés. La route bitumée menant vers la prison de Rebeuss est déserte. Seules les personnalités politiques sont autorisées à se pavaner dans la cour du Tribunal. On pouvait apercevoir les maires Moussa Sy, Cheikh Guèye, Banda Diop, tous proches de Khalifa Sall.
Neutralisés dehors, les souteneurs du maire de Dakar s’organisent sur les trottoirs. La météo politique augure des confrontations. L’atmosphère est chargée. Le muezzin qui appelle les uns et les autres à la prière, ne va pas baisser la tension ambiante.
Sentant le risque, les forces de l’ordre quadrillent le tribunal. Des pick-up font la ronde de façon de façon sporadique. Un dispositif qui a pu dissuader tout acte de vandalisme après l’annonce du placement sous mandat de dépôt de Khalifa Sall vers 23h45.